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Vieux 02/08/2005, 23h16
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And conquer peace for dixie!


Southrons, hear your country call you!
up! Lest worse than death befall you!
to arms! To arms! To arms! In dixie!
lo! The beacon fire's lighted!
let our hearts be now united!
to arms! To arms! To arms! In dixie!

Chorus
advance the flag of dixie!
hurrah! Hurrah!
for dixie's land we'll take our stand
to live or die for dixie!
to arms! To arms!
and conquer peace for dixie



La crise du Panama avait été soudaine pour un public non averti. En quelques jours, les Etats Unis et les Etats Confédérés étaient passés du statut de voisins s'ignorant superbement (il n'y eut aucune relation diplomatique significative entre les deux Etats entre l'indépendance Confédérée et l'affaire du Panama) à celui d'ennemi.
Au Sud, la pensée de certains selon laquelle "Le Panama ne [vallait]
pas une guerre" fut vite remplacée par le patriotisme. La Guerre n'était pas pour le canal, c'était la revanche Yankee tant redoutée, il fallait aller se battre pour la Confédération une nouvelle fois.
Les choses étaient pourtant bien différentes, et la simple étude des forces à la déclaration de guerre démontre bien que les craintes Sudistes de revanche qui avaient notamment conduit à la politique d'expansion des forces militaires sous le Président Maxwell étaient peu fondées.



L'Armée Confédérée pouvait en ce mois de décembre 1904 aligner près de 500 000 soldats de métiers, dont une majeure partie au sein des "Etats historiques", directement en mesure d'affronter l'ennemi. Le potentiel mobilisable s'élevait à près d'un million cinq cent milles hommes. En trois mois, la Confédération pouvait donc aligner deux millions de Soldats. De leur côté, les Etats Unis disposaient de 100 000 hommes certes remarquablement entrainés, mais dispersés le long des frontières. Le potentiel mobilisable devait tourner aux alentours de deux ou trois cent-milles hommes. Rapidement, le gouvernement confédéré fit le choix de ne pas recourir à la mobilisation. Il semblait inutile de convoquer sous les armes deux millions d'hommes, deux millions de travailleurs qui manqueraient cruellement à la Confédération.
L'Etat-major Confédéré avait un plan: offensive à outrance afin de gagner le plus d'avantages possibles avant que l'Union ne puisse réunir trop de forces et repousser les Confédérés ou à tout le moins, stopper leur avance. Sur le plan militaire, le Johnny reb de 1903 ne diffère guère (tout comme Billy Yank) de son père de la Guerre d'Indépendance. L'uniforme est resté le même (conservatisme et admiration pour le glorieux vainqueur/vaincu aidant), tout comme souvent les conceptions tactiques. Par contre, fusils à culasse mobile, mitrailleuses et canons à tir rapides ont remplacés les armements de la guerre de Sécession et promettent des combats d'une violence inouïe.

Les premiers combats terrestres vont se dérouler, une fois de plus, sur le vieux champ de bataille de Manassas. Les Yankees, ayant franchi la frontière, vont y être rejoins par les 60 000 hommes stationnés en Virginie.



En quelques heures, la division Nordiste malgré tout son courage va être anéantie, et déjà, les forces Confédérées peuvent avancer sur Washington qui tombe le 7 janvier 1905.



A l'est aussi, courageusement, les Nordistes lancent aussi leurs troupes à l'assaut de la Confédération. Les Sudistes sont certes moins nombreux sur ces frontières, mais tant à Kansas City qu'à Santa Fe, Billy Yank ne pourra vaincre des Confédérés retranchés et, la plupart du temps, plus nombreux.
Sur mer, les marins Confédérés prirent rapidement l'avantage et purent ainsi mettre le blocus devant les côtes Yankees. La situation était l'inverse de celle de la guerre d'indépendance pendant laquelle les forceurs de blocus devaient éviter une marine Yankee toute puissance. La montée en puissance de la marine Confédérée grâce à ses Dreadnought s'avérait être une réalité.


Bataille navale au large du Maryland. Malgré leur infériorité numérique, les navires Confédérés anéantissent la flotte ennemie sans dommages majeurs.

Au nord Est, la prise de Washington avait ouvert les portes du Coeur des Etats Unis: la Nouvelle Angleterre. A l'Ouest, si les Confédérés progressaient vers l'Illinois, ils échouèrent à percer les lignes, parfois avec de très lourdes pertes comme à la bataille d'Albuquerque.
Après deux mois de combats, la victoire sur le sol des Etats Unis pour les Confédérés était évidente.


Situation après deux mois de guerre. Les troupes Confédérés progressent dans le Nord et le Nord Est sans rencontrer de résistance.

Sur le théatre des Caraïbes et centre-américain, ce mois de février se remarqua par la première victoire politique sur les petits alliés des Etats Unis: les troupes Confédérées avaient pris le contrôle de ce qu'il restait du Guatemala, rattachant ces territoires à l'Etat du Guatemala, membre de la Confédération.



Dans le même temps, les divisions Sudistes progressaient au Honduras, s'emparant de la capitale de ce satellite des Etats-Unis. A Haîti, les forces Dominicaines de la Confédération engagaient le combat contre une armée Haîtienne solide et entrainée par les Etats-Unis.



Sur la frontière nord, la progression continuait en ce mois de février:
Cleveland et Springfield tombaient sans résistance, tout comme Indianapolis ainsi que la Virginie Occidentale. Les avant-gardes de la Confédération approchaient de même de la grande ville du Nord Ouest: Chicago.
Seul point noir sur ce tableau, les Yankees résistaient toujours avec acharnement dans l'ouest, usant à merveille le terrain et leurs officiers compétents. L'Etat-major conçut alors un plan déstiné à progresser sur ce terrain: un débarquement sur les côtes Californiennes en profitant de la supériorité maritime totale des Etats Confédérés ainsi que des nombreuses troupes basées dans le Pacifique.
Par contre, la progression continuait dans le nord Est: harrisburg, Philadelphie, Pittsburgh passent au mois de mars sous le contrôle de la Confédération.
Ce même mois, les forces Haïtiennes, magré leur courage, sont vaincues.
Haïti rejoint à son tour la Confédération; tandis que Chicago tombe tout comme Cincinnati et que New york est atteinte par les avant garde de la Confédération.


Soldats Confédérés, en marche dans le Nord Est.

New York tombe le 3 avril. Quelques jours plus tard, le débarquement sur les côtes Californiennes débute.


La marine de l'Union va lancer une dernière sortie, un chant du cygne, en ce printemps 1905. Malgré leurs nombres, les bâtiments Yankees, surclassés technologiquement sont tous coulés.



Rien n'arrête l'armée Confédérée dans le Nord est: Boston est atteinte.
Et pourtant, un événement militaire passé inaperçu ve changer le visage de la guerre. Le 14 avril, des francs tireurs attaquent une colonne Confédérée Binghamton. Rapidement défaits, ils n'en donnent pas moins le signal de la guerre populaire. Partout, de nombreux maquis s'organisent. New York, Philadelphie, Cincinnati suivent rapidement l'exemple. Les forces confédérés se trouvent avec plus de 50 000 hommes sur leurs arrières, les cavaliers chargés de maintenir l'ordre sont débordés, d'autant plus que nombre de ces insurgés sont des soldats de métiers. La progression doit être stoppée afin de pacifier les territoires occupés. Heureusement, la progression en Californie et la conquête du Honduras masquent ces échecs.



Non seulement l'armée Confédérée doit affronter des soulèvements massifs, mais en plus ses espions confirment la montée en puissance de l'armée de l'Union, malgré les nombreux territoires passés sous contrôle Confédéré. 50 000 hommes se forment dans le Maine et se préparent à attaquer les Confédérés en Nouvelle Angleterre.


Soldat Confédéré au repos.

Des premiers contacts diplomatique sont pris: la Confédération offre la paix contre une indemnité de guerre et la Virginie Occidentale. Les Etats-Unis refusent, espérant non seulement l'épuisement de l'armée Confédérée, mais aussi le succès de leur offensive vers New York lancée fin Juin. Les 60 000 hommes du général Henry vont affronter les six divisions affaiblies par plusieurs mois de campagne du général Confédéré Robe.



Première bataille de grande échelle de la guerre, la bataille de New York fut terriblement sanglante (de part les tactiques employées par les deux camps, inadaptées aux armements modernes) et longtemps indécise.



Situation militaire à l'été 1905


Devant la fin de l'offensive et le soulèvement massif du Nord Est, l'Etat major se pose la question de la mobilisation, mais le gouvernement refuse catégoriquement. Les contacts diplomatiques vont reprendre de plus belle, tachant de venir à bout de l'obstination Yankee.
A l'ouest, le statut quo est de mise, même si les forces débarquées en Californie progressent sans rencontrer de résistance. Ailleurs, les Confédérés doivent faire façe aux soulèvements.


Soldats Confédérés affrontant des partisans.

Fin aout, des insurgés, conjuguant leurs efforts avec l'armée Nordiste parviennent même à reprendre New york, le Nord Est est à feu et à sang.



New York doit être reprise, après une sanglante bataille.


Ce début d'automne n'est donc pas reluisant pour la Confédération. Certes, elle tien toujours d'importantes parties du territoire de l'Union, mais cette dernière oppose maintenant une résistance conventionnelle et insurectionnelle terriblement génante. Il devint évident que la situation ne pourra pas être débloquée sans le recours à la mobilisation, que refuse le gouvernement Confédéré tant que la Confédération ne sera pas menacée dans son intégrité. De même, l'opinion au départ enthousiaste n'aurait guère compris le recours à la conscription alors que les Soldats du Sud occupaient autant de territoires.
Heureusement, la lassitude s'installe aussi chez l'Union. Les milieux d'affaires veulent mettre fin à une guerre visiblement perdue. Seuls les militaires et une partie de l'opinion refusent toute concession aux Confédérés.
Rassemblant leurs forces, les Confédérés lancent quelques offensives dans la Nouvelle Angleterre, parvenant à reprendre Boston et Concord aux Nordistes. Dans le Nord Ouest, Chicago a été repris par les insurgés Yankees, assistés là aussi des soldats de métiers et des conscrits de l'Union.


Nouvelle offensive en Nouvelle Angleterre.

Les positions des deux armées se figent peu à peu. L'Union ne parvient guère à reprendre ses territoires. La Confédération, de son côté, ne pourra pas obtenir plus que ce qu'elle tient déjà sans recourir à la Mobilisation, ce qui serait économiquement et politiquement particulièrement difficile.
Le 30 novembre, une nouvelle ouverture est envoyée à l'Union.



De façon surprenante, les Yankees acceptent les propositions Confédérées. Après quasiment un an de guerre, les armes se taisent.
La victoire Confédérée dans la guerre du Panama (ce dernier est d'ailleurs totalement resté à l'écart des combats. De même, le surnom de "2ème guerre d'indépendance" fut vite abandonné vue la facilité de la progression Confédérée) est indéniable. La Confédération gagne la Virginie Occidentale et une partie des provinces Californiennes de l'Union, sans oublier la reconnaissance du changement au Panama et de l'annexion des Satellites des Etats-Unis.



Le retour des troupes (épuisées...) est triomphal, même si c'est plus le retour à la paix qui est célébré. Les Etats-Unis ont été humiliés et la Virgine Occidentale récupérée (c'était oublier que cette partie de la Virginie fut ignorée pendant les 40 ans d'indépendance précédent la guerre; ce fut se rappeller bien opportunément les "provinces perdues").
Mais l'important était sauf: la Confédération était toujours là, et victorieuse!

If the loved ones weep in sadness,
victory shall bring them gladness;
to arms! To arms! To arms! In dixie!
exultant pride soon banish sorrow;
smiles chase tears away to-morrow.
to arms! To arms! To arms! In dixie!

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Bon... J'ai peut-être fait quelques petites concessions...
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