Pendant que le monde se déchire dans la guerre, la Turquie reste en paix et prépare ses forces. Nous avons deux ans pour améliorer notre armée et notre aviation et permettre ainsi de mener une guerre de mouvement contre un front ennemi tenu par une grande puissance.
L’amélioration de l’armée va d’abord passer par la recherche : nos généraux mettent au point de nouvelles doctrines de combat, améliorent nos équipements, imaginent de nouveaux modèles.
Mais nous allons également gagner en nombre : deux nouvelles escadrilles d’intercepteurs sont mises en production. Concernant l’armée de terre, nous hésitons entre des divisions d’infanterie, des divisions de montagnes ou bien des divisions blindées. Le choix est cruel mais se portera finalement sur compromis entre des divisions d’infanterie « classiques » et des divisions de montagne.
Ainsi, à l’été 1943, l’armée turque se compose de 36 divisions, dont 24 divisions d’infanterie, 3 divisions de cavalerie, 2 divisions blindées et 7 divisions de montagne. Notre armée de l’air comprend 4 escadrons d’intercepteurs et 1 escadron de bombardement tactique.
Nous sommes prêts à entrer en guerre ! Nos divisions sont déployées en Bulgarie et en Albanie, face aux forces de l’axe. Seul un rideau défensif est laissé face aux soviétiques et un corps de cavalerie reste en Syrie et au Liban pour parer à toute révolte.
Le plan, camouflé par des manœuvres en Bulgarie, sera déclenché début août. Il devra être simple et efficace : nous ne pouvons nous permettre de revers dans la première phase du plan !
Ainsi, nos divisions placées en Albanie et à Sofia attaqueront et prendront Pristina, isolant ainsi la Grèce du reste des territoires contrôlés par l’Axe. Ensuite, tandis que nos divisions mettront en place un rideau défensif sur une ligne Tirana-Varna passant par Sofia et Pristina, nous prendront la Grèce aux troupes de l’Axe isolées. Ce sera la première phase du plan.
La seconde phase prévoit la prise des îles de la mer Egée ainsi que le redéploiement des troupes la ligne de défense Tirana-Varna pour faire face à la Wehrmacht.
Au dernier moment, un jeune général brillant fait remarquer à Dandyturk qu’une attaque de blindée sur Bucarest et Ploesti est envisageable. Les effectifs roumains sont en effet engagés au nord, face aux soviétiques et seul un fin rideau protège la frontière sud. Dandyturk accepte : nos deux divisions blindées auront pour tache de prendre Bucarest et de forcer la Roumanie à la capitulation tandis qu’une diversion sera lancée sur Constanta !
L’attaque est lancée le 2 aout au matin ! Nos divisions prennent Pristina rapidement, isolant ainsi les divisions de l’Axe stationnées en Grèce.
Mais au sud, ces dernières vont au départ, opposer une résistance farouche sur la ligne Metaxas. Seul un surnombre ainsi qu’une intervention de l’aviation nous permettra de percer cette ligne.
Les divisions de l’Axe, majoritairement roumaines et hongroises sans renforts et ravitaillements vont vite s’épuiser dans les combats et reculer jusqu'à Athènes puis jusqu'à Patras dans l’espoir que la Regia Marina puisse les rembarquer. Mais les bateaux italiens n’arriveront jamais et ce seront prêt de 70 000 hommes qui se rendront au général Inonu. La conquête de la Grèce est réussie ! Les divisions composant l’armée ayant pris la Grèce sont envoyées au nord, conformément au plan.
Au nord, notre attaque sur Bucarest est extrêmement risquée : nos deux divisions blindées vont s’enfoncer au cœur du territoire roumain à pleine vitesse, sans soutien possible. Cette opération, baptisé « Vipère » est déclenchée dès le début des hostilités. Nos 600 chars s’élancent vers Bucarest, bouscule la division protégeant la capitale et prennent la ville, qui n’a pas rien vu venir ! La première division blindée continue vers Ploesti tandis que la seconde occupe et sécurise Bucarest. Les champs de pétroles de Ploesti sont investis quelques jours plus tard. Nos hommes y mettent le feu. Privés de tête et de sang, les roumains capitulent : le pays s’effondre : une partie des divisions roumaines continue le combat avec l’Allemagne tandis que d’autre sont dissoutes. L’opération Vipère est une nouvelle réussite et a provoqué la chute de la Roumanie !
La première phase du plan est donc complètement réussie. Vient maintenant la seconde phase, qui suppose d’arrêter la contre-attaque que la Wehrmacht ne manquera pas de lancer dans les Balkans !