Discussion: Milan/Italie
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Vieux 17/04/2009, 20h40
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En fait je joue avec le EU3 standard, j'ai pas les extensions...

Voici une petite histoire de mon Royaume :
(pour ceux qui auront le courage de la lire jusqu'au bout, y'a une carte)

C'est en l'an de grâce 1492 que le noble Fujiwara, descendant des plus nobles daimyos, arriva à la tête du gouvernement du royaume de Milan. Ce royaume était alors composé de quatre provinces : la Lombardie (Milan), Gênes, la Corse et Parme ; et était gouverné par Giovanni Galezzo II (1476 - 31 août 1497).
Pendant le règne de ce roi, le seigneur Fujiwara ne fit pas grand chose, sinon améliorer ses relations avec les Etats allemands, ainsi qu'avec le royaume de Sicile, pays alors puissant, qui pourrait s'avérer utile en cas de guerre venant du sud. Une alliance fut scellée.

A la mort de Giovanni Galezzo II, survenue le 31 août 1497, Francesco II monta sur le trône. C'est durant le règne de ce roi glorieux que le Royaume de Milan connu sa première expansion. Une rapide guerre contre Mantoue, alors alliée avec Venise, permit que conquérir la ville de Mantoue, ainsi que Brescia et Vérone.

Une période de paix suivit, pendant laquelle le Seigneur Fujiwara opéra un rapprochement avec l'Autriche, puissante nation du Nord, avec laquelle il fallait absolument une paix durable, du moins pour le moment.

C'est sous le règne de Francesco II que l'idée d'unifier l'Italie apparue au Seigneur Fujiwara, désireux de créer un puissant Royaume Italien, pouvant faire face, le moment venu, à une éventuelle agression des puissances européennes.
Dans ce but, Fujiwara s'efforça de créer une série de conflits potentiels avec les Etats de l'Italie centrale et méridionale. C'est ainsi qu'une guerre éclata entre Milan, toujours alliée à la Sicile, et la Toscane, alliée aux Etats Pontificaux. La guerre fut rapide. En Toscane, Fujiwara annexa Sienne et Pise, puis Ancône du côté pontifical.

Quelques années plus tard, Fujiwara le Grand Seigneur, désireux de créer une Italie unifiée, annula l'alliance avec la Sicile. Et un an plus tard, lui déclara la guerre. Cette guerre, bien préparée par des armées puissantes et un chef valeureux à la tête des troupes (le monarque Francesco II), fut rapide. N'ayant pas d'alliés, la Sicile ne pu résister longtemps. Si, en effet, elle avait eu le temps de recréer une alliance avec une puissante nation du nord, notre Royaume aurai pu avoir quelques difficultés, mais il n'en fut rien. La guerre se solda par l'annexion de toutes les provinces Siciliennes, à savoir Abruzzes, l'Apulie et la Calabre. Une dernière guerre devait annexer Naples cinq ans plus tard.
C'est lors de cette guerre, en la triste année 1519, que la mort du glorieux Francesco II survint. Le peuple le pleura tellement que la stabilité du royaume en souffrit. Son successeur, Sforza Maria I, poursuivit la guerre commencée, annexa Naples.

Lors de la guerre menée contre Venise quelques temps plus tard, les puissantes armées du milanais furent misent un temps en échec, notamment contre la ville de Venise, mais aussi en Frioul. Devant opérer un retrait stratégique, elles abandonnèrent temporairement le Frioul alors récemment occupé. Mais la grande stratégie de Fujiwara, recréant de puissantes armées en Lombardie, Gênes, Parme, permit de lancer l'assaut final en Italie du nord, tandis que d'autres armées étaient parties pour les balkans. La guerre se solda par l'annexion du Frioul et de l'Istrie.

C'est alors que la Savoie nous déclara la guerre. Heureuse coïncidence, la stabilité de notre Nation était au plus haut, et nos armées reformées. La guerre ne fut pas courte, mais rapide cependant. Le Royaume s'agrandi encore de Nice et de la Savoie, le Piémont restant inaccessible.

Tandis que Fujiwara le Noble se préparait enfin à une période de paix afin de soulager le peuple italien, la Suisse osa conquérir le Piémont. Milan ne pouvait tolérer cet affront, et déclara aussitôt la guerre à l'agresseur. Elle se solda par l'annexion du Piémont par notre grand Royaume, tandis que l'Autriche (devenant pour le coup un peu trop expansionniste), annexait la partie occidentale de la Suisse.

Un peu de repos n'est pas de refus. Une période assez longue de paix suivit (environ deux à trois ans), durant laquelle le pays prospéra, et rétabli sa stabilité, tout en améliorant sa politique intérieure tout autant qu'extérieure. Un rapprochement se fit avec les Etats allemands, notamment la Bohème, le Brandebourg.

C'est alors qu'éclata la Troisième guerre de Vénétie. Cette guerre fut longue et coûteuse. Malgré un bon début, durant laquelle nos puissantes armées s'emparèrent de Venise et de la Dalmatie, les armées vénitiennes lancèrent une contre-attaque à partir de Raguse et de Hum, exterminant nos armées et reprenant le contrôle de la côte est de l'Adriatique. Une nouvelle offensive fut lancée par la mer. La côte fut reprise, il ne manquait plus que la Crète et Chypre. Une puissante flotte d'une dizaine de navires fut envoyée, et nos armées furent victorieuses.
La guerre se solda par l'annexion de toutes les provinces vénitiennes, à l'exception de la capitale (à savoir la Dalmatie, Raguse, Hum, la Crète et Chypre). Nous avons oublié de dire que la Toscane était alliée à Venise, ce fut sa dernière alliance : elle fut annexée dès le début du conflit.
Cette guerre, bien qu'influant gravement sur la réputation du Royaume, conféra à Fujiwara et à son Roi un prestige qui lui donna accès à des opportunités au siège du Saint Empire Romain Germanique. En effet, le Palatinat commença à s'intéresser au dirigeant de Milan pour devenir l'Empereur, mais ce fut le seul... pour l'instant...

C'est à ce moment, en 1523, que notre Nation se vit accorder par le Saint Empereur, le noble dirigeant du Palatinat, le digne titre de Prince Electeur. La route était désormais ouverte à la dignité suprême de la Chrétienté.
Il ne manquait plus pour l'unité de l'Italie que la province du Trentin, occupée par l'Autriche, et Rome.
Sforza Maria I, sous les sages conseils de Fujiwara, lança une offensive contre l'ennemi du nord et nos armées furent victorieuses. La paix accorda à notre glorieux Royaume le Trentin revendiqué ainsi que la Croatie.

C'est alors, dans l'immense espoir de pouvoir recréer le Royaume d'Italie, que Fujiwara déclancha la colère de son maître en déclarant la guerre aux Etats pontificaux. Heureusement, la France, déjà en guerre, occupait déjà Avignon. La guerre fut d'une rapidité comme on ne l'avait jamais vu : en moins d'un mois, Rome était occupée. Une paix donna Avignon à la France, tandis qu'une deuxième fit annexer Rome par Milan.

C'est alors que notre noble Nation devint l'ITALIE. Cette dignité donnant un grand prestige, Sforza Maria I fut donné vainqueur d'une éventuelle élection au Titre Impérial. Il ne manque plus que le temps...
Pour montrer sa bonne volonté, Sforza Maria I, contre l'avis de son humble serviteur Fujiwara (il avait tout de même conquit l'Italie pour lui...) redonna sa liberté au Pape, montrant par là sa volonté d'humilité face à la Chrétienté européenne.

De son côté, heureux de ses conquêtes, Fujiwara se retira dans sa villa au bord de la côte Adriatique, et attendit une nouvelle page d'Histoire, préparant ses futures conquêtes. Celles où le nouveau royaume d'Italie allait maintenant dominer la Grèce, et grâce à laquelle, la Méditerranée orientale...

L'Europe en 1540 :



Voilà, j'espère que je vous ai bien fait marrer... Normalement je continue ce week-end, doncvoilà, on verra bien ce qu'il se passera...
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Bien cordialement

Fujiwara, Daimyo du Soleil Levant
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