Conforemément au plan, nos divisions vont ainsi former un rideau défensif, s’appuyant sur le nœud de Sofia. Les allemands vont ramener les troupes petit à petit mais finiront par accumuler deux armées entières comprenant près de 5 divisions blindées ! Ils agiront méthodiquement, commençant par reprendre la Roumanie puis se plaçant face aux forces turques. Nous conservons la supériorité aérienne mais les combats s’annoncent dures !
En effet, l’allemand passe vite à l’attaque : il choisit Pristina, défendu par un corps d’infanterie turque. Les teutons se ruent à l’attaque : les combats font rage, les SS fanatisés montent à l’assaut, sont fauchés par les soldats turcs terrorisés mais courageux, les panzers avancent en ronflant et écrasent nos tranchées. Dans le ciel, nos quelques bombardiers plongent tandis que nos intercepteurs patrouillent. Les allemands ne passeront pas ! Des attaques sont lancées sur les arrières allemands via Sofia et Tirana. Les allemands sont stoppés !
Mais nous avons souffert et les allemands parviennent à remettre une seconde attaque quelques jours plus tard. De nouveau, les combats éclatent. Cette fois, nous ne pouvons les arrêter et les panzers percent et poursuivent leur route vers Skopje et Vlore, sans opposition. Nos divisions à Tirana sont isolées, il faut absolument qu’elles s’échappent de ce guêpier. Notre veille marine est mise à contribution, elle devra tenter de rembarquer ces divisions. Mais la Regia Marina veille au large de la Grèce et nos navires ne pourront atteindre l’adriatique. Dès lors, ces divisions sont condamnées. Malgré des contre-attaques lancées nous ne pourrons les sauver…
Ce dur revers, qui nous enlèvera 4 divisions dont 2 divisions alpines, sera pour nous le signe qu’on ne rigole pas avec la Wehrmacht et que nous devons abandonner la Grèce, une nouvelle fois et nous replier en Bulgarie. Nous pourrions reprendre l’offensive, mais seulement temporairement et localement ce qui épuiserai nos troupes et nous fera courir le risque d’un effondrement complet qui signiferai la fin de nos ambitions…
L’ensemble des divisions reçoit l’ordre de tenir la Bulgarie. Mais une certaine précipitation dans l’exécution qui s’explique par la peur d’être encerclé fera que la place de Sofia sera temporairement dégarnie, ce qui suffira aux troupes de l’Axe pour s’en emparer.
Nous n’avons donc plus qu’un seul choix : nous replier autour d’Istanbul et tenir. Ce donc trois armées qui sont constituées dans les provinces de Varna, Plovdiv et Kavala et qui devront tenir ce front.
Attendre oui mais attendre quoi ? Les rouges bien sur ! Les soviétiques ont grandement profité de l’effondrement roumain et l’ouverture d’un nouveau front qui a absorbé de nombreuses divisions de l’Axe, sans compter l’armée anéantie en Grèce. Nos espions nous confirment d’ailleurs que les allemands n’alignent pas plus de 150 divisions et les soviétiques sont aux portes de Varsovie et ont atteint l’ancienne frontière roumaine au nord.
Nous allons donc attendre, puis de nouveau surgir pour ne jamais retomber, Dandyturk a parlé !