Afficher un message
  #56  
Vieux 04/02/2009, 22h22
Avatar de Emp_Palpatine
Emp_Palpatine Emp_Palpatine est déconnecté
Ronald Reagan du QG
 
Date d'inscription: août 2005
Localisation: Höchlstr.2 8000 München 80
Messages: 5 298
Par défaut



Les yankees se souviendront sans doute longtemps de la semaine de Noël 1914.
Bien triste période de l'année pour recevoir la sinistre visite des messagers de la Western Union et de leurs terribles télégrammes "Les Etats-Unis ont le regret de vous annoncer..."

40 000 tués ou prisonniers. En moins d'une semaine! Et il ne s'agit là que d'une estimation basse. Comment les Etats-Unis peuvent-ils se permettre de telles pertes? Il est même possible qu'il s'agisse là de la semaine la plus sanglante pour les Yankees depuis le début de la guerre.
Ils ne pourront soutenir la guerre longue qui s'annonce à ce rythme, du moins c'est ce qu'espère ardemment Woodrow Wilson devant les rapports reçus du Front du Kentucky et depuis l'ambassade de Mexico et les nombreux "conseillers" Confédérés dans l'armée Impériale Mexicaine.

Sur le front du Kentucky, le Général Chuck Norris a repris son entreprise méthodique d'anéantissement de la ligne de l'Union. C'est avec intérêt que Woodrow Wilson apprend la contribution apportée par un transfuge du Maryland nommé Arolas. Ce dernier, dans une opération audacieuse, a été déposé dans son uniforme Yankee en aéroplane derrière les lignes ennemies. Se faisant passer pour un prisonnier évadé, il a transmis au forces yankees de fausses informations compromettant l'efficacité de leur défense.
L'attaque confédérée a taillé en pièce le dispositif ennemi, elle fut pourtant menée sur un point fort de ce dernier. Mais mal ravitaillées, trop étirées, épuisées par leur campagne, les lignes yankees cèdent.



20 000 hommes et leur matériel, largement plus qu'une division, sont pris au piège, encerclés sur trois coté par les confédérés, acculés au fleuve de l'autre. Jubilant, le Général Norris ordonne la curée, plus de 15 000 Yankees sont tués, blessés ou prisonniers avant la fin de la semaine, les autres attendront la suite des combats.
Même pendant la Seconde Guerre du Mexique, les Etats-Unis n'avaient pas eu à souffrir de tels désastres.

De Californie, les nouvelles sont excellentes!
La campagne de San Diego approche de sa conclusion, et les manoeuvres des dernières semaines, préparatoires au siège de San Diego portent leurs fruits. San Diego est finalement isolée et assiégée, siège complété par le blocus et les bombardement d'une flotte britannico-mexicaine.
Sanguin, le Général Tuco Beneficio Pacifico Juan Maria Ramirez commence immédiatement les opérations d'investissement de la ville, soutenu depuis la mer par les canons des deux marines.
Les combats sont rudes, d'une nature inédite et inimaginable avant les batailles de Baltimore. Chaque cave, chaque maison, chaque quartier doit être nettoyé des défenseurs en vert de gris -et d'autres en uniforme des marines-. Et le jour de Noël n'y change rien...
Impitoyablement, les canons des Dreadgnoughts britanniques pilonnent les points de résistance ennemie. La ville n'est certes pas entièrement investie à la fin de la semaine, mais l'issue des combats ne fait plus de doutes. Les derniers yankees, retranchés dans le centre ville ne pourront plus faire grand chose pour empêcher le drapeau Mexicain de flotter à nouveau sur la ville. Au moins 20 000 Yankees, et leur matériel, sont déjà tués, blessés ou prisonniers.



Les pertes de l'Entente sont de façon surprenante légères, même si plusieurs bâtiments sont endommagés ou envoyés par le fond du fait du tir héroïque mais désespéré des artilleurs yankees des fortifications côtières.


Joyeux Noël, l'Entente!
__________________
Bon... J'ai peut-être fait quelques petites concessions...
Réponse avec citation