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Vieux 26/08/2007, 14h59
Akmar Nibelung Akmar Nibelung est déconnecté
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II. Granpiedus, dernier rempart contre l'ennemi




Malgré sa franche victoire Trawnus est obligé de retourner à Rome pour compléter ses effectifs, et notamment sa première ligne qui a subi de lourdes pertes au fil des combats.
Granpiedus se retrouve alors seul devant Rhegium. Et même s'il dispose des 4 meilleures légions de Rome, les choses sont loin d'être évidentes : Carthage dispose de 3 fois plus d'hommes disséminés un peu partout en Sicile et aux alentours de Rhegium.






(les flèches rouges représentent les armées puniques. Pour ceux qui ne conaissent pas le jeu : plus le blason est rempli (de gris en l'occurence), plus il y a de troupes. Un blason plein représente en gros 4 légions comme notre bon consul au nord de Rhegium. Je vous laisse faire le calcul ).


Les carthaginois bloqués par le relief ne peuvent attaquer le consul en surnombre, et de même Granpiedus ne peut attaquer directement la cité, il risquerait de perdre ainsi toutes ses légions sans résultat et Rome serait en grand péril. Le consul est ainsi le dernier rempart avant que l'ennemi ne déferle sur les cités romaines sans défenses. Il s'installe alors dans un long siège qui décidera de notre sort.




Pendant ce temps, dans le Latium la construction des quinquérèmes avance et les premiers navires sont mis à l'eau et mouillent dans le port d'Ostie, à l'embouchure du Tibre. Trawnus de passage à Rome en profite pour nommer le navarque qui commandera la flotte, il s'agit du jeune Marcus Appius Akmarus. Comme tous les romains, la mer n'était pas son élément, mais il était fidèle, et c'est tout ce qui comptait aux yeux des consuls. En effet le navarque est nommé par eux, et par conséquent obéit à leurs seuls ordres.
Pour l'instant il devra se contenter de mouiller à Ostie et de former aussi bien que possible les hommes au combat, qu'ils soient préparés quand tous les navires seront enfin fins prêts (vous ne verrez jamais le navarque dans la liste des personnages, tout simplement parce que le jeu ne les gère pas en tant que tel).



Après un long siège, l'armée carthaginoise décide enfin de bouger et de bousculer le consul aux portes de Rhegium. Granpiedus doit absolument tenir !









Bien que de force égale, l'armée romaine a l'avantage du terrain et de la situation. Les légions sont bien formées, en ordre, et n'attendent que le contact de l'ennemi tout en étant assez proche des murs pour qu'il ne puisse manoeuvrer efficacement.
La stratégie semble porter ses fruits, les carthaginois sont complètement désorganisés et se heurtent à des romains inébranlables. Le résultat est sans appel, il s'agit du plus grand bain de sang depuis l'invasion de Pyrrhus.





Rome est victorieuse, mais l'ennemi presse au sud, et possède toujours un rapport de force largement en sa faveur.



Pendant ce temps au nord, Curtisus dispose enfin de la VIIème légion et fonce vers le dernier bastion ombrien : Ariminum. Malheureusement une mauvaise surprise l'y attendait : il a été doublé et la ville est assiégée par les celtes d'Italie du nord... Depuis le sac de Rome par Brennus en -390, les romains sont plus que méfiants envers ce peuple... leur venue si proche de notre République ne peut être un bon présage pour l'avenir.



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Veni, vidi, loosi - Akmar Nibelung
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