[Danton]

1588 – 1597. La danse macabre



L’année 1588 commence par un heureux événement : la conversion de notre province de Finnmark. La Suède est désormais un royaume à 100% protestant . Arrivèrent ensuite les ténèbres, le chaos, la mort… Des rumeurs de guerre mondiale se précisent, les âmes tourmentées des vikings morts au combat ces dernières décennies sortent de leurs tombeaux et viennent nous harceler, nous enjoignant de participer à la grande lutte finale . Le Mal avance ses pions, il n’est jamais rassasié de sang, de carnages, de meurtres.

La Suède, nation pacifique et affamée, fortifie ses provinces, mais cela ne fait guère reculer les ténèbres et la menace se précise : l’Europe va sombrer dans la démence, la boucherie est imminente . C’est en 1594 que tout finit par éclater de partout : la France déclare la guerre à l’Autriche pour libérer les malheureux hollandais persécutés, l’Espagne perfide attaque immédiatement Paris dans le dos, alors que Madrid venait de signer un traité de non-agression avec la France (qui semble avoir quelques difficultés à comprendre que la parole du Roi d’Espagne ne vaut strictement rien…), le Portugal suit le mouvement puis, de l’autre côté, l’Empire Ottoman et l’Angleterre entrent à leur tour dans le conflit qui devient mondial.

La Poméranie entre en guerre contre le Hessen et, via le jeux des alliances, cela conduit à une guerre Autriche-Pologne… Le Tsar sournois et lâche fond alors brutalement contre la Pologne : une brèche s’est ouverte, le barbare en profite aussitôt et les forces du malin attaquent la civilisation ! La Suède, gardienne de la civilisation occidentale, ne pouvait plus rester inactive : les Vikings du Nord vont à leur tour danser avec la mort. Les ténèbres ne passeront pas.

Notre armée met cependant presque une année avant de rejoindre le front est et, déjà, la province de Smolensk est tombée. Klas Flemming, encore lui, contre-attaque immédiatement : les Russes sont écrasés, mais l’hiver, particulièrement rigoureux et précoce, nous empêche de poursuivre sur notre lancée.

1496, Smolensk est reprise et le Russe, qui a pourtant déclaré la guerre, ne bouge plus de chez lui : le barbare démontre ainsi au monde l’étendue de sa lâcheté. Le mécréant espérait peut-être obtenir des gains juste en se montrant ? Il fait erreur, il n’aura rien, nous y veillerons. Les Vikings entrent en frénésie et, flambeau de la lumière et de la justice, pénètrent au cœur du mal : les ténèbres reculent ! Une triple offensive est menée en Russie : Klas Flemming écrase les Cosaques à Tula, Karl Horn parade un moment devant Kursk avant d’effectuer un « repli stratégique sur des positions fortifiées préparées à l’avance » , Sigismond III de Pologne prend Belgorod d’assaut.

L’axe du bien victorieux se replie alors, l’hiver étant terrible : après tout, nous sommes l’agressé, pas l’agresseur. Le Tsar lâche poursuit Karl Horn et le rattrape au Welikia : la bataille est acharnée, et l’arrivée inopinée de Flemming permet à la Suède de remporter une nouvelle grande victoire . Belgorod retombe, quelle importance ? L’alliance Polono-Suédoise tiendra fermement ses objectifs : elle ne vise aucune annexion, mais elle ne cèdera pas un pouce de terrain aux barbares sortis des ténèbres. La danse macabre ne s’arrêtera que lorsque nous aurons triomphé, pas avant .