Discussion: AAR - Benzo Total War
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Vieux 18/01/2012, 10h42
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21 avril 1806

Murat lance l’assaut qui devra emporter la capitale prussienne. Les rumeurs sur la défection de Von Palpatine semblent se confirmer, une partie des troupes d’élite (déjà très amochées lors des combats contre Ney) se sont retiré de la ville. Pour autant les ordres du gouverneur Von Palpat sont clairs : ceux qui restent doivent combattre jusqu’à la mort !
On le prend donc au mot et le tonnerre déferle aux abords de la ville quand nos 40 pièces se concentrent sur les unités isolées.





Des chasseurs, d’abord, qui sont décimés et doivent retraiter vers la ville.





Une batterie positionnée en embuscade tente de répliquer, on dirige les pièces vers ce point et les artilleurs écrasent toute velléité prussienne.





Chaque troupe sortant du couvert des immeubles est soigneusement arrosée, rincée et dispersée. Les Prussiens souhaitant continuer le combat, on intensifie notre feu, sur les bâtiments cette fois – un empire en miette comme la Prusse ne mérite pas plus qu’une capitale de gravats ! Mais les artilleurs finissent par rechigner, alors que tant de belles troupes sont à portée ! Un représentant de l’académie des Sciences étant dans les bagages de l’armée de Murat, on le fait venir pour qu’il disserte de la portée et de l’énergie cinétique d’un boulet devant les Français.


Quel a été le chemin le plus court parcouru par l’obus ?


Et puis on répète inlassablement l’exercice, afin d’éduquer nos troupes. On vérifie également la maxime selon lequel un boulet ne tombe jamais au même endroit.





Les Prussiens abasourdis, choqués et bien refroidis, on fait donner toute l’infanterie de notre flanc gauche, positionnée au plus prés de la ville, tandis que les canons tirent toujours dans les faubourgs. Des immeubles s’effondrent sur les Prussiens, la pression française est trop forte – et la peur du gouverneur Von Palpatine ne fonctionne plus maintenant qu’il s’est retiré. Drapeau blanc, la place est désormais française !

On attend de voir ce que l’on fera de Berlin. Certains pressent Murat de piller la ville (plus de 25.000 piéces d’or, assez pour lever 70 régiments !), les ordres de l’Empereur sont néanmoins limpides : laisser toute propension à la Prusse pour signer l’armistice. De Silésie, parviendra la réponse : la Prusse continue le combat !
Piller Berlin reviendrait donc à en faire aussitôt une place forte prussienne tant le mécontentement global serait gigantesque. On l’incorpore de fait à l’Empire, c’est tout juste si les troupes de Murat arrivent à maintenir l’ordre alors qu’aucune exaction particulière n’a été commise. Ney pourra bientôt entrer dans la ville et on continuera le combat, plus à l'est encore.

Alors certes, on laisse partir l’or, mais ce n’est pas vraiment ce qui manque. En revanche, on incorpore les 2 centres intellectuels de la région à la recherche française, passant ainsi de 2 universités à 4 !





4 chercheurs prussiens sont expulsés de l’université de Potsdam, encore 3 autres du reste du Brandebourg, on les laissera fuir jusqu’aux lignes adverses. Ils ne représentent plus de danger pour un bon moment, la Prusse ne disposant plus d’aucune université. La recherche française dominera bientôt le monde, à n’en pas douter.

L’ennui, c’est bien sur l’absence de reddition côté prussien malgré ce gros coup dur. On tente donc la pression psychologique. Murat va visiter le tombeau de Frederic II, rappelant ainsi à tous à quelle vitesse les Français ont cette fois réussi à percer jusqu’au cœur de la Prusse.

Dans le Tyrol, dont il n’a toujours pas réussi à sortir depuis 2 trimestres, l’Empereur Rodo regarde avec stupéfaction les 2 armées prussiennes qui ont de nouveau mis leurs bagages autour d’Innsbruck. « Leur empire se délite, et ils continuent à jouer aux Alpins du dimanche ? » s’étonne l’empereur.
On va encore devoir sortir, et corriger ses gaillards. Avec deux bonnes nouvelles : la forteresse du Tyrol est terminée et pourra entamer les troupes adverses. Et surtout, avec leur empire croqué morceau après morceau, les Prussiens ne devraient plus avoir de troupes en Autriche. On pourra alors se refaire la main sur Vienne …
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