Même si nos forces ont serieusement endommagé l'aîle droite des Russes, nos propres troupes sur place sont désormais trop peu fiables pour pouvoir exploiter une quelconque percée. Pire, l'arrivée de renforts côté russe va amener l'une de nos derniére ligne d'infanterie sur place à se débander. L'essentiel de nos efforts est donc concentré sur le village de Borodino (au nord) que les Russes ont partiellement évacué. Reste bien un koulak dans le village, un ancien colon prussien nommé Jaggermeister et qui a refusé expressément de quitter son exploitation, arguant que "jamais il ne se déroulerait de bataille à Borodino"
Un boulet de canon bien ajusté suffira pour emporter les faux espoirs et la tête de l'insolent avant même que les troupes françaises n'arrivent sur place.
Nous détournons sur place une grande partie de nos unités, l'artillerie russe ayant énormément amoché nos troupes s'étant engagé dans le no man's land. On ne peut qu'esperer qu'avec la présence des habitations et au vu de la nature du terrain, nous aurons bien moins de pertes que ce que nous avons subi pour l'instant. Les taillis devraient ensuite servir pour nous proteger tout en nous rapprochant du gros des troupes adverses
Mousquetaires et Jagërs russes sont présents à Borodino, la deuxiéme escarmouche du conflit s'engage. Deux autres lignes d'infanterie russes, auparavant installées sur le plateau dominant la région, vont également tenter de porter secours aux unités russes rapidement prises au piége dans la ville. Sur le reste du terrain, notre propre artillerie a enfin pu prendre ses positions et commence à tirer - au petit bonheur la chance - sur les troupes accompagnant l'Etat Major russe. Pas de quoi rivaliser avec les licornes de Thrawnovitch, mais assez pour nous inspirer confiance.
Les troupes russes occupant Borodino sont mises en fuite, leurs pertes sont énormes - les hommes que nos voltigeurs n'ont pas pu toucher sont achevés par nos grenadiers. Les unités descendues du plateau n'ont pas réussi à retenir notre puissance de feu et elles en ont fait les frais - la jeune garde présente en face se révéle monstrueusement efficace. Sur notre aîle droite, les restes de notre unité de lanciers hollandais ont profité d'une faiblesse dans le dispositif ennemi pour hacher quelques mousquetaires russes. L'assaut sur le centre va pouvoir enfin avoir lieu.