Bon tireur, notre héros fait des ravages… et un pillage en règle : c’est fou ce qu’on peut trouver d’intéressant dans cette académie  . Crache soigneusement sur le cadavre du ridicule Herban, qui fait désormais moins le malin : « Tu vois, bouseux, je te l’avais bien dit, nous ne sommes pas du même monde : toi, tu fais partie du monde des morts, pas moi, ah ah ah comme je suis drôle  » Une petite potion de soin et on repart, gonflé à bloc, à l’est cette fois, comme le voulais Aribeth (« T’impatiente pas, poulette, tu y viendras aussi… Nul ne résiste au charme fou du Baron Danton »). Tiens, encore un mage : je devrais peut-être rallier le camp adverse, eux semblent reconnaître les mérites des mages  . Mais non, je suis un héros destiné à sauver le monde, moi, pas une vulgaire crapule.
Ooooh, un garde du corps pour encaisser les coups : Pavel ! Mais oui, mon grand, cesse de pleurnicher, je vais te tirer de là… Allez, c’est bon, je te dis, viens avec moi ! Tiens, ajoutons y une panthère noire comme familier tant que j’y suis. Désormais plus fort (et du deuxième niveau) ,le Baron Danton repart en avant : des squelettes, des gobelins rigolos (tatoo tatoo tatoo, ce qui doit se traduire par « Oh quel honneur vous nous faites, O grand Baron, daigner nous occire proprement, comme c’est noble et généreux de votre part  »).
L’intrépide Baron finit par atteindre les étables, où les 4 fameuses créatures aquafondiennes qu’il fallait protéger s’échappent : un furieux combat, un nouveau triomphe. Baron Danton passe au troisième niveau et commence à s’interroger : »Tiens, au fond, je suis mage, non ? Je devrais peut-être songer à lancer des sorts parfois  » (Ben oui, si c’est pour toujours tirer à l’arbalète, j’aurais du prendre un guerrier moi… Note dans son journal : ce jeux ne serait-il pas trop facile ? Avec un simple mage sans armure, je passe tout le prélude les deux doigts dans le nez ou presque  ).
Pavel le lâche, lui, ne semble pas penser comme le héros Danton : en pleurnichant, il vient m’annoncer qu’il me quitte car il a trop peur, il risque de prendre un mauvais coup (Ben oui, surtout que je me cassais vite derrière toi pour tirer tranquillement pendant que tu prenais tous les coups ). C’est bon, coco, vas, retourne chez ta mère, tu n’as pas l’étoffe d’un héros : tu es et restera un bouseux, le Baron Danton ne veut pas salir sa réputation en restant avec toi.
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