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Vieux 10/08/2006, 18h12
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Franconaute
 
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Chronique du religieux de Saint-Paul


1492-1514

Le Brandebourg est méchant
En ces temps difficiles, la maison d'Autriche fit preuve de beaucoup de courage et de qualités morales exemplaires. En effet, dès le début des années 1490, notre allié de Bohême, que nous avions refusé d'abandonner malgré les demandes insistantes du duc du Brandebourg, insulté par ce dernier nous entraina dans une guerre pour laver son honneur. Guerre qui allait embrasé la moitié du Saint Empire Romain Germanique. L'archiduc, fort de son intelligence politique, avait su s'allier le duc de Bade en plus du roi de Bohême. Chez les adversaires, nous retrouvions le duc du Brandebourg, celui d'Hannovre, celui de Palatinat et enfin le duc de Bavière qui avait été sournoisement trompé par le Brandebourg. Ce conflit dura 5 ans, il vit le triomphe de la maison autrichienne. La Bavière vaincu, et surtout ayant réalisé la tromperie brandebourgeoise, se rallia à notre cause et nous cèda les terres d'Ansbach en gage le temps de la gouvernance de notre estimé archiduc Maximilien. Le Brandebourg supplia, quant à lui, une paix blanche pour se sortir de cette issue sans voie.

Le turc est méchant
Sitôt en paix, les perfides Infidèles qui venaient de détruire le royaume de Hongrie dans l'indifférence la plus totale (il est vrai que le roi Hongroie refusa l'aide autrichienne et personne d'autre ne lui en proposa) s'attaquèrent aussitôt à nous. Les armées autrichiennes usées par le précédent conflit, le peuple grevé d'impôts extraordinaires, du fait de guerre, tout ces éléments ne laissaient que peu d'espoir à la maison autrichienne. Pourtant il fallut 2 ans au turc barbare pour forcer l'archiduc à traiter. Le peuple supporta tous les maux sans se révolter, les soldats firent preuvent d'une volonté et d'un génie militaire de premier ordre. Au final, le turc ne tenait sa victoire que grâce à ses armées grouillantes de barbares.

La France est méchante
La paix revenait enfin en terre d'Autriche mais déjà une nouvelle menace se faisait sentir. Le roi de France, trop content de profiter de notre état de faiblesse, menaça de guerre si nous n'acceptions son chantage ignoble quant aux terres héritées de la maison de Bourgogne. Visiblement le traité d'Arras était déjà oublié. L'Autriche refusa de céder à d'aussi basses manoeuvres. Les portes de la guerre s'ouvraient à nouveau. Inévitablement, la France qui avait préparé sa guerre depuis longtemps et forte de 90000 hommes bien commandés obligea l'archiduc a composer. Le Hainaut était perdu. La haine envers la France accrue.

L'Autriche est gentille
La paix allait-elle encore s'envoler en quelques mois ? Pour notre plus grand bonheur, et par la grâce de Dieu, elle demeura forte. Les populations reconstruisaient, l'archiduc investissait pour aider le peuple à sa relever plus vite. Les maigres révoltes furent mater avec énergie, elles s'estompèrent aussitôt. Le duché de Milan à la mort de son duc en 1510 revenait à la fille de ce dernier Bianca Maria Sforza archiduchesse d'Autriche. Peu de temps après, le pape excommunia Venise et appela les chrétiens à l'aide pour libérer la principauté de Mantoue récemment annexée par Venise. L'archiduc, vrai chrétien, fut le seul à répondre à l'appel du pape. Porté par la lumière divine il terrassa Venise en quelques mois, le peuple autrichien n'eut pas à subir les effets de la guerre. Mantoue fut libérée et placée sous la sauvegarde autrichienne. Certaines villes libérées par nous reconnurent l'Archiduc comme seigneur. Le pape n'y voyait pas d'inconvénient. L'Archiduc accepta les hommages.

L'avenir semble meilleur
En cette année 1514, notre archiduc se fait vieux. Il se soucie de plus en plus de la sauvegarde son âme. La mort du fils de l'archiduc en 1506, Philippe le beau, a fortement marqué notre seigneur. Heureusement le Seigneur a veillé à donner une descendance à Philippe le beau avant sa mort. Cet enfant de bonne constitution et santé est porteur de beaucoup d'espoir. Etant le fils de Philippe le beau, donc le successeur de la maison d'Autriche suite à la mort de son père, et le fils de Jeanne d'Espagne, donc le successeur des espagnes unies, il gouvernera un empire immense qu'oncques hommes n'a jamais connu depuis Carolus Magnus. L'avenir est confiant pour l'Autriche, car outre ce jeune prince, notre archiduc a un autre petit-neveu, Ferdinand qui est promis en mariage à la fille unique du duc de Bade et héritière du duché.

Dernière modification par lemarseillais ; 10/08/2006 à 18h14.
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