06/01/2009, 21h17
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Franconaute
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Date d'inscription: septembre 2005
Localisation: Asgard, monde des Ases
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Le vent finira bien par tourner
Septembre / Octobre 1940. Les ténèbres s’abattent sur l’Acropole
Front Européen
L’axe prépare un mauvais coup, c’est clair comme de l’eau de roche : les croiseurs Italiens sortent en méditerranée, Balbo et des parachutistes arrivent en Albanie, la Luftwaffe envoi les 2/3 de son aviation en méditerranée et la Bulgarie entre en guerre aux côtés du Reich. La Royal Navy se précipite partout pour protéger ses convois et disputer toutes les zones maritimes de méditerranée sans la moindre exception, mais sans trouver personne d’assez courageux pour relever son défi . Pourtant, de nouveaux croiseurs Italiens prennent la mer et, cette fois, ils embarquent des divisions d’infanterie allemandes : l’axe déclare la guerre à la Grèce !
Balbo, parachutistes et infanterie de montagne, à partir de l’Albanie, s’emparent de Corcyre, tandis que les troupes Bulgares prennent Salonique et les divisions allemandes débarquent directement au Péloponnèse. Attaqués de partout, les Grecs appellent à l’aide mais l’Angleterre ne peut que relancer son offensive en Lybie et traquer l’ennemi en méditerranée.
Plusieurs combats éclatent en méditerranée, contre la flotte Italienne et l’armada de la Luftwaffe : les Anglais font honneur à leur réputation de vaillants marins, mais ne parviendront jamais à couper les lignes de ravitaillement de l’axe, ni pour l’Algérie/Tunisie, ni pour l’Albanie/Péloponnèse . En Grèce, les combattants de la liberté sont matraqués par les Stukas puis Athènes est prise d’assaut par les Italo-Germano-Bulgares, commandés par Balbo.
Jaloux du rôle prédominant accordé à la Luftwaffe, le grand amiral Raeder ordonne une sortie de la Kriegsmarine, basée à Brest : celle-ci échappe à la vigilance de la Navy et surgit en Atlantique où elle disperse à coups de canons les nombreux convois anglais qui amènent les précieuses ressources du Canada et du Venezuela. Consternation à l’Amirauté : l’engagement massif en méditerranée, pour tenter de venir en aide aux Grecs, a mobilisé toutes les forces de la Navy ou presque.
En raclant les fonds de tiroirs, on finit par trouver quelques vieux croiseurs et un cuirassé, le Howe, pour escorter de nouveaux convois et rétablir les lignes de communication avec l’Amérique, mais la chance n’est pas du côté anglais : la Kriegsmarine repère les nouveaux arrivants et reprend ses tirs meurtriers. Deux croiseurs sont coulés de chaque côté, le Howe est endommagé et doit se replier. La mort dans l’âme, Londres ordonne le repli des convois désormais vulnérables et fait savoir à Washington que la situation ne cesse d’empirer . La production anglaise chute en effet d’un tiers à cause de l’abandon de ces convois de l’Atlantique…
Unique rayon de soleil dans la grisaille, le général Wavell atteint Homs : Tripoli est désormais tout proche, mais les Italiens s’y sont retranchés avec de puissantes troupes.
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