Discussion: Artemis de Kosigan
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Vieux 30/12/2006, 16h35
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Franconaute
 
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Acte II. Nous mettons le tribunal et les ducats dans notre poche


Deux nouvelles affaires criminelles sont soumises à notre perspicacité : notre réputation de champion de la loi et de la justice semble déjà s’étendre à travers la ville (cela tombe bien, ainsi nos activités de l’ombre resteront inaperçues ). Nous allons en mener deux de front : retrouver le prétendu assassin de la femme du meunier (sais pas pourquoi, mais je n’y crois pas à cette histoire) et le père d’une charmante donzelle, un certain Zoltan.


Consciencieusement, nous entrons dans toutes les maisons de la ville, sans hésiter à crocheter les portes si nécessaires et réalisons un pillage en règle de tout ce qui a de la valeur… Chaque fois que nous rencontrons un milicien, nous prenons l’air grave et préoccupé puis lui parlons de nos enquêtes : résultat, le brave homme est persuadé que non, nous n’entrons pas par infraction pour piller, mais bien pour rendre Justice . Nous sommes formidables.


Notre œuvre de bienfaisance terminée , nous passons enfin à l’enquête proprement dite. Un lieu idéal pour cela, la taverne du coin. Là, nous faisons boire un habitué jusqu’à le rendre complètement saoul et il finit alors par nous renseigne au sujet de Zoltan. Ensuite, nous allons séduire la tenancière, qui nous était déjà favorable suite à nos lourdes dépenses en boissons que nous venions de réaliser chez elle , et obtenons des renseignements non sur le prétendu assassin de la femme du meunier, mais sur sa sœur. Malheureusement, il reste encore à la trouver.


Nous partons courageusement dans la maison où se cache la secte de la mort qui faisait chanter Zoltan, ce que le pauvre n’a pas supporté. Nous liquidons un mage, mais nous heurtons ensuite à un guerrier squelette qui n’est pas blessé par notre rapière . Nous fuyons donc dignement , en promettant de revenir plus tard, mieux armé (je me demande si un simple gourdin ne suffirait pas, les squelettes sont en effet généralement bien protégé contre les armes tranchantes, mais pas contre les armes contondantes. A voir)


Bon, enquête suivante : ce marchand emprisonné suite à une fourberie d’un autre marchand, Jézir Gweth. Rendre la Justice, c’est bien, s’en mettre plein les poches c’est mieux . Fort de ce sage principe, nous partons donc faire chanter Jézir Gweth : le sot panique et nous verse 1000 pièces d’or pour cesser notre mission. Nous empochons naturellement puis fouillons sa demeure, pour voir s’il ne pourrait pas payer plus : le sot le prend mal et nous attaque. C’était un mage assez puissant, mais force est revenu au bon droit . Nous pillons sa demeure, puis descendons voir ses caves : oh surprise, des mercenaires nains hargneux et méchants.


Nous jouons paisiblement à cache-cache avec eux dans toute la maison du marchand (un coup dans les caves, un autre à l’étage etc etc). Au final, l’ennemi se disperse de plus en plus, surtout que nous courrons plus vite que lui (l’avantage de porter une armure légère ) et nous les liquidons tous les uns après les autres, avec quelques attaques sournoises au passage : nous sommes moins habiles au combat que notre cousin barde, mais bien plus rusé . Le nettoyage terminé, nous redescendons et désamorçons facilement les pièges du coffre qui a tant irrité notre pauvre cousin, bien incapable de l’ouvrir ou de résister au piège mortel. Nous y trouvons les preuves du complot du marchand, une fort belle épée, et ses contacts de contrebande avec des tribus orques.


Fier et heureux de notre succès, nous filons au palais de justice, où nous allons trouver non pas le juge mais son assesseur, le complice du marchand corrompu. Nous le faisons à son tour chanter et il nous donne les dernières preuves nécessaires pour obtenir la révision du procès, auprès du juge, qui non seulement nous donne raison mais en plus nous remercie grassement (1000 px ). Grand succès, nous parvenons à le convaincre de garder l’assesseur au service de la justice (contre une amende quand même) et nous précipitons lui apporter la bonne nouvelle : le coco comprend qu’il nous doit d’avoir préserver sa place et nous voue désormais une reconnaissance éternelle . La milice et le tribunal sont donc désormais dans notre vaste poche, c’est un bon début, mais ne nous arrêtons pas là. Le marchand innocenté, véritable ingrat, ne nous récompense pas comme il se doit, aussi, nous nous récompensons nous même en gardant la fort belle épée magique qui lui appartenait et que nous avons retrouvé chez son concurrent (ce n’est pas un marchand qui va nous escroquer, nous, le prince des voleurs ).
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