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Vieux 07/08/2006, 16h51
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Royaume de France 1492 - 1514



Le royaume jouit d’une certaine quiétude, nullement troublée par les péripéties matrimoniales du roi Charles VIII.

Le mariage de ce dernier avec Marguerite d’Autriche, la fille de l’empereur Maximilien ayant été annulé au dernier moment. Ce laidron, le portrait craché de son père, ayant été jugée moins fougueuse en privé, qu’Anne de Bretagne. Oui c’est ainsi, le roi de France, dans les moments intimes, préfère l’espièglerie et la fantaisie, à la discipline militaire toute germanique(les coups de reins au rythme du pas de l’oie, c’est pas son truc)

Qui plus est, ce fut un joli pied de nez à Maximilien qui violait ouvertement le traité d’Arras, en occupant l’Artois, le hainaut et la Franche-comté, alors que celui-ci stipulait que seules les provinces hollandaises lui revenaient de droit, à la suite de l’héritage bourguignon, où il s’était empressé d’épouser de force, Marie, la fille du téméraire.


Charles, beau joueur, proposa un tribut en compensation de la douleur infligée à la fifille de Maxou, mais à la condition que celui-ci respectât le traité d’Arras, à la lettre.

Mais Maxou étant d’un naturel rancunier, il refusa.

La guerre semblait inévitable….et elle ne fut pas évitée.



En quelques mois les armées Françaises entamèrent un long envahissement de la Hollande, où les forces autrichiennes étaient peu nombreuses.



Von Frunsberg, un général autrichien, tel Hannibal, franchit les alpes suisses, non pas avec des éléphants (encore que…) mais avec 36 000 hommes et arriva par surprise en bourguogne, qu’il occupa ainsi que Lyon. Energiquement, Charles répondit en missionnant Bayard de lui faire face avec 55 000 hommes. Le ducaillon d’Autriche se rendit alors compte que sur le long terme, la partie était perdue, et que mieux valait garder ses forces pour d’autres combats. La paix fut signée, et Mons fut restituée à la France.





Débarrasé temporairement de l’Autriche qui avait d’autres chats par qui se faire fouetter, le roi Louis XII, fils de Charles VIII, se tourna vers l’Angleterre. Il demanda humblement la rétrocession de Calais. La vente fut réalisée, très facilement. Trop facilement d’ailleurs… Le roi, d’un naturel curieux, se demandait bien pourquoi l’Anglois, si réticent habituellement, céda Calais sans sourciller, pour un prix très en deça de ce qui se pratique habituellement dans ce genre de transaction. Qu’avait-il à cacher ? Ces rumeurs de terres lointaines à l’ouest seraient-elles fondées ? Le roi voulut savoir, demanda poliment au roi d’Angleterre. Refus… Il insista… Nouveau Refus…

Le roi décida d’aller voir par lui-même. En secret, il réunissait sa flotte de 110 voiles, envoya Bayard et 80 000 hommes, nouvellement équipés d’arquebuses(tech 9), affronter des archers anglais désireux de perpétuer le souvenir d’azincourt.(tech 6)


L’attaque surpris le roi d’angleterre, les braies sur les chevilles (pour reprendre une expression du bon sultan. )

Attaquer directement Londres et y affronter la royale navy, n’était pas sans inquiéter le roi. Même si la flotte anglaise était longtemps restée inférieure en nombre, nous savions qu’elle avait été urgemment renforcée. Mais dans quelles proportions ? Il fut donc décidé de débarquer au Wessex, et de remonter à pied vers Londres.

La flotte anglais nous engagea, mais trop tard

Quand bien même, l’amiral Bidoux (Justin de son prémon…) corrigea la navy par 3 fois, jusqu’à ce que celle-ci finisse par rentrer au port, traumatisée...





Mais les affaires se compliquèrent. Notre armée surdimensionnée, n’obtint pas le ravitaillement qu’elle était en droit d’espérer(ingrats anglais), et la flotte, tout à la trempe qu’elle infligeait à son homologue anglaise, ne put s’en charger. Si bien qu’arrivée à douvres, 25 000 hommes avaient péris de faim et de maladie.



Mais ce n’était pas tout.

Les espions faisaient état de 20 000 hommes stationnés à Londres. Bayard voulut engager le combat tout de suite. Mais il était 16h, et c’est l’heure ou tout s’arrête en Angleterre, même les guerres. C’est le Tea-break. La situation était surréaliste. 56 000 français trépignant d’impatience, se voyaient tirer la langue par 20 000 anglais de l’autre côté de la tamise.

Le temps semblait suspendu…



La colère montait dans les rangs français en même temps que l’impatience… Cette drôle de guerre agaça nos rangs, et en plus des malades et des morts de faim, il fallut faire face à la désertion de 30 000 hommes, boudeurs. Notre armée était réduite à peu de chagrin (26 000h). Finalement, quand le temps repris son cours ce n’était plus 20 000 anglais qui faisaient face, mais 96 000 !!!





Ainsi que le Christ avait multiplié les pains, le tea-break anglais multiplia leurs rangs.
Evidemment, ce n’était plus la même histoire, et la bataille ne fut qu’une immonde boucherie. Aucun français n’en réchappa…
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En France, on n'a ni pétrole, ni idées. Mais on a des taxes...

Dernière modification par vince ; 07/08/2006 à 17h04.
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