Discussion: Artemis de Kosigan
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Vieux 25/02/2007, 11h32
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Franconaute
 
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Acte II. Un panier de crabes



Scène I. L’Inquisition et les sorcières du Cénacle Lunaire



Une nouvelle ville pour nos exploits : Cologne la belle. Fidèle à nos vieilles habitudes, nous partons directement nous mettre le plus de monde possible dans notre vaste poche : l’archevêque, Heinrich Van Rale, le Prince Frederic de Cologne etc etc. Trois points majeurs sont préoccupants : les routes commerciales au nord qui sont bloquées, des disparitions d’enfants (Las Casas est soupçonné ) et, surtout, la Très Sainte Inquisition, qui serait bien mieux à Rome, où elle aurait du rester de l’avis unanime. Nos relations privilégiées avec le neveu du grand manitou de l’inquisition ne nous permettent malheureusement pas d’entrer dans leur quartier général… Cette interdiction excite naturellement notre curiosité et nous décidons de passer voir les égouts, sait-on jamais, il y aura peut-être moyen d’y accéder par cette voie détournée .


Par expérience, nous savons néanmoins qu’il y a toujours un tas de sales bêtes là-dessous et nous décidons donc de recruter un garde du corps, qui pourra éventuellement se sacrifier pour couvrir notre fuite si nous tombons sur trop fort pour nous. Tiens, le capitaine Manfred de l’Ordre Teutonique, qui revient de 38 ans passés en Terre Sainte, fera parfaitement l’affaire : 73 ans, borgne, le bras gauche en bois et trois doigts en moins pour la main droite. Le coco idéal , nous ne doutons pas qu’il fera un jour le festin de quelques monstres hideux. Avec cet habile guerrier, nous descendons courageusement dans les égouts : des araignées partout, géantes, albinos, tueuses ou spectrales, toute la gamme y passe. Heureuse surprise, Manfred se révèle plutôt utile, nous avons bien fait de le prendre avec nous .


Manfred du Haut-Konigsbourg




Surprise encore plus agréable, une jeune femme en détresse : Laura Stein, 20 ans, adorable. Un gros monstre pas beau la terrorise : « Hein, hein, Manfred, allez vous occuper de cette peccadille, je me charge de consoler la demoiselle en attendant ».


Le pas beau, un ravageur costaud et méchant



Laura est ravie, mais nous fait comprendre que le lieu ne prête pas à la romance et disparaît dans un déluge de flamme. Légitimement déçu, nous remontons en surface et partons fouiner le palais du Prince : tiens, tiens, Willie Stein qui complote ave la fille du Prince… Celle-ci se laisse séduire par notre charme inné et nous confie une mission importante : dérober une dague magique à son princier paternel. C’est dans nos cordes, mais la récompense devra être en nature … Un petit passage dans la maison de Yania, où nous liquidons des tueurs de l’Inquisition, pour récupérer ses objets personnels et nous quittons Cologne pour retrouver nos belles magiciennes du cénacle lunaire.


Et là, nous les faisons parler, notre esprit subtil parvenant à les convaincre que nous en savons déjà beaucoup sur cette affaire (ce qui était faux avant qu’elles ne commencent à parler ) et qu’elles feraient bien de tout nous révéler. En gros, les sœurs Stein ( deux comploteuses de premières, qui manipulent la fille du Prince, l’ermite défroqué etc etc) ont dérobé un ouvrage très ancien dans les archives du Vatican ( avec un attentat raté contre Sa Sainteté le Pape au passage, ce qui a entraîné la création de l’Inquisition ) : vieux de 12.000 ans, il aurait été écrit par une civilisation oubliée...


C’est avant tout une Prophétie, qui parle de Pouvoir, de Fin du monde, de Puissance etc etc. Plusieurs puissants rituels sont décrits, pour les lancer il faut être dans un lieu magique bien particulier (d’antiques ruines près de Cologne), disposer de certains objets catalytiques ( nous en avons découvert un, mais nous gardons bien de le dire avant d’y voir plus clair dans cette affaire ) etc etc. Naturellement, ces charmantes comploteuses ne veulent que le bien du monde : utiliser le plus puissant des Rituels pour détruire l’Inquisition, n’est- ce pas une riche idée ? Naturellement, il faut faire vite car Las Casas, le grand inquisiteur, est un ignoble sorcier malfaisant qui dispose d’une autre version de cet antique ouvrage et est ici pour la même raison ( sauf que lui, selon les aveux même de son neveu, se moque complètement des magiciennes, qui ne sont que le prétexte à son intervention ici : il veut le pouvoir pour lui et rien que pour lui). Notre vieil ami l’ermite, habilement cuisiné par nos soins, finit par nous apprendre qu’il a dérobé le dit ouvrage à Las Casas ! Nous allons le récupérer et, une fois encore, nous gardons bien d’en parler aux eux magiciennes, qui restent une fois de plus de marbre devant nos habiles manœuvres de séduction : tant pis pour elle, elles ne savent pas ce qu’elles perdent !



Scène II. Le Prince des Voleurs contre le traître Roi de France

Déçu et frustré, le Prince des Voleurs abandonne pour le moment Inquisition et Sorcières du Cénacle Lunaire à leur lutte et retourne à Cologne pour régler le problème des caravanes qui disparaissent sans cesse dans le grand nord. Notre esprit rusé fait des merveilles et l’étau se resserre de plus en plus sur Armand du Prince, louche individu de France qui n’a qu’une chose jouant réellement en sa faveur : sa garde du corps, la charmante Diane Kencheim . Comme la coquine reste sourde, elle aussi, à nos habiles manœuvres de séduction et que son maître est un rustre malpoli qui nous insulte grossièrement , nous déclenchons une bagarre généralisée dans l’auberge, profitons de la confusion pour assommer le jeune page du rustre et sortons discrètement pour ‘réanimer notre ami’ . Dans un coin tranquille, nous passons aux choses sérieuses et le coco nous apprend tout ce que nous voulions savoir : son maître n’est qu’un vil comploteur à la solde de Charles V de France ( aaah, pouvoir nous venger de ce scélérat Roi de France, qui nous a mis sur le dos l’assassinat de son père ). Le pervers de France a en effet besoin d’armes, beaucoup d’armes. Armant du Prince, avec sa compagnie de mercenaires d’élite, pille toutes les caravanes de métal et fait travailler de force les pauvres forgerons naïfs enlevés. Le bougre dispose en outre de la protection officieuse du Prince de Wurtemberg, ravi de causer des soucis à son homologue de Cologne.


N’écoutant que notre amour de la Loi et de la Justice , nous nous précipitons chez le Prince avec les preuves du complot : « Décapitez Armand, mais laissez-nous Diane ! ». Malheureusement, les deux bougres ont filés … Et comme ils sont sur les terres du Prince de Wurtemberg, Frederic de Cologne a les mains liées… Il faudrait un mercenaire, mais attention l’équipe d’Armand serait constituée de guerriers particulièrement habiles, des vétérans capables de dévorer une armée à eux seuls. Il faut donc au Prince un héros sans peur et sans reproches : nous (quelle surprise ).


L’idée de nous venger du traître Roi de France et, plus encore, de retrouver la très belle Diane Kencheim , nous donne des ailes et nous nous précipitons sans attendre plein nord : Armand du Prince, prend garde, nous voilà ! Et nous tombons sur une caravane dévastée par ces tueurs : seul un nain résiste encore. Joie et bénédiction, c’est Diane qui mène l’attaque ! Pendant que Manfred liquide les ruffians, nous nous chargeons de la belle : notre habilité immense l’impressionne et, après un farouche combat, elle nous offre sa reddition. Nous utilisons alors tout notre charme, et la belle craque, nous révélant tout ce qu’elle sait sur la bande des tueurs ( attention au mage nain Dralin Duruin !), mais ce n’est pas vraiment cela que nous cherchons…


Le repos du guerrier




:lève un voile pudique sur la suite : (dommage, la coquine n’a pas voulu rester ensuite… Mais qui sait, elle est peut-être partie retrouver ses complices et dans ce cas, nous la retrouverons et, après l’avoir de nouveau vaincue, passerons à autre chose )

Dernière modification par Danton ; 25/02/2007 à 11h39.
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