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Vieux 02/08/2005, 23h16
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Le Roi Coton règne mais ne gouverne pas.


La deuxième décennie d'indépendance de la Confédération avait vue la plus grande participation de cette dernière sur la scène mondiale, ou à tout le moins, dans l'hémisphère Américain. La Confédération avaient maintenant des intérêts non seulement dans les Caraïbes, mais aussi dans le Pacifique, et il n'est guère surprenant que la politique de colonisation à travers l'Océan devint une priorité pour le gouvernement de Richmond.
Au mois de septembre 1883, les Etats Confédérés annoncèrent leur souveraineté sur les îles de Wake et de Midway.


Prise de Possession de Wake.

Une telle expansion était en effet de la plus haute importance pour le gouvernement Confédéré. La possessions des îles du Pacifique permettrait de couvrir les Philippines d'une agression quelconque (bien évidement Yankee) venant de l'Ouest en formant autant de postes avancés.
Le mois suivant, les navires Confédérés arrivèrent en vue de l'archipel Hawaï, n'ayant guère le choix, le gouvernement du Royaume de Hawai céda aux marins Confédérés. Sur Hawaï, possession stratégique faisant façe aux côtes Californiennes, flottait à présent le State Flag Confédéré.



La prise de Hawaï marqua la fin temporaire de la prise de possession Confédérée d'îles du Pacifique afin de sécuriser la route des Philippines.
L'extérieur n'était pas tout, et la Confédération se faisait alors remarquée par la vivacité de sa vie intellectuelle. Le développement de la philosophie analytique et de tous les développements l'entourant entrainèrent un accroissement remarquable du prestige de la Confédération aux yeux du monde. Et rapidement, ce dynamisme intellectuel se répandit dans les domaines littéraires ou encore artistiques: la Confédération fut le berceau de la philosophie individualiste, du rationalisme ou encore de la Littérature et de la musique impressionniste. Le tout en quelques années.


Aperçu du dynamisme intellectuel de la Confédération.

Et le dynamisme n'était pas qu'intellectuel. Hanté par la crainte d'une vengeance de l'Union, le gouvernement du Sud encourageait toujours le développement de l'industrie. Le terrifiant retard en voies ferrées qui était celui des Etats Sudistes à l'indépendance tendait à se combler. Tout au long des décennies 1880 et 1890, l'un des principaux postes de dépenses du gouvernement confédéré fut l'amélioration technique du réseau ferré, ainsi que l'expansion du kilométrage. Cette révolution du transport permit une bien plus grande production, et donc un accroissement des revenus de la Confédération. Cette tendance gouvernementale à l'interventionnisme ne fut guère troublée par la perte du pouvoir par le parti Whig aux élections de janvier 1886, sous le président George Washington Custis Lee, ancien général pendant la guerre d'indépendance. En effet, le parti "democratic", représentant privilégié des employés et autres classes symboliques de la société industrielle chassa le vieux parti whig, représentant les intérêts ruraux. Une page politique se tournait, ce qui amenait certains, tel un candidat whig battu, à se demander "où est donc passé l'esprit si caractéristique du Sud?".


Le président Curtis Lee, sous lequel eu lieu le tournant politique.

A l'étranger, l'Union était toujours en guerre au Mexique et semblait s'y enliser, non du fait de la résistance Mexicaine mais du fait des distances et de l'obstination Mexicaine a refuser la Paix. Inquiet d'une éventuelle prise de contrôle totale du Mexique par les Nordiste, ce qui eut été une catastrophe stratégique pour la Confédération, le gouvernement de Richmond forma le projet de prendre pied en Amérique Centrale, afin de prendre à revers un éventuel Mexique nordiste. En même temps, la Confédération décida enfin de se donner les moyens de ses ambitions navales et étrangères. Le premier chantier naval moderne, pour Vapeurs, ouvrit au Texas.



Le 11 octobre 1886, sous un prétexte falacieux, le gouvernement Confédéré décida d'intervenir au Nicaragua.



Le gouvernement du Nicaragua ne tenta guère de résister, seule une tentative eut lieu, au mois d'avril 1887, qui fut rapidement balayée par les soldats en gris. Le Nicaragua dut accepter les conditions Confédérées: l'ensemble du pays, à l'exception de la capitale et de sa région qui devenaient une "ville libre", passa sous le contrôle politique des Confédérés et immédiatement, fut admis en tant qu'Etat au sein de la Confédération.
La colonisation dans le pacifique repris d'ailleurs en cette fin de décennie 1880, avec l'acquisition des îles Polynesiennes ainsi que de Tahiti.



Ce nouvel accroissement de l'activité Confédérée ne fut sans doute pas sans influence sur la décision des Etats-Unis de signer la paix avec le Mexique et de laisser ce dernier se débattre dans les affres de la guerre civile.
Quoi qu'il en soit, une voix se fit entendre une dernière fois en 1889. Avant de mourir, le Président Jefferson Davis mis en garde la Confédération contre l'aventurisme à l'étranger et conseilla vivement de protéger avant tout ce qu'il y avait de plus cher: l'indépendance de la Confédération. Jefferson Davis s'éteignit le 8 décembre 1889.


La tombe du Président Davis

Comme lors de la mort de Lee, dix ans plus tôt, l'émotion populaire fut immense. Une foule innombrable accompagna le président dans sa dernière demeure.

Le cortège funèbre, à travers la nouvelle Orléans, du Président défunt.

Malheureusement, si une partie du message d'adieu du président put être respecté (celle relative à la prospérité), celle relative à l'étranger ne pourrait guère l'être. Alors que la Confédération enterrait Jefferson Davis, comme par bravade, les Etats-Unis renversèrent le gouvernement du Salvador et en firent un Etat client.
L'engrenage de la lutte d'influence était lancé. Quelques semaines plus tard, au mois de février 1890, la Confédération appliqua la recette qui fit ces preuves au Nicaragua contre le Honduras. Au mois de Juillet, l'ensemble du pays, à l'exception de la capitale et d'une province cotière, fut rattaché à la Confédération. La riposte du Nord ne tarda guère: à l'automne de la même année, ce qui restait du Honduras devint un Etat Satellite des Etats-Unis, assorti d'une alliance défensive. Indéniablement, le mouvement était lancé. Dans le courant de l'année 1891, le président Curtis Lee encouragea la politique d'expansion en Amérique centrale: une bonne partie du Guatemala et le Costa Rica devinrent, bon gré-mal gré des Etats Confédérés, tandis que la capitale du Nicaragua fut absorbée.
En même temps, la Confédération, souffrant toujours d'un complexe d'infériorité vis à vis des Etats Unis, se lança dans une politique de rapprochement avec l'Empire Britannique dont l'alliance permettrait de compenser le déséquilibre économique régnant entre les deux républiques américaines rivales.
Le président Augustus Emmet Maxwell, succédant à Curtis Lee, était par contre désireux de calmer le jeu en Amérique Centrale. De toute façon, la situation était à présent bloquée: à son tour, le Guatemala devint un Etat fantoche des Etats Unis. Un changement de la situation politique dans le région entrainerait la guerre, ce que ne voulait pas Maxwell.
Avec la finalisation de l'expansion dans le Pacifique, le développement économique et militaire redevint la priorité.
De nouveaux centres industriels apparaissait au sein de la Confédération, telles que les Aciéries du Kentucky, les distilleries de Floride ou encore les chantiers naval de Caroline du Sud.


Aciérie au Kentucky

La décennie 1890, et le mandat du Président Maxwell, fut celle de la montée en puissance de la Confédération. Les effectifs terrestres augmentèrent de près de 90 000 hommes, tandis que les chantiers naval du Texas et de Caroline du Sud tournaient jour et nuit: à la pointe de la technologie, la Confédération, en avance même sur l'Angleterre, se constituait une flotte ultra moderne de Cuirassés renforcés de Destroyers.


Le CSS Jefferson Davis, premier Dreadnought Confédéré.

L'armée de Terre, elle, découvrait les mitrailleuses, les fusils à culasse mobile ainsi que les pièces d'artillerie à tir rapide.
De son côté, la diplomatie Confédérée réussit à se gagner les bonnes grâces de l'Angleterre. En 1893, cette dernière signa avec la confédération une garantie en cas d'agression. Deux ans plus tard, ce fut une alliance en bonne et dûe forme.
Le mandat du président Maxwell, calme sur le plan extérieur fut malgré tout bien rempli sur le plan militaire et diplomatique. Sans oublier que la Confédération continuait son développement économique, se hissant à la place de troisième puissance économique mondiale. Loin derrière, cependant, le grand voisin du Nord.

Le successeur de Maxwell, le Texan John Edwin Reagan put à loisir continuer la politique de son prédécesseur.


Le président Reagan.

A nouveau, la Confédération connaissait un boom intellectuel et économique. L'expressionisme se lançait à l'assaut de la Confédération et du monde, tandis que la deuxième révolution industrielle se profilait. Les premières raffineries ouvraient au Texas.



En Virginie, une usine d'armes ouvrit, afin d'offir à la Confédération une source propre d'approvisionnement, tandis qu'en Louisianne, les premiers jalons d'une industries menant à la fabrication d'artillerie lourde furent crées avec l'ouverture d'une fabrique d'engrais.
La prospérité économique Confédérée était alors suffisante pour que le gouvernement tente de mettre en oeuvre des prémices de redistribution, afin d'alléger la vie des plus démunis et aussi, objectif non avoué, d'attirer -enfin- un nombre important d'immigrants au dépends des Etats-Unis.


Lois Sociales de 1904 -et possessions Confédérées en Amérique Centrale-

Et pourtant, les nuages s'ammoncelèrent d'un coup. Depuis l'ouverture du Canal de Suez, l'idée d'effectuer le même genre de travaux dans l'isthme de Panama progressait. Au début de l'année 1904, les Etats-Unis encouragèrent une rébellion dans cette région, puis firent pression sur la Colombie pour que cette dernière accorde l'indépendance au Panama. Elle n'eut d'autre choix que de se soumettre. Pour la Confédération, ce changement était inacceptable. En tenant le Panama et son futur Canal, les Etats-Unis faisaient peser une menace intolérable sur les possessions Confédérées dans le Pacifique. Rapidement, le Président Reagan - et son successeur Beckinridge- préparèrent un coup d'Etat au Panama: il s'agissait de chasser les gouvernants inféodés aux Yankees et de les remplacer par des hommes dignes de confiance.



Ce fut chose faite début décembre 1904.
Les Etats-Unis ne l'entendaient pas de cette oreille et lancèrent un ultimatum au gouvernement de Richmond: il exigeait le retour à la situation antérieure.
Inacceptable pour le gouvernement de Richmond qui répondit par une fin de non recevoir.
En effet, il était devenu évident pour le gouvernement Confédéré que la guerre devait éclater, sans quoi la Confédération perdrait le Panama, mais aussi la face.
Le 3 décembre 1904, l'état de guerre devint officiel entre les Etats-Unis d'Amérique et la Confédération.



La Confédération au déclenchement de la Guerre pour le Panama.
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Bon... J'ai peut-être fait quelques petites concessions...
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