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Vieux 29/08/2007, 19h31
Akmar Nibelung Akmar Nibelung est déconnecté
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VI. La dictature de Granpiedus



Hiver -266/-265

Trawnus passe l'hiver à Rhegium, il ne sait pas encore ce qu'il va faire et quel est son avenir alors que la liste sénatoriale va se renouveller dans quelques mois.

Mais les carthaginois n'ont pas décidé d'en rester là, et ils repartent à l'offensive et se pressent rapidement devant les murs de Rhegium pour l'assiéger à nouveau. Trawnus n'a aucune chance de tenir face à l'adversaire, mais se replier est impossible également : ce serait laisser les carthaginois piller tout le sud sans rencontrer de résistance !

Nos légions sont encore stationnées aux alentours de Rome et il leur faudra beaucoup de temps avant d'arriver à destination, la situation est critique.

C'est la mort dans l'âme que Trawnus envoie un messager à toute hâte vers Rome, avec pour objet de délivrer au Sénat un billet de la plus haute importance : Trawnus demande face à ces circonstances exceptionnelles la nomination d'un dictateur en la personne de... Granpiedus !


La procédure est exceptionnelle et seul un consul peut nommer un dictateur, ce dernier doit déjà avoir exercé le consulat. Mais le cas est particulier, hormis Trawnus, Granpiedus est le seul toujours en vie à avoir exercé le consulat. Bref, par pure formalité le Sénat demande par senatus consultum la nomination d'un dictateur, qui ne sera autre que Granpiedus qui devra choisir son maître de cavalerie.

Cette fonction de dictateur ne durera que 5 ans, jusqu'aux prochaines élections. Trawnus n'a pas pris cela à la légère, mais il était tombé en disgrâce, n'avait plus aucune légion pour combattre et le Sénat ne lui en accorderait très certainement plus, et les troupes carthaginoises s'appretaient à déferler en Italie. Bref la carrière de l'ambitieux Trawnus touche à sa fin, et il se retirera certainement quelque part dans le sud s'il parvient à survivre au siège en espérant que le nouveau dictateur arrive à temps.


Granpiedus, déjà âgé, voit en cette fonction probablement le couronnement d'une longue carrière qui va bientôt toucher à sa fin... dans 5 ans Rome aura certainement à sa tête de nouveaux personnages que l'on espère tout aussi talentueux que leurs aînés.
Mais le temps presse, et pris au dépourvu il quitte Rome avec seulement deux de ses quatres légions, les deux dernières devant les rejoindre bientôt, devant Rhegium.
Mais avant de partir il nomme en Curtisus son maître de cavalerie, il lui laisse sa VIIème légion pour qu'il écrase les étrusques puis protèger Rome. Ce choix est simple : Curtisus est non seulement considéré comme l'un des meilleurs commandants, mais il a aussi une très grande influence à Rome, sans oublier que si le dictateur part loin de la cité, il vaut mieux que le maître de cavalerie reste à Rome, ou tout du moins assez proche d'elle. En effet avec la dictature, toutes les autres magistratures sont suspendues !






Le dernier personnage n'a pas de nom tout simplement parce que je doute qu'il apparaîtra dans l'histoire (2ème fils de Trawnus), donc ça ne sert à rien de lui donner un nom...
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Veni, vidi, loosi - Akmar Nibelung
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