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Vieux 09/08/2006, 18h13
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Franconaute
 
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1597 – 1606. Le doux parfum de la victoire



La guerre reprend, mais avec de profondes modifications: l’alliance Ibérique, écrasée au Mexique par l’Angleterre, mais victorieuse en France, demande une paix blanche généralisée. Abandonnée à son propre sort, l’Autriche refuse tout compromis , tout juste accepte t-elle de signer une paix séparée avec la Pologne, qui va pouvoir dès lors concentrer tous ses moyens vers l’est… Contre ce Tsar qui, alors qu’il n’a rien gagné en 4 années de guerre, a refusé avec hauteur les très généreuses propositions de paix Polonaises : une grave erreur de jugement qu’il va payer au centuple . Une occasion en or s’était offerte à la Russie, elle l’a raté pour avoir été beaucoup trop avide… Dieu l’a puni pour ce pêché.


La Suède, elle, a complètement retiré ses armées du front est, qui est stable depuis longtemps, et se précipite à l’ouest, où les coalisés restent fort affaiblis, le miracle de la bataille de Paris ne va sans doute pas se répéter à l’infini : il faut réagir et reprendre l’initiative ! Ce sera le rôle de Karl Horn qui, sitôt débarqué en France avec 45.000 soldats, bat le rappel et donne pour instruction de foncer au Brabant, où sévit Carl, le meilleur commandant de l’Autriche, son plus précieux atout.

L’armée française, qui connaît parfaitement le terrain (elle s’y est si souvent battue ) arrive la première et engage les hostilités : le combat est terrible, mais inégal. Fort heureusement, arrive alors les Anglais du général Alden, le grand vainqueur de la bataille de Paris : les coalisés resserrent les rangs et serrent les dents… Mais c’est toujours insuffisant, l’armée plie devant les Autrichiens au moral d’acier et superbement commandés.

Des cors de guerre retentissent alors et figent les deux armées, la terre tremble, un violent bombardement commence et s’abat sur les lignes autrichiennes : le Peuple Libre vient d’arriver ! Longuement retardés par leurs canons (visiblement, nous étions les seuls à en avoir), les Vikings du nord reprennent les choses en main et le commandement des troupes coalisées est transféré à Karl Horn . Les Autrichiens ont toujours l’avantage du moral, les Français et Anglais étant au bord de la déroute, mais l’alliance a le nombre pour elle… Le Destin va devoir choisir son camp !


La bataille de Bruxelles:





Le soir de cette terrible journée, l’alliance peut festoyer : l’armée autrichienne n’existe plus . 35.000 soldats impériaux ont trouvé la mort dans cette terrible boucherie qui n’a pas épargné Carl, le fameux commandant autrichien . Après la défection Ibérique, c’est un nouveau coup mortel porté à l’Autriche.

Karl Horn, le vainqueur de Bruxelles, repart alors pour Amsterdam, qui tombe en 1600. Notre engagement, décisif, à l’ouest est sans conséquence néfaste pour le front est : nos alliés Polonais infligent en effet défaites sur défaites au Tsar, qui peut pleurer sa décision de rester en guerre… La barbarie sera repoussée !


A l’ouest, nos armées vont adopter une attitude plus prudente désormais : elles se tiennent prête à débarquer le long des côtes Hollandaises, avec les anglais, pour repousser toute contre-offensive autrichienne, mais l’Empereur devine le danger et ne se risquera jamais en Hollande : la France va ainsi pouvoir conquérir très facilement l’intégralité du territoire hollandais. Paris repoussera aussi les dernières grandes offensives impériales en France même : la guerre est gagnée à l’ouest, les objectifs de la coalition sont atteints.

En 1603, l’Empereur se rend à la raison et rend leur liberté aux fiers Hollandais ! La paix est immédiatement signée avec Vienne et le calme revient en Europe… A un petit détail près : le Tsar se fait toujours ridiculiser à l’est. Son peuple, rendu enragé par son incapacité à vaincre, se soulève massivement : c’est le temps des troubles en Russie ! Moscou vacille, les révoltes se multiplient et le pire reste à venir : Karl Horn embarque avec 50.000 soldats Suédois.

Terrifié, paniqué, vaincu, le Tsar se rend à son tour à la raison et achète la paix auprès de Varsovie pour 250 ducats. Comme il est loin le temps où, nullement vainqueur, il avait le culot d’exiger deux provinces pour sortir de la guerre ! Le barbare paye pour son arrogance, paye pour avoir écouté les sots conseils d’un individu que nous ne citerons pas mais qui est bien connu pour ses trahisons incessantes et son manque total de parole. Voilà ce qui arrive quand on écoute cet envoyé de Satan !


En 1604, la Courlande hargneuse attaque une fois encore la Prusse, notre vassal bien aimé et, pour le soutenir, le conseil des haches rouges vikings décide d’entrer en guerre contre le Danemark, qui participe à la curée contre la Prusse et qui a eu l’audace de rompre sa vassalisation en 1596 : la victoire est rapide et totale. En 1606, Copenhagen capitule et nous reconnaît à nouveau comme son suzerain. La région cependant s’agite et sombre dans le chaos, à cause principalement d’une vacance du pouvoir en Pologne : il est temps d’y mettre fin et de rétablir l’ordre et la stabilité.

Dernière modification par Danton ; 09/08/2006 à 18h15.
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