Discussion: AAR IIe Reich
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Vieux 06/08/2005, 14h50
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Le 17 avril 1918, après une très longue progression en Russie, la phase finale de l'offensive s'amorce. Von Bothmer fait diversion sur les flancs tandis que von Hindenburg fonce vers l'objectif final : Petrograd. Les forces de protection ennemies, bien que nombreuses, ne constituent pas un obstacle majeur. De toutes manières, de plus en plus de déserteurs préfèrent le rigide régime du camp de prisonniers au knout de l'officier, qu'ils qualifient de "tsariste".Wilhelm II est affolé, ces gueux veulent donc renverser le Czar, son cousin ? Effrayé, il tente d'annuler l'offensive, mais au fil des années de guerre, il n'avait pas remarqué que le pouvoir lui échappait de plus en plus, qu'on le consultait de moins en moins, que la vraie décision revenait désormais aux militaires ...

Petrograd prise le 7 juillet 1918, la Sainte Russie était à bout. Des révoltes éclataient partout, tout le peuple réclamait la destitution du Czar et autocrate de toutes les Russies. Le 14 juillet, Lénine prit le pouvoir. L'armée allemande était étonnée de voir un nouveau drapeau chez l'ennemi, mais vu que ce n'était qu'un drapeau et non des mitrailleuses, des obus, des vivres, des médicaments ou des commandants capables, on ne s'inquiétait pas plus que cela. On était plus effrayé par l'annonce que, pour la première fois depuis le début de la guerre, une révolte avait éclaté sur le sol allemand !
Des socialistes ! Toute la population du Reich, profondément conservatrice et persuadée qu'elle ne doit la victoire qu'au Kaiser, est outrée ! Les rebelles sont lynchés et l'OHL ne fait pas grand cas de cet évènement.


Il faut dire que la situation sociale en Allemagne n'est en rien comparable à la misère du Prolétariat russe, affamé par des années de guerre et le joug des aristocrates, qui les exploitent et voient d'un mauvais oeil l'émancipation de ces moujiks, qui désormais ne sont même plus leurs serfs. L'annonce du massacre massif de nobles en Russie ne provoque pas d'étonnement à Berlin. On venait de découvrir le quotidien d'un Russe en envahissant les contrées de l'Est ...




Soupe de pauvres à Petrograd

Le 22 juillet, Lénine se dit prêt à négocier. L'Allemagne, qui a versé bien du sang et des larmes dans cette affreuse guerre, exige de vastes territoires russes. Les Russes n'ont pas le choix, ils acceptent.
Le Reich venait de s'étendre de façon monstrueuse à l'Est, récoltant 400 points de prestige en plus des acquis territoriaux.


L'Espagne déclarait la guerre à l'Empire allemand, le Royaume-Uni refusait toute paix, l'Autriche-Hongrie se déclarait furieuse, car elle était toujours en guerre avec la Russie et considérait le traité de Brest-Litowsk comme un acte de lâcheté.
Mais quelle importance ? Qui pouvait encore s'opposer à l'hégémonie allemande ?
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