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Vieux 03/08/2006, 19h17
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Franconaute
 
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Chroniques du Très Glorieux Empire Ottoman 1506 – 1513


Acte I. La guerre contre la Perse


Le Shah de Perse, misérable faquin traître à l’Islam pur et noble, fait de grossières avances à la promise du bon Sultan (Choupinette ) : cela va se payer ! En 1506, les Janissaires passent la frontière : le Shah de Perse, excellent général, attend le choc dans la province de Taurus, dans les montagnes et derrière un fleuve. Trois vagues de Janissaires sont lancées pour briser le mécréant : c’est un échec . Nullement découragé, le Sultan décide de procéder autrement : il passe par le nord et surgit rapidement à Taurus : cette fois, les Perses sont balayés et une furieuse poursuite s’engage.

De violents assauts ou de prudents sièges permettent à nos troupes d’avancer inexorablement et bientôt Bagdad tombe alors que Awhaz, la capitale Perse, formidable forteresse,est assiégée. C’est à ce moment que le Shah, paniqué, va retrouver son courage : il recrute plus de 85.000 soldats et contre-attaque furieusement . Taurus est assiégé, ce qui coupe nos lignes de ravitaillement, un assaut est lancé contre Bagdad et des hordes tentent inlassablement de briser le siège d’Awhaz. La situation devient impossible pour nos Janissaires, seule une réaction énergique et décidée peut encore nous sauver.

Le Sultan ordonne de lancer l’assaut contre Awhaz, une forteresse moyenne pourtant : le combat est violent, difficile, le moral chute à grande vitesse… Et 25.000 soldats Perses surgissent sur nos arrières. Tout est perdu, la campagne de Perse se termine en tragédie. Surgissent alors les 32 héros du siège de Vienne : « Vous ! Le Sultan vous ordonne d’écraser les Perses maudits et de prendre cette ville ! Tous avec nous ou affrontez le courroux du Sultan ! A l’assauuuuuuuuuuuuuuuut ! ». Comme les Autrichiens avant eux, les Perses, épouvantés, fuient devant nos 32 braves, qui, après avoir balayés l’armée ennemie, décident de poursuivre sur leur lancée : Awhaz tombe, la guerre est gagnée. Écrasé, humilié, terrorisé, le Shah cède Kerbala et le riche centre de commerce de Bagdad .


Acte II. La guerre contre les Mamelouks

Malheureusement, il n’existe aucun accès direct entre nos nouvelles possessions de Kerbala/Bagdad et le reste de l’Empire, ce qui est plutôt embêtant : le Sultan demande donc aimablement, civilement, pacifiquement, au Vizir Mamelouk de lui céder deux petites provinces afin d’établir ce lien terrestre indispensable pour l’Empire. Le couloir de Kerbala en somme . Demande fort raisonnable, mais le Vizir, haineux et excité par ses conseillers stupides, refuse de céder et déclare même ses frontières fermées aux citoyens Ottomans ! Intolérable.

Contraint et forcé, le Sultan engage les hostilités : ses forces armées débarquent directement au cœur du royaume ennemi et prennent le Caire d’assaut. Le Vizir est capturé et, pour sauver sa misérable existence, s’empresse d’abdiquer et désigne le Sultan comme successeur légitime de son royaume . L’intégration du royaume mamelouk après trois petits mois de guerre va susciter la jalousie maladive d’un petit individu mesquin et fourbe : le Duc d’Autriche (Ze t’aime Marseillais ).


Acte III. La guerre contre l’Autriche


Le Duc jaloux de notre grandeur attaque en 1512, sans ultimatum aucun (attitude à comparer avec celle du Sultan, qui avait laissé 5 mois à l’Empereur pour mobiliser) et alors que 90% de notre armée se trouve toujours en Orient. Un de ses corps d’armée assiège Veszprem, un autre, mené par Frunsberg, le boucher de Bruxelles, se jette contre le Steiermark, où sont stationnées nos maigres troupes de garnison. Elles sont balayées par l’infâme. Mais le lâche ignore que plus de 100.000 Janissaires ont pris la direction de l’ouest : les vétérans des campagnes de Perse et du Caire, voilà qui va terroriser les misérables autrichiens .

Selim II succède à son glorieux père, Bayezid II, et prend la tête de l’armée, qui se rassemble à Buda : 65.000 Janissaires . La horde déferle sur Veszprem, où une furieuse bataille s’engage : les Autrichiens plient, laminés, pulvérisés. Surgit alors Frunsberg, qui vient d’achever le siège de Steiermark et qui prend le Sultan à revers : la bataille devient plus confuse, plus difficile, mais les Janissaires tiennent clairement mieux le choc, ce sont des vétérans. Hadim Sinan surgit alors à son tour avec 20.000 fantassins : les Autrichiens sont cette fois brisés, démantibulés, disloqués .

Selim poursuit sur sa lancée et écrase une nouvelle fois Frunsberg, devant Vienne cette fois, tandis qu’Hadim Sinan, lui, pulvérise les renforts autrichiens devant Steiermark, aussitôt assiégée : la victoire est totale, sublime, le bon droit a triomphé comme toujours. Vienne est prise d’assaut et le 9 août 1512, le monde émerveillé devant les exploits du Sultan, apprend la nouvelle chute de la capitale impériale, pour la deuxième fois en 12 ans ! (1500 et 1512).







Le Duc félon, qui était de nouveau l’agresseur, se jette alors à plat ventre devant le Sultan et l’implore d’être miséricordieux. Soit. Que le monde entier retienne bien notre clémence ! Un maigre tribu de 500(000) ducats est demandé, 40 % seulement a été payé pour le moment, mais nous ne doutons pas que l’intégralité nous sera versé très prochainement.


Les frontières occidentales de l’Empire Ottoman en 1514 : le pacifisme du Sultan a payé








Dernière modification par Danton ; 03/08/2006 à 19h21.
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