Discussion: Alicia Valdanan
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Vieux 24/11/2007, 23h47
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Chapitre VII. Retrouvailles



La mort dans l’âme, je quitte enfin cette ville maléfique, où j’ai tant perdu :



-Andren, Vico ( c’était lui ou moi ) et, surtout, ma douce Pia

-Tout l’équipement magique ou non que je leur avais fournis.

-Ma liberté


Retour dans les sombres tunnels d’Ombreterre : la connaissance qu’en a Rizzen est plus qu’impressionnante. Il m’emmène via des tunnels secrets ( me tire serait plus précis, la mort de Pia m’a mis un très sérieux coup au moral). Dans l’un d’eux, il m’enjoint de me taire car un puissant dragon noir rôde. Ah tiens oui, le voilà. « Je me souviens, j’en ai liquidé deux avec Pia… Bouhouhou, je veux retrouver mon Amour » « Mais silence enfin ! » « Piaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa ».







Ah ben mince, le dragon m’a entendu . Rizzen se précipite au combat, moi je plonge plutôt vers le trésor colossal du monstre ( je ne perds pas complètement le nord ). Les poches pleines, je me décide à partir : je trouverai bien mon chemin toute seule. Une main de fer s’abat alors sur mon épaule : « Quand je te dis de te taire, tu obéis, esclave ! ». Rizzen a tué le dragon… Seul . Il est vraiment trop dangereux. Je passe deux jours à le flatter et à le convaincre que, même si je suis armée et équipée, il reste 1.000 fois plus puissant que moi. D’ailleurs, je ne suis qu’une pauvre femme et lui un puissant guerrier mâle.


Rizzen se laisse convaincre ( stupide mâle ) et daigne alors me conduire chez Orval, le flagelleur mental qui m’a vendue à son ex-maison, mais en gardant mes biens. Mieux, il m’ouvre un chemin sanglant, à la pointe de son épée, à travers les gardes esclaves de l’Illithid. De façon étonnante, je retrouve des gardes Dorniens : que faisaient-ils ici ? Etaient-ils à ma poursuite ? Mais pourquoi pareil acharnement ? Il faudrait éclaircir tout cela un jour… Orval est liquidé et, joie suprême, je récupère mes armes, mon équipement, mon or… Et une note du flagelleur mental : quasi le même jour de ma vente, il a vendu au marchand Duergar que je connais déjà une jeune et jolie humaine pour la somme de 100.000 pièces d’or ( ah ouais quand même). Un espoir fou… Serait-ce Pia ? Vico et Rizzen m’auraient-ils mentis ?


Mon maître se laisse séduire par la possibilité de réaliser quelques belles ventes auprès de ce Duergar et nous repartons ( c’est un guide excellent, reconnaissons le). Et là…








Piaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !



Elle n’a même jamais mis les pieds dans la cité des elfes noirs et le Duergar son maître ne l’a jamais touché ( pas encore en tout cas). Après de longues discussions, je la rachète pour 120.000 pièces d’or ( le trésor du dragon a été bien utilisé).


Pia, me serrant très fort dans ses bras « Tu vas prendre soin de moi, maintenant que je t’appartiens ? Ben oui, parce que là, ce n’est pas cela : cela fait trois semaines que j’attendais que tu viennes me sortir de là… Et qui c’est ce mâle avec toi d’ailleurs ? »

Alicia « Mon Maître . Attend, je t’explique… »


Ma tendre et douce se laisse finalement convaincre ( mais bien plus difficilement que Rizzen) : tant que nous n’aurons pas rallié la surface, je me dois de jouer la servilité. Sans Rizzen, nous ne sortirons en effet jamais de ce labyrinthe où la trahison des nains ignobles nous a jetés.


Pia « Entendu pour la mise en scène… Mais s’il tente de te mettre dans son lit, je serai au regret de lui trancher la gorge immédiatement , quitte à passer le restant de mes jours dans ces tunnels… Avec toi naturellement »


Ouais ben, espérons que Rizzen gardera ses mains loin de moi, c’est sa tête qui est en jeux après tout . Fort heureusement, il ne semble pas avoir des vues sur moi : le lendemain à l’aube, en me découvrant entièrement sous les couvertures de Pia, aussi peu vêtue et serrée tout contre moi, il ne fait aucun commentaire.


Notre guide nous conduit de tunnel en tunnel et le bon air de la surface finit enfin par se faire sentir : la surface, enfin ! Alors que nous nous précipitons joyeusement, une horde d’elfes noirs nous prennent en embuscade ! Les vils ont bien choisis et le moment et l’endroit. Un combat titanesque commence, les drows sont sans pitié et menés par la propre sœur de Rizzen, une grande prêtresse de Loth. Le stock de potion fond comme neige au soleil, mais le bon droit est victorieux .



Le ciel bleu, le soleil, enfin ! Direction la ville la plus proche : Moonville. Mon Maître reste en retrait, entrer dans une ville humaine équivaut à un suicide pour un drow : il risque d’attendre mon retour assez longtemps . Après avoir cru perdre ma douce Pia, la joie des retrouvailles me décide à l’entraîner au temple de la ville. Le Grand Prêtre nous reçoit chaleureusement : « Officier à votre mariage, douce enfant ? Mais ce sera avec plaisir ! Qui est l’heureux élu ? Un natif de la ville ? » « Non, elle » « Que ? Sacrilège ! Jouet du démon ! Perversion ignoble ! » « J’aurais pu te prévenir qu’il te dirait cela… Si tu avais pris la peine de seulement me demander mon avis » « Euh, mais c’était une surprise… Alors, tu ne veux pas ? » « Union contre nature ! A l’encontre des lois divines ! Répugnant ! » « Mais si je veux ! Et j’ai même une idée pour arranger cela »







Parfait, c’est entendu. Je retrouve Nathan puis j’épouse Pia : nous serons unis pour le meilleur et pour le pire . « Créatures perverses et diaboliques, votre place est en enfer ! » « Kwaaaa ? Mais comment il ose parler de ma douce Pia ce curé ! «


Je pars vendre mon surplus de butin au magasin du coin et là le marchand Sioril me prend complètement par surprise : « Tu veux atteindre l’île des prisonniers ? Pour cela tu dois pénétrer dans le château de la ville, mais l’entrée est trop bien gardée. La tête de Rizzen tu dois m’apporter et t’aider je ferai ». Il est bien renseigné celui là . Enfin, puisqu’il le faut, c’est l’occasion de se débarrasser de mon « maître » . Malheureusement, ma douce Pia ne l’entend pas de cette oreille : ce serait un meurtre et elle ne saurait aimer une assassine. D’un autre côté, elle souhaite me récupérer aussi… Je finis par trouver une solution et vais trouver mon maître, lui apprenant que sa tête m’intéresse . Mais comme je suis généreuse et bonne de nature, je me contenterai de la tête de l’amant elfe noire de sa sœur qu’il gardait comme macabre trophée, que je fourgue aussitôt à Sioril contre des renseignements pour pénétrer dans le château puis me rachète auprès de mon maître ( cela m’a coûté cher, mais je le valais assurément ). La nuit, ma douce Pia m’exprime avec passion toute sa satisfaction…



Pour pénétrer dans le château de Moonville, il me faut tout d’abord récupérer deux clefs, selon les instructions de Sioril. La première se trouve dans le centre administratif Dornien de la ville, où l’accès m’est refusé. Pia se dénude entièrement et passe tranquillement devant les gardes médusés, se retourne, leur sourit puis leur lance langoureusement « Oooh ce que j’aime les hommes en uniforme ». La meute abandonne son poste et se précipite, Pia les entraîne à sa suite et je file à l’intérieur du bâtiment, confiante : ces balourds en armure lourde vont bien suer, mais jamais ils n’attraperont ma tendre et douce . Je me faufile de pièce en pièce, évitant les gardes, et tombe enfin sur l’administrateur en chef : mes mains agiles plongent dans ses poches et je repars ni vu ni connu avec la première clef. Enfin, il y a bien deux gardes qui me tombent dessus , mais je parviens à les liquider sans trop perdre de temps et quand leurs collègues déboulent, j’ai déjà pris la poudre d’escampette. A la taverne, je retrouve Pia, qui s’ennuie ferme : « Pourquoi est-ce toujours toi qui t’amuse ? » « Euh, c’était sérieux, j’ai même du me frayer un chemin vers la sortie à la pointe de mon épée. Et toi, ta ballade nue en ville ? » « Amusant, je le reconnais . Par contre, ces Dorniens devraient suivre un régime : rarement vu des patauds pareils. Ils n’arriveraient même pas à rattraper une poule »



Etape suivante : les casernes. Ils ont besoin d’une soubrette, je me propose et laisse Pia se morfondre à la taverne. Je nettoie les sols sous l’œil inquisiteur du sergent, je lave à grande eau et passe avec ma raclette : il ne cesse de me surveiller. Serait-ce parce que j’ai oublié de mettre des sous-vêtements sous ma très légère robe ? En tout cas, le pervers finit par craquer et, haletant, m’invite à monter à l’étage, interdit pourtant aux soubrettes. Je le suis en riant et en m’accrochant à son bras robuste puis, une fois en haut, PAN sur la cafetière . Voyons, voyons, explorons un peu les lieux. Ah oui, je vois, interdit aux soubrettes







Le bureau du général en chef des Dorniens ! Je fouille et trouve la clef pour laquelle je suis venu. Une voix terrible se fait alors entendre : le général, épée au poing ! « Ooooh, vous m’avez fait si peur, général. C’est le sergent qui m’a envoyée ici, pour nettoyer. Etes-vous satisfait ? Si non, que puis-je faire pour service ? ». L’homme rengaine son épée, rassuré : « Une aimable attention de mon sergent ! Sur le bureau, je vais te prendre là, vite ! A poil ! ». J’obtempère et le mâle excité abaisse son pantalon : coup de pied dans la figure, roulade habile et je file ventre à terre . La garnison passe vite à la traque, mais des femmes nues, ce n’est semble t-il pas cela qui manque dans ces lieux de débauche et de vice. Résultat, je sors assez finalement et retrouve Pia, qui lève les yeux au ciel : « Et voilà, c’est encore toi qui t’es amusée. Mais j’espère que tu ne m’as pas trompée… » : regard inquisiteur et jaloux :



Sioril est satisfait et m’indique comment atteindre le château par les égouts, tout en précisant que seule une maitre voleuse aura des chances d’y arriver. Hurlements de Pia, furieuse d’être une fois de plus laissée en retrait et qui, la nuit, au lit, prétend pour la première fois « qu’elle a mal à la tête, non pas ce soir, mon amour ». Génial



A l’aube, je pénètre seule dans les égouts et rallie le château. La grande discussion de ses habitants, c’est le sort réservé au grand prêtre capturé récemment. Sa téléportation pour l’île des prisonniers ne saurait tarder. Ah, voilà qui est embêtant : l’île ne semble pas accessible via des moyens non magiques . Par malice, et pour embêter les Dorniens, je libère le grand prêtre : un individu à moitié fou qui délire complètement, mais qui m’invite à le retrouver dans le temple caché au sud de la ville « pour y recevoir ce que je cherche ». Bon, je ressors et quitte la ville avec ma tendre et douce, toujours boudeuse. Rizzen nous rejoint, ce qui est une très bonne chose car Pia passe aussitôt ses nerfs sur lui : ils manquent de peu d’en venir aux mains .
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