Borodino, suite et fin
L’aile droite russe a presque entièrement été ravagée à proximité de Borodino - le village est désormais contrôlé par les troupes françaises, qui y donneront la chasse aux derniers fuyards de ce côté de la rivière.
Tout le dispositif russe se trouve de l'autre côté du fleuve, principalement sur un promontoire qui domine toute la région - les unités d'artilleries continuent d'ailleurs à y opérer dans une relative tranquilité, même si nos propres obus déciment les lignes d'infanterie à proximité.
Pour attaquer le centre, outre la défense russe du promontoire, les troupes françaises devront franchir un dernier gué, véritable goulet d'étranglement.
Toutes les forces françaises convergent sur ce point, tandis que sur l'aile gauche Borodino finit d'être pacifiée. Sur notre aile droite, presque inexistante désormais, un ultime régiment de grenadiers maintient la pression pour empêcher que les Russes n'aient plus qu'un seul front. le rapport de force penche inexorablement côté français, et le moral de nos unités est au beau fixe.
Dans une ultime charge héroïque, le général russe Guelï Alekseï Thrawnovitch tente de bousculer nos unités progressant sur le promontoire, mais sans succès - il y trouvera d'ailleurs une mort honorable, en valeureux combattant. Les artilleurs russes sont décimés et leurs pièces seront par la suite intégrées à l'arsenal français.
La victoire est douce, d'autant plus que la route vers Moscou est désormais ouverte. La campagne de Russie est alors une réussite et l’État Major assure que bientôt, l'Europe sera définitivement pacifiée...