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Vieux 22/03/2008, 16h50
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Par défaut Preview de Europa Universalis : Rome.

http://www.jeuxvideopc.com/articles/...versalis-rome/

Citation:
Carthago delenda est *



Les Idées Nationales sont réparties dans cinq domaines : terre, mer, construction, religion et gouvernement.


Si le jeu propose potentiellement de jouer une cinquantaine de pays de l'époque, cinq d'entre eux présentent un réel intérêt en terme de conquêtes. Il s'agit évidemment de Rome, puis de son grand rival Carthage, suivi de l'Egypte, de la Macédoine et de l'empire syro-iranien des Séleucides. Sauf à jouer un scénario particulier parmi les neufs disponibles (ex : Guerre des Gaules, Guerres Puniques) une partie débute alors que Rome est en plein conflit pour le contrôle du sud de la péninsule italienne. Ce premier affrontement, assez simple à jouer pour le romain, permet de marquer le début de l'ascension impériale. La suite de l'Histoire sera désormais beaucoup fonction de vos choix.

Au niveau des principaux mécanismes, Europa Universalis Rome ne diffère donc que peu de Europa Universalis 3. L'interface est quasi identique et la logique est la même. Vous dirigez un ensemble de province qui vous fournissent revenus, troupes, ressources, et il va vous falloir optimiser l'unité de votre territoire tout en vous étendant, au détriment de vos voisins fussent-ils civilisés ou barbares. Si il est possible par le biais de la négociation de temporiser avec les principales grandes puissances, même si tôt ou tard la guerre sera inévitable, en ce qui concerne les barbares vous serez confrontés à une multitude de tribus.
Adeptes de la politique de la sourde oreille, il ne vous sera pas directement possible de les coloniser. Pour ce faire, il vous faudra généralement attendre que celles-ci se décident à migrer vers des terres plus riches, telles les votre. Si besoin, quelques cohortes suffiront à stimuler l'apparition d'une horde, permettant en somme d'engager le dialogue et de prendre une forme d'initiative sur vos futurs agresseurs. Une fois la horde défaite et les esclaves envoyés garnir les rangs de vos industrieuses provinces, vous pourrez alors entamer un processus de colonisation.

Au sujet de la production, celle-ci dépend essentiellement de votre population, puis de vos avancées technologiques et des bâtiments spéciaux en découlant (ex : un forum permet d'avoir plusieurs routes de commerce). Dans EU Rome, votre population se subdivise en trois catégories. Primo, les esclaves qui sont à la source de vos revenus financiers. Deuxio, les hommes libres qui représentent les artisans et votre « réserve militaire ». Tertio, les citoyens qui s'occupent surtout votre capacité de recherche scientifique. Les régions barbares, en plus d'offrir de vastes territoires et ressources à saisir, offrent donc aussi une intéressante alternative pour faire progresser votre démographie. Sinon il vous faudra compter sur la fertilité de votre peuple, et donc être patient sauf à s'en référer aux dieux.

* Il faut détruire Carthage

Religion, commerce et guerre


L'interface offre plusieurs filtres pour afficher tels ou tels types d'informations. Au survol de la souris, des infobulles fournissent plus de détails.


Le jeu intègre bien sur les nombreuses religions de l'époque comme facteur à prendre en compte pour consolider votre puissance. En plus des paramètres d'intégrations, la religion se traduit ici sous la forme de présages pouvant être invoqués par le biais de sacrifices. Les voies du divin étant ce qu'elles sont, quelque soit le panthéon, le résultat n'est toutefois jamais garantie. Évidemment, meilleurs sont les grands prêtres et les temples, meilleure sera la dévotion et les chances de succès. En cas d'échec, ce sera le revers de la médaille et il vous faudra subir un résultat inverse à celui escompté.

Dans EU Rome, le commerce est presque un jeu dans le jeu. Dans le monde civilisé, vous avez à gérer les échanges de chacune de vos provinces, soit entre elles, soit par le biais de la diplomatie avec vos voisins. Chaque accord de commerce génèrera des revenus, fonction de la distance, et chaque ressource fait bénéficier une province d'un bonus particulier ou d'une capacité de production. Le fer permet de produire de l'infanterie lourde, le bois permet de produire des navires et des archers, la pierre de renforcer les murailles alors que le grain augmente la croissance de votre population. En conséquence, le jeu commercial ne se limite pas qu'à une simple mécanique financière mais permet d'influer sur le déroulement des évènements en plus de dicter certaines priorités stratégiques.

Au registre de la guerre, EU Rome propose une simplification du système. Essentiellement, Paradox a fusionné les deux phases d'attaques (distance et corps à corps) en une seule, les unités pouvant tirer offrant désormais un bonus aux unités au contact.
Au niveau maritime, en guise de navire vous n'aurez que des galères, ce qui suffit amplement pour établir un embargo comme pour combattre une flotte adverse ou établir une invasion. Coté terrestre ce sera surtout l'infanterie lourde ou légère (de la légion à la milice en passant par les auxiliaires) qui dominera, soutenu par archers et cavaliers, et bien sur les fameux éléphants de guerre. Indépendamment des unités, toute la différence se fera au niveau du moral (équivalent de l'entrainement), de vos généraux / amiraux, du choix du terrain (semi-aléatoire du fait de la mixité des terrains) et de vos avancées technologiques. Un brouillard de guerre vous empêchera aussi de voir au delà d'une région autour de vos troupes et territoires.
Je sent que cette nouvelle va faire plaisir a pas mal de monde.
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