Discussion: In the Navy
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Vieux 29/05/2008, 21h22
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Elvis Elvis est déconnecté
Roi aux chaussures de velour bleu
 
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Les navires japonais avant de sombrer ont eu le temps d'envoyer par radio un message d'alerte.

Moins d'une heure après l'attaque, un avion japonais, un monomoteur, vient survoler la zone, mais il ne pourra observer que quelques débris flottant à la surface....




Notre radar a pu le repérer bien à l'avance et pour eviter cette facheuse rencontre, nous avons poursuivi une partie de notre voyage en immersion...
A mon ordre, les matelots James Ga Thrawn et Lawson Startcom ont actionné les barres de plongée, tandis que le matelot Wayne Ciirse observe atentivement le tableau de fonctionnement des ballasts.




Et c'est ainsi que l'USS Grampus glisse silencieusement à 100 pieds au dessous de la surface de l'océan, et reste indétectable aux éventuels aéronefs japonais.



A la nuit tombée, nous pouvons refaire surface afin de recharger les batteries et les réserves d'oxygène, et ainsi poursuivre notre route vers le détroit de Luzon...

Le voyage se passe sans encombre jusqu'au 21 Juin 1942 alors que nous croisons à l'Est des Iles Ryuku, archipel d'okianawa.
Le radar repère un contact, certainement un marchand...
Un rapide coup d'oeil à la carte pour estimer un cap d'interception.
Cap au 320, plongée périscospique.
En effet, en plein jour il est nécessaire de nous approcher au plus près sans être vu de l'équipage japonais...


Tel un prédateur, l'USS Grampus file pleine vitesse vers sa proie


pom pom pom pom pom pom..... pompompom !!
(je le fais bien la musique des Dents de la Mer n'est ce pas ?)


Mais notre cible est assez loin, aussi j'ordonne au Maitre Principal George dédé, chef de quart à la salle des machines de donner la pleine puissance à nos moteurs électriques




L'oeil au périscope d'attaque, j'observe le cargo encore loin à l'horizon...
A un peu moins de 6500 pieds, je tire une première torpille.
Le marchand est encore loin, mais selon le calculateur, le cargo présente alors sa meilleure silhouette pour un impact à 90° de la torpille... Les meilleures chances d'explosion et de dommage pour notre torpille...




Tube 1 Feu
La torpille quitte le tube, laissant une gerbe de bulles eclatée à la surface




Malheureusement, notre torpille manquera sa cible beaucoup trop éloignée...
Il nous faut encore nous rapprocher...
Les helices de l USS Grampus tournent à plein régime...
Soudain je sens une violence secousse qui me porte vers l'avant !? le sous marin ralentit brusquement...
J'appelle la salle des machines
'Maitre Dédé, que se passe t'il ?'
'Nous avons un probleme, Commandant !'
'Ok, jarrive'
Ayant passé plusieurs écoutilles, je me retrouve en moins de temps qu'il n'en faut à la salle des machines, et le Maitre Principal Dédé m'expose alors la situation
'Commandant, les moteurs electriques se sont arrétés car les connections entre les bornes 4 et 5 ont laché'
'En clair ?'
'Commandant, les moteurs électriques sont montés en série, et avec la perte du cablage conducteur entre ces 2 bornes, le sous marin n'avance plus'
'Vous pouvez réparé en combien de temps ?'
'C'est une petite panne, et il suffit de remplacer le cablage, ca ne prend pas plus de 2 minutes, mais le probleme c'est que les pieces de rechanges se trouvent dans le coffre qui est fermé par un cadenas, et on ne retouve pas la clef... On est en train d'essayer de forcer le cadenas, mais c'est solide ce bazar et ca va nous prendre une bonne dizaine de minutes...'

Quand je vous disais que je commande un équipage de bras cassés....
Je ne peux pas perdre autant de temps, c'est laisser une trop grosse chance au cargo japonais de s'eloigner et de s'échapper...


Soudain, une idée surgit dans mes pensées
J'interpelle un des matelots de la salle des machines
'Matelot, ton nom !'
'Matelot Breveté Brad Lafrite !, Coimmandant !'




'Ok matelot Lafrite, enlevez vos chaussures et vos chaussetes !'
Alors que la marin s'execute, un peu interloqué par un tel ordre, je saisis un bidon d'eau distillée et en verse une partie sur le sol.

'Ok Matelot, maintenat vous allez saisir ces 2 bornes et mettre vos pieds au milieu de cette flaque !'
'Mais, mais commandant, je....'
'Pas de mais Matelot ! Execution, ou je vous balance aux requins !'

Bon, y a pas à dire, c'est pas un équipage de Prix Nobel, mais au moins la discipline, ils connaissent...
Ca marche, le ronronnement des moteur sreprend et l'USS Grampus reprend de la vitesse...
D'ailleurs, on peut aussi constater la réussite de cette idée géniale aux cheveux, à la coupe réglementaire, qui se hérissent sur le crane du pauvre matelot, saisi de convulsions, mais qui force le respect, tenant la position ordonnée...


Je retourne au périscope pour voir où en est mon japonais...
4200 pieds, la belle affaire...
Tube 3 Feu !




Cette fois ci, nous sommes plus chanceux et la torpille vient heurter 4 minutes plus tard les flancs du cargo japonais...




'Bon, les gars, vous connaissez la manoeuvre habituelle, Laurel et Hardy au canon de pont...
L'USS grampus fait alors surface à quelques metres sur l'arriere du japonais qui lance ses machines afin de tenter désespérement de fuir...
Malgré la mer houleuse et les vagues qui viennent balayer le pont, notre canon commence à lacher ses obus sur le navire nippon...




J'observe la manoeuvre, installé à la passerelle quand soudain japercois une gerbe d'eau entre notre batiment et le cargo, à plus de 100 metre de la cible...




Décidement, ils louperaient même un éléphant dans un couloir ces deux là...
Je me retourne donc pour leur lacher un regard dont l'expression ne laisse pas cacher mon désarroi face à une telle incapacité chronique....


Mais le 1er Maitre Eugene Griffon me repond aussitôt pour m'assurer que ce n'est pas eux...
Si ce n'est pas eux alors...... Effroi ! c'est en fait le cargo qui nous tire dessus !!!!
En effet, le marchand est équipé d'une pièce d'artillerie à sa proue et ils viennent d'ouvrir le feu...





Par une extraordinaire chance, en ayant fait surface sur son arrière, nous nous sommes placés dans l'angle mort du anon japonais, incapable de tirer à cause du chateau arrière de son navire...
J'ordonne alors de virer sur Tribord toute pour nous replacer dans a proue et ainsi eviter d'être pris pour cible...
A l'abri de notre position, les tirs reprennent et bientôt un incendie ravage le pont du cargo




Quelques minutes plus tard, le marchand nippon glisse lentement dans les profondeurs océaniques...
Un tel spectacle glace toujours les marins, quelque soit le camp auquel ils appartiennent...







J'apercois alors le Maitre Principal Dédé venu profiter de la vue et du grand air, trouvant l'occasion de sortir de la chaude et bruyante ambiance habituelle de sa salle des machines.

'Au fait Dédé, bravo pour cette réparation, ca a été fait en un temps record...'
'La réparation ? En fait Commandant, les hommes sont toujours en train d'essayer de forcer le cadenas... C'est plus solide que prévu....'


Merde, Lafrite......
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