Discussion: AAR Lithuanie
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Vieux 25/06/2008, 18h44
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Azul Mortal
 
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Oui ils sont jouables et...oui, ils sont redoutables. Surtout au début j'ai l'impression. Car ils ont leurs unités spéciales avant d'avoir les bâtiments nécessaires (comme la plupart des factions en général en début de partie). Or, autant en nombre qu'en puissance ils commencent avec une armée très puissante. Sans parler de leur look inimittable


La bataille de Hrodna :

A environ cent lieues de Hrodna, mes éclaireurs me rapportent la présence d'un important dignitaire de l'Ordre : Kurt, Duc de Souabe accompagné d'une vingtaine de Halbruders. Il est vite rattrapé par l'armée et se positionne de l'autre côté du pont sur le Nyoman, bien déterminé à nous bloquer la route avec ses quelques chevaliers.
L'échange via émissaires fût assez bref : " - Duc, rendez les armes et vous aurez la vie sauve.
- Jamais sales païens, vous ne passerez pas ce pont, dussai-je en payer de ma vie !"
Décidemment, je ne comprendrais jamais ce qui anime ces croisés fanatiques qui prêchent tout à la fois l'amour de leur prochain et la destruction de tout ce qui ne ressemble pas à leur prochain...


Mais je ne suis pas décidé à faire de quartier pour autant et ces chevaliers constitueront un excellent entrainement pour mes arbalètriers.
Dès le Nyoman franchit, la cité de Hrodna n'est plus qu'à quelques lieues.
Après avoir construit des échelles, des béliers et une tour de sièges, nos troupes s'élancent vers les murailles.
Un druide de Dievas de la région, Traidenis de Livonie, nous a informé sur l'état des forces teutones : Le Grosskomtur Markus, bien sûr, ainsi que les survivants de son armée; des chevaliers du Christ, autrement dit des livoniens convertis. La garnison compte également de nombreux Knetchens et même une unité d'élite de Ritterbruder, probablement envoyés là par le Duc de Souabe avant de lancer l'offensive vers le centre de la Lithuanie, peu défendue.
Le premier bélier est réduit en cendres.


Heureusement il restait un deuxième bélier de secours prévu dans cette éventualité. Les Samogitiens prennent pour leur part les échelles et la tour de siège et passent à l'assaut des murailles. Ils sont reçu par les épées des terribles Rittenbruders. Beaucoups de Samogitiens paieront cet assaut de leur vie.



Pendant la fureur du combat sur le haut des remparts, le deuxième bélier ouvre le passage de la porte. Les lanciers tartares et estoniens s'y engouffrent. Des Knechters tentent de leur interdire l'entrée de la ville mais ils sont vite éliminés. Toute la muraille ouest est parcourue par la bataille. Pour l'heure je ne peux que regarder de loin les combats, priant les dieux de la guerre de ne pas échouer, car au coeur de la ville je vois se dresser le clocher d'une église dont le glas tente de recouvrir les cris des combattants. Dans quelques années la foi en nos dieux risque d'avoir disparu de ces terres.
Une fois l'entrée de la cité sous contrôle, les défenseurs quittent précipitament les remparts pour rejoindre le centre de la ville. Beaucoup des Rittenbruders sont encore en vie, il faudra les affronter à nouveau.
Les arbalètriers lettons (de Daugavpils) grimpent sur les murs afin d'avoir une position en hauteur pour atteindre la cavalerie teutone dans la ville. Mais abrités derrière les maisons ils en atteignent très peu.
A la tombée du jour nous tenons tout l'ouest de la ville. Les escarmouches dureront toute la nuit et les jours suivants. Les combats font rage dans les rues de Hrodna. Toujours selon la même tactique : les lanciers en première ligne tandis que derrière les arbalètriers tirent sur l'attaquant. De leur côté, les chevaliers teutoniques lancent charges sur charge sur nos rangs. Décimés par les carreaux et les lances ils se battent avec l'énergie du desespoir.



Au fil des jours nos effectifs diminuent, en particulier les lanciers, mais nous progressont petit à petit vers le centre. Avec les Zlatchas et les cavaliers de Dievas, je contourne la ligne de front pour prendre quelques Knechters en escarmouche.
Nos rangs vacillent lorsque les Rittenbruder lancent une contre-attaque. Heureusement les Samogitiens et les Sudoviens en viendront à bout.
Après 8 jours de combats acharnés je lance l'assaut final sur la place centrale avec la cavalerie. Le Grosskomtur Markus sera le dernier à tomber. Ces Teutons sont des combattants redoutables ! La moitié de mes hommes sont morts, en particulier les Tartares, les Estoniens, les Coumans et la moitié des Samogitiens et des Lettons (arbalètriers).
Les nombreux morts jonchent la plupart des rues de la ville. Il faudra tout reconstruire. Sauf l'Eglise, qui sera réduite en miette.
Au moins, les Germains sont de bons administrateurs, ils ont construits quelques bons bâtiments. En particulier des mines d'argent et un marché à Kaunas.
Avec la libération de Hrodna c'est toute la Lithuanie, tous les peuples unis derrière leur Grand Duc qui célèbrent la victoire. Je suis fier de mon peuple et heureux, car nos dieux ne nous ont pas abandonné.



Après la bataille, je laisse quelques temps mon armée à Hrodna pour parcourir le Grand Duché, à la rencontre de mon peuple. De mes peuples :
Livoniens de Palanga, Samogites des basse-terres de Siauliai et des hautes terres de Panevezys, Sudoviens de Kaunas, Dzukijas de Vilnius et de Lyda, Slaves de Hrodna, Baranavitchy et Minsk, Tatars et Coumans de Minsk, Lettons de Daugavpils.
Tous, quittent leur campagne, leurs villes et leurs campements pour se rallier à la bannière de la Lithuanie. Pour défendre aussi leurs croyances et leurs dieux face à la folie des Croisés catholiques.

Dernière modification par Tovi ; 26/06/2008 à 02h16.
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