Discussion: AAR - Benzo Total War
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Vieux 12/01/2012, 12h19
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Envoyé par jagermeister Voir le message
Ma cavalerie à sauvée l'armée française.
C'est limite si elle n'a pas sauvé l'Empire ,tiens


Après la bataille de Salzbourg, les unités autrichiennes, vaincues, s’enfuient dans les bois environnant. L’Etat-Major français suppose quel’ennemi est toujours commandé par Charles Louis d’Autriche, stratége émérite qui ferait un excellent otage. Rodo 1er en route pour Paris après une légére foulure du poignet, c’est Masséna qui prend donc le commandement et, avec les unités les plus solides, lance l’assaut 36 heures seulement après le premier carnage.




Très peu de morts côté Français, le moral côté autrichien étant lui très faible : l’adversaire se délite, les troupes sont hachées et réduites à néant, ça fera toujours ça de moins pour Vienne. 38 unités et un général auront donc été éliminées successivement, mais la deception est grande, le cousin de l’Empereur d’Autriche a preferé fuir à Vienne.

Vienne, d’ailleurs, cela devrait être la prochaine cible. Nos espions arrivent dans la région et constatent que la ville n’a plus de réelle protection. Masséna ne peut néanmoins donner l’ordre d’avancer, les Français, après ces 2 combats, sont épuisés. On recrute donc à tour de bras en France, pas loin de 3.000 hommes de plus pour la seule région parisienne, et on continue les avancées dans le secteur économique.




Nos premiers navires marchands sortent enfin de la rade de Toulon, et iront successivement mettre en place des routes commerciales avec Oran puis Alger. On agrandit également les routes de la France historique, on développe les fermes, et la construction d’une université est lancée à Bruxelles afin de pouvoir rechercher deux technologies en même temps. Un grand dépôt de ravitaillement est également en cours de construction à Innsbruck afin de lancer la campagne sur Vienne.
Notre espion, qui a lié langue avec quelques maitresses de généraux à Vienne, apporte alors des informations navrantes : la marche sur Vienne ne pourra se faire tout de suite, l’ennemi s’est considérablement renforcé. La fenêtre de tir n’a duré que quelques jours, trop peu pour que l’on puisse agir.




La garnison de Vienne comporte apparemment une partie des troupes présentes auparavant aux confins de l’empire autrichien. Si l’on rajoute les milices qui se lèveront automatiquement en cas d’attaque, cela fait une défense d’au moins 15.000 hommes. Sans compter les unités adjacentes, et la présence des premières forces russes que nous observons dans la région, en la personne du Maréchal Koutouzov.

Rodo 1er revient enfin de Paris, où il ne sera resté qu’une nuit « Je préfère aller combattre jusqu’à Moscou que rester une heure de plus à la Malmaison avec Josephine » l'Autriche va prendre pour Joséphine.
L'Empereur reprend le commandement de ses unités, désormais entièrement soignées, en y rajoutant de nombreux renforts arrivés de France : les grenadiers-à-cheval de la Garde du colonel-major Bravlyon, les dragons d’Auvergne du capitaine Otto Amable Grandpieds, le 2éme escadron des dragons du colonel Griffon, ainsi que pléthore d’infanterie de ligne. Masséna garde 5.000 hommes dans le Tyrol tandis que l’armée de Rodo, forte (enfin !) de prés de 10.000 hommes, commence le siège de Venise.




La ville tombe rapidement avec des pertes plutôt minimes côté français (1.500 morts) tandis que, outre de la milice, l’Autriche aura encore perdu de la cavalerie. Viendra bien un moment où ils n’en auront plus, à ce rythme ! Les Vénitiens demandent la mise en place d'un Protectorat, l'Empereur fait encore mieux : Venise est adjointe à notre Empire. La nationalité française, ça n'a pas de prix.

On dispose dés lors de plusieurs possibilités. Soit les Autrichiens réagissent et tentent de reprendre Venise, où ils se casseraient les dents. Cela permettrait à Masséna (même s’il nécessite encore des forces supplémentaires) de traverser le Tyrol au nord et de se diriger vers Vienne de nouveau dégagée.

Soit les Autrichiens tentent un coup de main sur Innsbruck, et cette fois c’est Rodo lui-même qui pourra traverser la Vénitie pour assiéger la capitale.

Et bien sur, une troisième solution envisagée : des Autrichiens ne réagissant pas. Cela permettrait alors de distraire un certain nombre de troupes pour, enfin, s’emparer de Prague. L’idée étant de ramener le maximum de provinces à l’Empire avant que les Autrichiens ne demandent des négociations lorsque leur capitale, logiquement, tombera.

Pour distraire un peu leurs forces, on signe des accords d’échange avec les Ottomans, à prix d’or qui plus est. Dans la foulée, on signe une alliance militaire avec eux – l’Autriche devra donc protéger toutes ses régions sud contre une éventuelle invasion ottomane.
Puis nous parvient un rapport alarmant :





Les Anglais ont débarqué en terre de Hanovre, et en force ! Sir James Basileon Coelio, Sir Peregrine Aheuc, Sir Leaz Marlborough, a n’en pas douter, doit se trouver là l’élite de l’armée britannique.
Qu’a-t-on en face ? Quelques canons, de l’infanterie légère, des milices ...
« Nous tiendrons ! » s’exclame Rodo. Qui est en charge de la place ? Tout le monde se tait, seul un petit nouveau, le lieutenant Amaris, venu engueuler une des lavandières de l’Etat Major, ose répondre : « c’est Bernadotte »

L’Empereur accuse le coup. « Alors tout est perdu … »
L'adjudant-commandant Moradim s'emporte "Ah les salopards ! Mers-El-Kebir ne leur a donc pas suffit ?!" Silence consterné sous la tente. Le capitaine Flump vient le tirer par la manche "Tu t'es trompé d'AAR"

Les ordres sont lancés. La garnison tiendra autant qu’elle peut, pas longtemps certainement. Davout quitte Paris avec quelques troupes pour rejoindre Murat et sa cavalerie au nord de Strasbourg. On traversera les micro-Etats allemands pour aller sauver Hanovre.

Roro 1er tient conseil avec ses officiers supérieurs. On n’a trop longtemps sous-estimé le danger britannique. Qu’on lance les réquisitions adéquates à Paris, Lyon, Marseille et Toulouse ! S’ils prennent Hanovre, on suivra le conseil du colonel Maximus, une armée ira saigner la garnison de Gibraltar. Un courrier part pour la Galice. L’escadre atlantique ne doit plus se soucier des navires de commerce anglais et remonter jusqu’aux Cornouailles…
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