Discussion: AAR Lithuanie
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Vieux 02/07/2008, 13h58
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Azul Mortal
 
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Chapitre VIII : Une belle citadelle.

Le siège de Marienburg :

1303 de l'ère chrétienne, le siège de la citadelle de Marienburg se poursuit. Une immense armée s'est positionnée sous ses murs. Je rejoint la tête de mes troupes pour prendre le commandement de l'assaut. A mes côtés, le Prince Svarnas et Kestutis , nous formons la seule cavalerie avec nos gardes respectives. L'armée est constituée d'arbalètriers lettons, de lanciers Tatares et Estoniens. Les Samogites sont aux échelles prets à en découdre sur les murailles, tandis que les Sudoviens pousseront les béliers sur la seule porte accessible de la citadelle. En effet, cette dernière est complètement entourée de douves infranchissables, seule une petite portion présente une faiblesse. Que nous exploiterons. Enfin, je dispose d'une unité de Samogites d'élite, les élus de Giltine, la déesse de la mort, armés de marteaux de guerre. Ces troupes incomparables pourront sans mal tenir tête aux fameux Ritterbruders teutons.

La première vague d'assaut se heurte à une résistance farouche. Les Samogites essuient de lourdes pertes en montant sur les murs. En bas des échelles, des chevaliers du Christ livoniens tentent une charge. Non loin, une sortie des halbbruders à pied leur permet d'incendier le bélier des Sudoviens. Ce premier assaut est un échec.


Mais le Prince Svarnas va faire changer le cours des évènements. De sa propre initiative il s'élance vers les chevaliers teutons et les occis promptement. A sa suite, des renforts sudoviens et estoniens intensifient la lutte au niveau de la porte. En sortant pour détruire le bélier, les Halbbruders ont bloqué la porte avec les débris du bélier. Désormais, ils luttent jusqu'à la mort le temps de dégager la porte et de pouvoir la refermer. Nous ne leur en laisserons pas le temps.
Du haut des mâchicoulis, l'ennemi déverse de l'huile bouillante sur les braves Sudoviens. Le Prince Svarnas mène l'assaut avec brio, il démontre à toute l'armée qu'il mérite son titre plus qu'aucun autre. Il sera le premier à franchr la porte de la citadelle.


Les brumes s'épaississent autour de Marienburg, du camp de siège je n'arrive plus à distinguer les combats sur les murs. Mais bientôt plus aucun bruit, plus aucun cri ne nous parvient du haut des remparts. Tous les assaillants samogites ont été tués. Du moins c'est ce que nous pensions avant d'en voir apparaitre une poignée en haut des mâchicoulis. Ils avaient réussit à s'emparer des courtines et nos troupes pouvaient maintenant franchir la porte sans recevoir d'huile bouillante sur le crâne.
Une fois dans la première enceinte de la citadelle, les combats firent rage. Deux unités de lanciers teutons furent éliminés par les Sudoviens, mais des Ritterbruders couvraient la retraite de leurs frères d'arme. Contre ces chevaliers hors norme les Sudoviens ne pouvaient rien. A ce moment là, les élus de Giltine étaient sur les remparts en train de tuer quelques paysans teutons fuyards. Ils descendirent dans l'enceinte pour en découdre avec les Ritterbruders. Le choc entre ces guerriers d'élite fanatiques restera gravé dans les livres d'Histoire comme la lutte symbolique entre nos deux mondes.


Pendant que ces fantastiques guerriers s'envoyaient mutuellement devant leurs dieux respectif, le reste de l'armée commençait l'assaut de la deuxième ligne d'enceinte.
Alors que les Ritterbruders commençaient à faiblir, des chevaliers Halbbruders tentèrent une charge courageuse pour tenter de les sauver. Mais d'une part les Ritterbruders étaient déterminés à mourrir sur place, d'autre part, la charge fût engloutie sous le flot des Lithuaniens qui n'eurent aucune pitié ni aucune compassion envers cet acte de courage.
Nos hommes venaient de s'emparer de la deuxième ligne de murs d'enceinte.

L'ennemi s'empressa d'évacuer la deuxième enceinte dès qu'il vit nos arbalètriers en place sur le chemin de ronde. Sage décision, ils évitaient ainsi de se faire mitrailler depuis les murs. Au lieu de celà, à l'abri derrière leur dernière ligne de défense, c'est eux qui nous lançaient leurs projectiles, nous infligeants des pertes conséquentes.
Un groupe de Tatares poussa un bélier dans les ruelles de l'immense citadelle pour ouvrir une brèche sur les arrières moins défendus du donjon. Mais les Teutons s'en aperçurent et le Groskomtur Tancred en personne tenta une sortie pour les intercepter. Ce nouveau Grosskomtur de l'Ordre a une réputation d'homme cupide et suspicieux, mais au combat il ne manque pas de bravour. Celà lui sera fatal...


Petit à petit, les forces lithuaniennes prennent position pour s'emparer de la dernière ligne de défense. Des échelles et un autre bélier ont été amenés en renfort pour l'assaut final.
Un échange de tirs s'est établit entre nos arbalètriers lettons disposés sur la deuxième muraille d'enceinte et les arbalètriers livoniens ennemis installés sur la dernière ligne d'enceinte.

De mon côté, je profite de la brèche effectuée par le belier de la porte nord pour m'y engouffrer avec quelques lanciers tatares et estoniens.
Et avec les Samogites grimpant sur les échelles de sièges, c'est un assaut général auquel doivent faire face les derniers défenseurs teutons, privés de leur chef.
Les Samogitiens tombèrent nez à nez avec des Ritterbruders. Malgré leurs bravoure, mes hommes ne faisaient pas le poid et une fois encore, les élus de Giltine vinrent à la rescousse. Leurs marteaux de guerre s'abattaient furieusement sur les casques ailés des défenseurs qui diminuaient rapidement en nombre. Ils abandonnèrent les remparts pour se réfugier sur la grande place du donjon.


La porte nord était totallement sous contrôle et j'appelait le Prince Svarnas et Kestutis. La porte sud venait également de tomber et le reste de mes troupes s'y introduisirent.
Les derniers défenseurs se retrouvèrent encerclés sur la place du donjon, prêts à défendre chèrement leurs âmes impures.


Une lutte sans merci s'engage avec les chevaliers teutons. Ils ne défendent pas seulement leur vie, mais également une superbe citadelle militaire, le coeur de l'Ordre Teutonique.
Les premières charges furent un échec. Mes hommes, blessés, épuisés par les combats prirent peur devant ces chevaliers déterminés et aguerris. C'est pourquoi seuls nos propres chevaliers étaient à la mesure de ce combat. La lutte s'engagea entre Halbbruders et Zslatchas de la Garde. Les pertes furent très lourdes parmis la garde de Svarnas, et il fût près d'y perdre la vie. Avec mes propres gardes Zslatchas, les meilleurs d'entre tous, je me chargeait des Ritterbruders.
Pendant ces féroces combats, les arbalètriers avaient pris positions dans le donjon et tiraient sur les Teutons isolés restés en arrière.
Lorsque tout fût finit, je descendit de cheval et m'avança jusqu'à la salle du trône. Au dessus, était érigé une immense croix en pierre sculptée représentant le Christ. Je saisi un marteau de guerre que me tendit un élu de Giltine et le brandit au dessus de ma tête. Dans un grand cri de rage j'abatti l'effigie du Dieu des Chrétiens dans un formidable coup de butoir. Marienbourg était tombée. La citadelle portera désormais mon nom : Edivygrad.

Et quelle citadelle ! Cette fortification aux proportions monumentales regorgeait de merveilles. Ses forges devaient sans doute être les plus grandes et les plus réputées au monde. Ici, siègeait la guilde des forgeurs d'épées, et l'on y fabriquait les lames les plus tranchantes, celles qui avaient fait tant de morts dans nos rangs. Je me fit forger une épée digne de mon rang, avec un pommeau en or.
Nous y découvrâmes également une bibliothèque renfermant de grands savoirs. En particulier l'alchemie d'une certaine poudre noire qui explosait. Dans un atelier adjacent à la bibliothèque, nous découvrîmes un prototype d'arme inédite : un grand tube en fonte pouvant vraisemblablement projetter de lourds projectiles en fer à l'aide de la poudre explosive.
Quoiqu'il en soit, cet engin n'a jamais été mis en service par l'Ordre. Sans doute a t'il été jugé trop démoniaque.
La nouvelle garnison lithuanienne s'employa consciencieusement à détruire tous les symboles chrétiens. Quant aux élus de Giltine, ils s'empressèrent d'ériger un autel à leur déesse pour la remercier d'avoir emporté avec elle les terribles Ritterbruders qui avaient tué tant d'entre eux. Ils la remercièrent également pour ceux d'entre eux qui furent emmenés par la déesse, car il n'est point de meilleur mort en ce monde que de mourrir pour son Dieu... et son Grand Duc !


1304 de l'ère chrétienne.
Je me rend compte que les Polonais ont été malins. Je croyais qu'ils allaient s'affaiblir alors qu'ils assiègeaint Marienbourg mais ils avaient finallement levé le siège pour laisser mon armée s'affaiblir contre la citadelle. Et de fait, les pertes furent lourdes durant la bataille. Et désormais une armée polonaise en provenance de Dantzig mettait le siège devant les portes de Mindaugrad. Le Prince Svarnas eût tout juste le temps de rejoindre la ville pour en organiser la défense.

Dernière modification par Tovi ; 02/07/2008 à 21h04.
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