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Vieux 01/02/2008, 21h46
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La Guerre austro-venéto-turque : Partie I (1454- ?)

Premiers engagements et premières victoires :

1454, alors que les hordes turcs déferlent et ravagent les Balkans, la Transylvanie, et que les janissaires se préparent à l'invasion du Royaume de Hongrie, l'Alliance entre Venise et l'Empereur autrichien décide d'intervenir, et malgré une disproportion totale de préparation, s'engage dans la guerre pour défendre leur voisin commun hongrois.
Venise se dépêche de signer une paix blanche avec les Sforza de Milan à Brescia, renonçant ainsi provisoirement à tout ses intérêts en Italie du Nord au seul profit de la sauvegarde de la chrétienté.
Le plan est simple mais efficace : les troupes vénitiennes, se mettront en route vers les possessions d'Istrie le plus rapidement possible après la signature du traité de paix de Brescia, c'est alors à peine 6 000 hommes que la République peut mobiliser. A la tête de cette armée, c'est le vieux général Gattamelata l'expérimenté qui est envoyé. Le jeune Colleoni, lui, est directement envoyé à Pest en Hongrie avec un contingent d'une centaine de cavaliers. Il y attendra avec l'armée hongroise les renforts promis par l'Empereur ( plus de 15 000 hommes). Colleoni prendra la tête des opération contre le turc, et son rôle sera de bloquer puis de refouler Mehmed II et sa formidable armée en Thrace.
Pendant ce temps l'amiral Loredan prendra la tête de la flotte vénitienne (170 galères), et par une maneuvre audatieuse, devra surprendre la flotte turque et l'empêcher de sortir de ses bases en mettant le blocus des côtes du Sultan.
Dès le printemps les opérations commencent, grâce à l'union des forces hongroise et autrichienne, sous l'égide de Colleoni le vénitien, les turcs de Mehmed II sont battus à plusieurs reprises et forcés d'évacuer la Hongrie, pendant que la guerre fait maintenant rage pour le contrôle de la Transylvanie.
Les rumeurs disent que Mehmed II lui même aurait été tué pendant une des nombreuses batailles qui on opposé les deux camps.

Le triomphe des croisés ne devait pas s'arrêter là, et deux victoire allaient encore venir pour la République :

La victoire de Naxos
D'une part, Loredan suprit en juillet 1454 la flotte turque au complet au large de Naxos. Celle ci malgré un avantage numérique conséquent (210 galères contre seulement 170 pour Loredan) était fort mal commandée, et Loredan le savait. N'écoutant que son instinct, il décida de na pas se poser de question, il harangua les marins de la République, et ordonna à sa flotte de ramer droit devant à toute vitesse. Les turcs furent surpris et complètement pris au dépourvus, malgré leur supériorité numérique, ils furent écrasés par cette bataille dantesque qui dura 2 jours.
Les marins vénitiens fort d'un courage et d'une discipline exemplaire détruisirent complètement la flotte turque. On ne comptait plus les lâches mahométans se jetant à la mer.
La victoire était alors totale : pour seulement 10 galères coulées, les turcs en avaient perdues 200, et 10 avaient été capturées par Nous.

La campagne de Bosnie

Début 1455, Raguse notre éternelle rivale, quémanda notre alliance car celle ci se méfiait des intentions hostiles du Royaume de Bosnie à ses frontières. Et nous acceptâmes. Elle eut bien raison d'avoir peur car le Roi de Bosnie mit le siège de Raguse et l'annexa complètement très rapidement. C'était sans compter le contingent de Gattamelata qui venait d'arriver en Istrie, et qui dont prit d'assaut tout le royaume de Bosnie, avec ses 8 000 hommes.
Il écrasé les bosniaques et fit de ce royaume un vassal de Venise. Il fit bien attention de laisser Raguse sous domination des bonsniques, qui n'entendent rien au commerce, ainsi Raguse perdrait rapidement toute compétitivité commerciale avec nos propres marchands. Et nous ferions d'une pierre deux coups : un rival en moins, et un nouvel allié bloquant totalement l'accès du turc à nos possessions sur la côte dalmate.

L'expédition grecque

Après ses exploits, le fougueux Gattemala lança ses troupes à la conquètes de la Macédoine ottomane, grand mal lui en prit puisqu'il fut battu par turques près de Pella. Son armée fut ensuite poursuivie mais il put se réfugier à Corfou où sous la protection de la flotte l'armée vénitienne se remet rapidement de cette expédition hasardeuse mais heureusement sans conséquences.

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