Afficher un message
  #45  
Vieux 19/07/2006, 14h20
Avatar de vince
vince vince est déconnecté
Son excellence postissime
 
Date d'inscription: août 2005
Messages: 1 579
Par défaut

Chroniques russes 1560-1572





Sous le règne du tsar Ivan IV, la russie mute progressivement vers un empire désireux d’élargir ses frontières tout en imprimant une certaine terreur à l’intérieur de celles-ci. Ainsi se crée l’Opritchina, domaine royal possédé par le tsar, administré par la police locale les Opritchiniki.

Après le rattachemenbt à l'empire, de la principauté de Ryzan, l'armée avait sensiblement grossie. Malgré cela, la conscription est imposée pour alimenter le front qui s’est créé par la déclaration de guerre à la Lithuanie. 100 000 hommes sont lancés à l’assaut dans les plaines lithuaniennes. 3 villes tombent, Belgorod, Donetsk et Bogutjar où les russes affrontèrent des troupes polonaises. Celles-ci furent défaites et poursuivies jusqu’à Kiev. Un repli est néanmoins ordonné avant l’hiver.




Cette pause fut mise à profit par les armées lithuaniennes, polonaises et suèdoises, nouvellement arrivées dans le champ des opérations(ce qui ne manqua pas de décevoir le tsar au plus haut point.) pour se réorganiser et préparer la contre-offensive.

C’est Belgorod qui sera souvent le champ de batailles préféré. Les lithuaniens tentaient de la récupérer. L’hiver passé, nous tentâmes de les en déloger, mais ceux-ci étaient bien épaulés par les armées polonaises et suèdoises, attenantes. Belgorod rebasculait. Donestk en fit de même.

Malgré la menace suèdoise qui marchait sur elles, les armées russes tentèrent de reprendre Belgorod.
Vorotinski, le chef des cosaques, dont la vitesse de déplacement a souvent été gage de succès, fut malheureusement trop prompt à rejoindre les rangs des armées de siège, en vue de les soutenir face aux suédois. Pensant les prendre à revers, elle arriva malheureusement trop tôt et dans dans la confusion de l’assaut de la ville, fut elle-même prise à revers lorsque les suèdois de Flemming arrivèrent un peu plus tard. Il fallut donc lever le siège. L’élan était définitivement brisé, et une guerre de positions s’installa.






Grâce à de généreux mécènes (à qui nous offririons volontiers notre partenariat dans le futur) le tsar relancça la conscritpion, et deux nouvelles armées furent constituées. L’une fut lancée à l’assaut de Kursk, non défendue, qui capitula. Puis elle marcha à nouveau en direction de Belgorod, toujours pas reconquise. Elle stoppa à la vue des Suédois qui y stationnaient. Les cosaques, qui faisaient mouvement à l’est, rebroussèrent chemin et marchèrent vers kursk lorsqu’ils apprirent que les polonais tentaient de la libérer. Leur vitesse de déplacement pris par surprise les polonais, qui, lourdement équipés n’eurent pas le temps de s’échapper. Et d’ailleurs, aucun d’eux n’en réchappa .
Cette victoire, fragilisa la position suèdoise à belgorod, qui se voyait donc privée d’un soutien. Ils décidèrent donc de se replier, laissant l’opportunité aux russes de capturer à nouveau Belgorod, ce qui fut fait.





La situation était donc la suivante : 3 villes lithuaniennes capturées (Kursk, Belogorod, et Bogutjar). Le conflit durait déjà depuis de longs mois. Les ressources humaines étaient fragilisées, même si les Oprichiniki remplissaient bien leur rôle de tenir la populace en respect. Mais le trèsor avait souffert et les sacrifices financiers commençaient à peser lourd. De plus, l'élan initial n’a pas été assez fort pour briser les défenses ennemies en même temps. Polonais, Suédois et Lithuaniens se renforçaient à tour de rôle. Les russes commençâmes les pourparlers, bien que leur objectif premier n’était pas encore atteint. Ceux-ci échouèrent, mais incompréhensiblement, d’autres avaient été entâmés entre alliés Polonais et Lithuainiens. De russie, on ne sait pas ce qu’il s’est passé mais, soudainement une grande confusion règna dans la populace lithuanienne. Des rumeurs d’annexion fusèrent. Les russophones de Kursk, Belgorod et Bogutjar, se désolidarisèrent du joug polonais, et se déclarèrent membres de l’empire russe, qui en détenait le contrôle militaire. La pologne n’insista pas et la paix fut signée. Un vent de libération souffla dans les nouvelles villes russes. Bogutjar abjura même la foi catholique et revint rapidement dans le giron de l’église orthodoxe. Preuve, s’il en fallait, que ces villes n’avaient rien à faire sous une administration autre que russe.







Dans son élan, le tsar attaqua la Crimée, qui le défiait depuis des lustres, allant même jusqu'à asservir la méritante Georgie. Le tsar avait besoin de terres fertiles et agraires pour nourrir les nouvelles recrues d’une armée nécessaire à ses ambitions et qu’il avait l’intention de bâtir. Les chiens musulmans furent rapidement balayés et Tsaritsyn annexée. Lugansk patientera un peu…
__________________
on peut caresser des idéaux sans s'éloigner d'en bas...

En France, on n'a ni pétrole, ni idées. Mais on a des taxes...

Dernière modification par vince ; 19/07/2006 à 14h37.
Réponse avec citation