Discussion: AAR 1936 DoomsDay
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Vieux 15/01/2007, 21h47
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Rapport de l’Abwehr aux premiers jours de Seelöwe



L’objet de ce rapport est de comparer le plan spécial « Seelöwe » dont les spécifications et le plan initial ont été pour la première fois exposés en janvier 1936, avec les résultats obtenus entre le 5 et le 26 Mai 1939, soit au bout de 3 semaines d’opérations. Les passages en italiques correspondent au plan de 1936.



Nos frontières orientales étant sécurisées par l’alliance avec la Pologne, la décision à l’Ouest devra avoir lieu au plus tard mi-avril 39, une fois les conditions atmosphériques favorables. Le préalable indispensable à Seelöwe est la chute rapide de la France, ainsi que la sécurisation des bases aériennes des Pays-Bas et de la Belgique. La neutralité de ces pays ne devra donc pas être respectée. Afin de pouvoir concentrer le maximum d’avions prêt de la Manche, 8 aérodromes devront être déployés autour de Calais et de Dunkerque dès la capture de ces villes.

Notre offensive débuta le 5 avril 39. L’effondrement français était consommé dès les premières heures. Paris tombait 5 jours après le début des hostilités, les gouvernements belges et hollandais capitulaient. À ce jour, le gouvernement français, réfugié à Bastia, refuse la défaite, malgré la perte totale du territoire métropolitain. Enfin, 7 bases aériennes préfabriquées ont pu être déployées autour de Calais et de Dunkerque.




Il serait illusoire de vouloir demander à la Kriegsmarine de concurrencer la Royal Navy en Manche. La capacité industrielle du Reich ne lui permet pas encore de renforcer dans des proportions énormes ses trois armes simultanément. Le rôle de la Kriegsmarine ne sera donc pas de repousser les flottes ennemies, mais d’assurer le transport des divisions affectées à l’invasion. Dans ce but, XXX flotilles de transport seront immédiatement mises en chantier, ainsi que quelques unités modernes de combat (en particulier un cuirassé lourd ainsi qu’un porte-avion d’escorte).

D’autres priorités ont retardé la sortie du cuirassé Bismarck. Avec ses canons longues portées, celui-ci a indubitablement manqué lors de l’invasion, les Alliés n’ayant visiblement rien à lui opposer actuellement. Par contre, le choix fait très tôt de pousser à 2 la construction des porte-avions d’escorte (pour un coût modeste) s’est révélé être très positif. Sans eux, au moment le plus crucial du débarquement, l’invasion aurait échoué. Malheureusement, ces 2 unités ont été détruites. Concernant les flotilles de transport, Le programme de construction a pu être mené à terme.





La Luftwaffe devra être porté à un niveau qualitatif et quantitatif au minimum équivalent à celui de la RAF. Il conviendra de supposer que les forces de celle-ci se monteront à une vingtaine d’escadrilles mi-39. La Luftwaffe devra dans un premier temps considérablement affaiblir la RAF au-dessus du territoire français pendant la campagne de France. Puis elle devra durant les premières heures, voire les premiers jours du débarquement, nettoyer la Manche puis le sud de l’Angleterre de toute présence de la RAF, afin de permettre à nos bombardiers navals de couvrir la Kriegsmarine et de repousser la Royal Navy. En cas d’attaque surprise, l’objectif ne sera pas de détruire cette dernière mais de lui interdire la Manche. Au cas où l’attaque surprise ne serait pas possible, sa destruction deviendra par contre prioritaire et indispensable pour la bonne réalisation de Seelöwe. Néanmoins, priorité sera dans tous les cas donnée à la destruction des 5 ou 6 porte-avions anglais. Enfin, le secret le plus absolu sera observé concernant l’existence de nos bombardiers navals, ceux-ci ne seront donc utilisés qu’au moment de l’invasion.

Le redéploiement massif des flottes anglaises et françaises début 39 (estimé à 110 unités alliées par le renseignement militaire italien du Général Dandi) suite à l’entrée de la Turquie dans l’Axe a été aussitôt interprété à l’OKW comme le choix stratégique des Alliés de « sortir » la Turquie et l’Italie du conflit se profilant. Un tel choix, avec une telle quantité de navires, ne pouvait avoir de sens que si de puissants groupes aéroportés étaient inclus dans ces 110 navires. Ordre fût alors donné de se préparer à l’invasion, en l’attente de la confirmation de la présence des porte-avions alliés en Méditerranée. Le 3 Mai, le Duce Campioni nous faisait informer que 6 porte-avions anglais venaient d’être détectés au large de la Sicile. Le 4, l’ordre d’invasion fût donné, les forces italiennes prévenues de se préparer à lancer des attaques de diversion en Méditerranée.

Remarque : Dès les premières heures de Schlieffen 39, de très durs combats ont opposé la Luftwaffe à la RAF au-dessus de la Champagne. Cela ne peut avoir qu’une explication : le pré-positionnement de la RAF dans les aérodromes français du Nord de la France et de Paris, en violation flagrante du traité Germano-britannique de 1938. De toute évidence, cela conforte notre opinion que les Alliés étaient sur le point de lancer une attaque surprise sur le Reich, que celui-ci a su devancer à temps.





L’invasion ne pourra se faire qu’en mettant le maximum de chances de notre côté. Des troupes spécialisées devront être formées en vue de cette action. Trois divisions de Marines seront spécialement formées pour l’assaut initial, afin de prendre possession le plus rapidement possible d’un port. Une division parachutiste complètera le dispositif d’invasion. Le port (Portsmouth de préférence) devra être capturé intact, afin d’y débarquer le reste des forces d’invasion (10 à 15 autres divisions).

Remarque : les divisions de Marines, spécialement formées aux assauts amphibies, seront fortement mises à contribution lors de la capture de Rotterdam.

Le 5 Mai, notre flotte, discrètement positionnée à Amsterdam, quittait le port avec à son bord les 3 divisions de Marines. Dans la nuit du 6 au 7, le restant des forces d’invasion (retirées du front français, et mises au repos) était embarqué depuis Calais.
Le 7 Mai, à 5h, un mois et 2 jours après le début du conflit, l’invasion débutait.


Dernière modification par LUCIFER ; 17/01/2007 à 21h08.
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