L'arrivée de l'armée carthaginoise aux portes de Rome avait mis le Sénat en émois et le consul Mattheus fut appeler à défendre la politique menée par son collègue et lui:
" Sénateurs! Sénateurs! Oui le punique Hannibal est à nos portes! Oui son armée menace nos murs et l'existence même de la République! Mais n'ayez crainte nous avons pris les initiatives nécessaires pour le repousser!
Ainsi le consul Floriens, grâce à d'habiles manoeuvres, a privé le Barca du soutien de sa patrie et a limité ses capacités d'action.
Moi même, je viens d'envoyer des émissaires auprès des cités alliées d'Apulie afin qu'elles nous fournissent des troupes pour renforcer nos légions.
Et surtout, malgré leur traîtrise apparente, j'ai pris contact avec certaines cités ayant fait allégeance au Punique afin qu'elles reconsidèrent leur soutien. Je ne doute pas que la puissance amassée dans nos murs les incitera à faire le bon choix!
Rome vaincra et ses ennemis finiront enchainés à nos pieds!"
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