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Vieux 24/07/2006, 22h30
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1560-1572 : la voie de l’honneur


En 1560, le sultanat était brillement administré un Suleyman d’autant plus appliqué que, depuis sa grave blessure lors de la bataille de Budapest il était cantonné à son bureau. Pourtant, les crises politiques destabilisatrices étaient fréquentes car le sultanat était démoralisé. Par deux fois en 50 ans, ses ambitions s’étaient brisées sur l’Autriche, et son armée résolument offensive.

Dans les couloirs, Lala Mustapha, jeune espoir d’une armée troublée et dont la hiérarchie avait été décimée, enrageait : les réformes nécessaires pour assouplir les structures enkolysées par le méthodisme de siège seraient lentes.


Lala moustapha et ses officiers

Vieillissant, notre sultan, à qui Allah n’avait pas offert la fortune des batailles mais tout de même la sagesse et la patience, s’était tourné vers d’autres buts. Les finances étaient apurées, le calme revenait, et d’importants efforts étaient consentis pour la conversion des provinces grecques. Les marchands faisaient leur office jusqu’à Kutch.

Le pays était en ordre de marche, des succès en Orient compensaient quelque peu les errements balkaniques et Européens, mais le pays ne pouvait effacer complétement de sa bouche l’amertume des « décennies perdues »

En juillet 1566, l’Empereur agresse la France. Un acte extraordinairement lâche, alors que le Royaume de France était agité de troubles religieux. Malgré les ratés de notre collaboration dans le passé, nous montrons immédiatement notre solidarité avec le Roi et déclaronsle guerre à l’empereur. Le Roi de France a cette fois l’intention de se battre avec acharnement. La campagne sera moins aisée que prévue pour l’Autriche. La France dispose d’un petit contingent dans les Balkans, qui fera merveille.

Nous avions arraché dans le passé un droit de passage à la Serbie et pensions nous en servir pour effectuer une percée. Les Serbes nous laissèrent rentrer en Hongrie et réussir un siège sur Banat. Au moment de la contre offensive, prévisible, des Autrichiens, il était impossible de se réfugier en Serbie. Nous perdimes la cité, et une bonne partie de notre armée. Plus tard, les Autrichiens réalisèrent la même erreur. Pensant réussir une percée vers Constantinople, il se retrouvèrent en réalité isolés dans les plaines de Thrace, à la merci d’une cavalerie rapidement réunie et du contingent français. En réalité, la situation dans les Balkans est un double goulet d’étranglement sans issue pour l’heure.

Mais la France ne doit pas perdre cette guerre.
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