Discussion: AAR Lithuanie
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Vieux 25/06/2008, 13h31
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Azul Mortal
 
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Merci de vos encouragements. L'écriture est un art difficile et je suis loin d'avoir le niveau de certains franconautes.


La deuxième bataille de Kaunas :

L'humiliation n'a que trop duré, l'heure de la revanche a sonné. Je rassemble autour de moi les archers baltes descendus de Daugavpils ainsi que les rescapés de la première bataille de Kaunas, à savoir : une unité de Dzukija à cheval, deux milices de cavalerie armés de javelots, une unité de lanciers tartares et une unité de Samogites. Autant dire que nous sommes loin de faire le poids face aux armures de l'ennemi. Mais qu'importe, s'il faut mourrir que ce soit en brave.

Les Teutons ont décidé de se battre en dehors de la ville, sans doute pour pouvoir user de leurs mangonneaux et de leurs catapultes, inutiles derrière des murailles. Du reste, ils ne nous craignent pas vraiment, ces dernières années n'ont vu que des victoires de l'Ordre.
Leur armée est commandée par le maître Gerhard Erlarch, un jeune général inexpérimenté. Il dispose de nombreux engins de siège, des archers, des lanciers teutons et d'une cavalerie non négligeable de chevaliers.

Je positionne mes archers en haut d'une colline. Ils sont particulièrement exposés en cas de charge de l'ennemi. Lorsque l'armée d'Elarch s'approche à portée de tir les flèches enflammées répondent aux projectiles des trébuchets et mangonneaux.


J'envoi alors les Dzujikas et les miliciens contourner l'arrière de l'ennemi pour charger les engins de siège. Trop occupé à grimper la colline, Erlach ne s'aperçoit pas du danger. Tous les servants seront taillés en pièce. Et pour bien faire ils continueront sur leur lancée jusqu'aux archers teutons positionnés sur les arrières.
Erlach, fou de rage, sonne la charge générale. Ses chevaliers traversent littéralement les rangs des archers baltes, causant mort et mutilation parmis mes braves qui ne reculent pas.
Je lance ma garde sur celle d'Erlach. A mes côtés, les Samogitiens tranchent à coup de hache les rangs des lanciers en armures.


Erlach tombe, tué de ma propre main. Les rangs de l'ennemi se dispersent, harcellés par mes cavaliers et mes archers, avant de fuir. Je suis déterminé à ne laisser aucun survivants. Je ne ferais pas de nouveau l'erreur de Daugavpils (Dunabourg), où mon noble geste envers Dieter Mandorf avait coûté la vie à nombre de mes hommes. J'ordonne donc d'exterminer les prisonniers, afin qu'aucun d'entre eux ne se réfugient à Kaunas. L'heure n'est plus à la noblesse et à la charité chrétienne, l'heure est à la vengeance et j'invoquerai les anciens dieux sauvages de la guerre jusqu'à ce que l'honneur de la Lithuanie soit lavé dans un bain de sang. Les cadavres teutons sont assemblés puis décapités. Leurs têtes sont nouées par les cheveux et trainées par nos cavaliers tout le long de la route vers Kaunas. Et c'est ainsi que nous entrons dans la ville libérée, sous les vivas de la population.

1263 de l'ère chrétienne, la Lithuanie vit dans la misère. Les Teutons tiennent toujours une partie de l'ouest du pays. Les champs sont laissés à l'abandon car tous les hommes valides sont mobilisés pour la guerre de libération.
Les Russes de Novgorod, menés par Orekh Sbyslavov et ses Boyards, fondent sur Riga. Cette offensive permet de relâcher la défense de Daugavpils. Les troupes d'infanterie descendent du nord : lanciers tartares à pied, arbalètriers, Coumans et même des guerriers sudoviens, habituellement plutôt rétifs à l'autorité ducale.
Menés par les Zlachtas de Vilnius, ils repoussent les armées teutones de chevaliers et de hallebardiers qui pillaient la campagne environnnante, terrorisant le peuple, tuant au nom du Christ.
Forte de cette victoire, la population de Vilnius est galvanisée. Les offrandes à Dievas se multiplient et les jeunes hommes prennent les armes au nom de leur dieu. Ces cavaliers de Dievas un peu spéciaux sont armés d'un lance en fourche, rappellant ainsi aux chrétiens les diables et les démons qu'ils redoutent tant.
Ces cavaliers rejoindront mon armée à Kaunas, ainsi que de nouvelles recrues Samogites, les sudoviens, les arbalètriers et les Tartares.



Cavaliers de Dievas et Sudoviens
Au nord, Riga est tombée aux mains des Boyards. Je crains toutefois qu'ils ne poussent leur offensive jusqu'à Palanga. Et il n'est pas du tout certain qu'ils me restituent la ville à la fin de la guerre. Je pourrais donc les prendre de vitesse. Mais une armée teutonique menée par le Grosskomtur Markus de Brême s'approche de Kaunas par le sud. Le Grosskomtur est le second [héritier de faction] dans la hierarchie de l'Ordre Teutonique, l'occasion est trop belle. Et de toute façon, je ne peux laisser Kaunas sans protection. Je me dirige donc au sud pour éliminer l'armée du Grosskomtur et dans la lancée, libérer Hrodna.



La bataille de Marijampole :
La bataille aura donc lieu près du petit village de Marijampole. Comme d'habitude, je positionne mes arbalètriers en haut de la colline. Mais cette fois ils sont protégés par une ligne de lanciers Tartares et Estoniens devant lesquels ils se tiennent pour tirer. Une troisième ligne constituée de Samogites et de Sudoviens se tient en réserve.
L'expérience m'amène à diminuer sensiblement la cavalerie, trop faible contre les armes de l'Ordre. Mais j'en prendrais la tête, à l'abri dans la forêt. Les Coumans et les Dzukijas iront quant à eux sur le flanc droit pour harceller l'ennemi.
Les teutons montent à l'assaut. Essuyant de nombreuses pertes sous les carreaux des arbalètes. Au dernier moment, les arbalètriers se réfugient derrière les lanciers qui encaissent le choc de la charge de cavalerie et de lanciers en armure teutons. Déjà les sudoviens et et Samogites se jettent dans la mêlée. Sur le flanc droit mes chevaliers sont aux prises avec la garde du Grosskomtur Markus.
Le combat est terrible. Au nombre et à la haine des Lithuaniens répondent le fanatisme et la puissance des Teutons.


C'est du côté de la cavalerie que le vent de la bataille tourne. La garde de Markus est décimée par mes braves Zlatchas et il s'enfuit. J'envoi les cavaliers de Dievas le capturer...vivant. L'infanterie teutone se battra bravement jusqu'au dernier, seuls les archers et la milice tenteront de fuir.
A la fin de la bataille, nos pertes sont de seulement 1 pour 4. Je ne parlerais pas avec le prisonnier mais j'ai décidé de ne pas le tuer. Un personnage aussi important dans la hierarchie de l'Ordre nous rapportera certainement une belle rançon.
Elle sera négociée à 6500 ducats en tout. De quoi lever une belle armée et et rebâtir les villes conquises. Les prisonniers relâchés rejoindront Hrodna. Nous les y rejoindront dans quelques mois pour y livrer une nouvelle bataille. Avec de la chance, le Grosskomtur sera à nouveau fait prisonnier et nous pourrons négocier une nouvelle rançon. Mouahaha !..

Dernière modification par Tovi ; 25/06/2008 à 17h19.
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