Marc Aurèle n'est vraiment pas pressé de rentrer à Rome : il part d'Egypte en mars, à l'orée de la saison navigable : il attendait le beau temps et en quelques semaines (disons en mai), il aurait pu être à Rome en voyageant par mer.
C'est vrai que la navigation est toujours aléatoire en ces temps, mais c'est indicatif : jamais au début de l'Empire, un prince n'aurait osé s'absenter aussi longtemps de Rome de crainte d'une fronde du Sénat et d'une usurpation. Dans un siècle, Rome aura perdu presque toute importance politique...
Sinon, pour Schnickeon, les lions ou le bain d'huile bouillante ?