Discussion: Alicia Valdanan
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Vieux 25/11/2007, 00h01
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Chapitre VIII. L’île des prisonniers



Comme ils s’entendent si bien, une fois arrivés au temple caché, je les laisse discuter et pars en éclaireuse : la secte m’accueille à bras ouverts, d’ailleurs toutes les jeunes et jolies femmes sont toujours les bienvenues ici . Je maîtrise assez rapidement les fondements de base de cette religion : les femmes se balladent entièrement nues et les mâles, vêtus de noirs, leur font boire des boissons qui augmentent leurs pulsions sexuelles, avant de les entraîner dans des alcôves pour communier et honorer leur maître à tous, Belphegor , qui apporte à ses fidèles vigueur et ardeur . Je ne m’attarde pas, Pia m’attend après tout, et vais trouver le grand prêtre du culte : « Alors, et ma récompense ? » « Te voilà enfin, heureuse mortelle. Pour toi, la récompense suprême : les chiens de l’enfer de notre maître Belphegor vont t’honorer à tour de rôle ! Profite en bien ! ». Il lève la main et me voilà enfermée dans une arène, les fidèles accourent et commencent leurs prières, puis 4 chiens de l’enfer surgissent du néant, la queue raide, et se rapproche de moi pour le rituel le plus sacré de la secte. L’idée ne me plait vraiment pas et je leur tape sur le groin , ce qu’ils n’apprécient guère.







Victoire ! Humilié, le grand prêtre invoque alors Belphegor en personne, mais le démon échappe à tout contrôle et massacre la moitié des cultistes , puis me téléporte de force.







Me voilà nue dans un lieu infesté de morts-vivants . Je ne perds cependant pas le nord .







Même les araignées sont des morts-vivants, c’est quand même étrange . De porte secrète en secrète, d’ombre en ombre, j’explore et découvre l’horrible vérité : je suis dans l’île des prisonniers. Au plus profond de ce lieu se trouve une faille importante entre le plan matériel et un autre plan, et une des conséquences de cette faille cosmique est que tout le monde, ici, une fois mort, se relève comme mort-vivant. Les Dorniens, qui ont l’esprit d’une perversité sans égale, ont décidé de profiter de la particularité des lieux. L’endroit est trop dangereux, je remonte récupérer Pia et Rizzen, via un portail de téléportation. Après de longues explications ( Pia a vu fuir les cultistes survivants, femmes nues en tête, alors quand elle me voit revenir dans la même tenue… ), nous repartons à trois : les morts-vivants, cette fois, ne sont plus évités, mais massacrés .



Puis c’est le tour des Dorniens, monstres sans scrupules à l’âme particulièrement abjecte. Leurs prisonniers, ils les tuent sitôt leur arrivée sur l’île ! Des zombis morts-vivants sont en effet moins coûteux à garder et pas de risque qu’ils se suicident. Leurs prêtres maléfiques ramène ces malheureux à la vie le temps de les interroger ( de les torturer abominablement pour être plus précis) puis les tuent à nouveau pour en refaire des zombis condamnés à une non-vie éternelle de souffrance. Ma douce Pia craque complètement et commence à paniquer : elle ne veut surtout pas mourir ici. Et elle a tant besoin de réconfort…







Je lui donne satisfaction puis, main dans la main, nous repartons : il nous faut apprendre ce que sont devenus Nathan et les autres. Comme ils ne sont pas parmi les prisonniers morts-vivants, il nous faut descendre toujours plus bas, vers cette faille cosmique source de cette ignominie. Des hordes de balrogs nous tombent dessus !







Après un combat acharné, au cours duquel le stock de potion a fort diminué, enfin, une agréable surprise :







Jacia, la sanguinaire membre de la guilde des voleurs de Betancuria. Les autres ne doivent plus être loin. Nous repartons tous ensembles et passons sur un pont en dessous duquel on aperçoit une étrange lueur.



Rizzen « Je me demande si c’est profond et ce qu’il y a en dessous. Les membres de ma race feraient tomber l’individu le plus inutile du groupe pour en avoir le cœur net »

Pia « Mais que voilà une bonne idée ! Allez, hop ! »







Alicia « Pia ! «

Pia « Je l’ai fais, je l’ai fais ! Comme c’était amusant ! ». Et ma tendre et douce de commencer une sauvage danse de joie, m’entrainant vite avec elle. Un peu déboussolée par son attitude, je me prends les pieds dans les siens et nous chutons toutes les deux en hurlant.



: Eclair lumineux : : Tonnerre qui gronde : : nuit noire :





A suivre





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