Discussion: AAR - Benzo Total War
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Vieux 10/01/2012, 12h00
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Janvier 1805


La coalition menée par la Perfide Albion a décidé de mettre à bas le petit caporal devenu Empereur des Français. Le sacre tout juste terminé, le Pape Pie VII est cordialement raccompagné à la limite du Piémont par le général Masséna qui tente un bon mot : «on expulse tout Rome à la frontiére » tandis qu’à Paris, David immortalise sur la toile ce qui aura été le plus grand évenement bling-bling du début de ce siécle. Pas le temps de folâtrer avec Joséphine, renvoyée à la Malmaison, l’Empereur se met sur le pied de guerre. Et il y a tant à faire …

La Royale, d’abord. Tsunami non répertorié , actes de piraterie, sabordages, disparitions dans le triangle du Cap Corse ? Il n’y a plus que 7 navires d’importance, le reste a disparu corps et biens. Trafalgar dans un an ? l’Amiral Villeneuve en rêve, cela voudrait dire, au moins, qu’il aurait des bateaux … La déception est grande, et plus encore pour les officiers. Les trois-ponts déjà attribués, aux noms prometteurs comme l’Océan, le Terrible ou le Majestueux, n’existent pas encore. C’est tout juste si les bucherons tâtent les arbres pour savoir lesquels, après avoir été abattus, vont contribuer à l’essor de la Flotte Française.

Peu importe, on fera sans, en attendant. Homère J. Bartimeus prend le commandement de l’Algesiras et de ses 680 hommes dans le port de Cadix. « Ou sont les 110 canons que l’Empereur m’avait promis ? » tonne le capitaine. On compte et recompte sur chaque pont, il n’y en a que 74. Un simple d’esprit propose d’aller fouiller au fond de la cale, on y trouve tellement n’importe quoi. « Je ne prends pas la mer tant qu’on ne me donne pas les 36 canons qui manquent ! » Forte impression sur les Alliés espagnols. Finalement le Capitaine Martimeus prendra la mer après que le Trésor lui ait versé une pension de 36 piéces d’or.

Il rejoint l’escadre de Villeneuve au nord ouest de l’Espagne. Le Capitaine Bob Terrius commande le vaisseau de l’amiral, le Formidable et ses 122 canons. Bartimeus ronchonne, tandis que le Capitaine Jean Robert Patrick de Whatman, du Neptune (74 canons également) lui donne de grandes claques dans le dos. Tous les navires appareillent pour le large afin d’y accoster les navires de commerce britanniques revenant d’Afrique et des Indes.




La flotte principale de l’Amiral Nelson croise encore à proximité des frontières de l’Angleterre. On y craint un éventuel débarquement des Français. Avec quels navires ? S’ils savaient …

En Italie, Masséna abandonne le Pape à ses gardes du corps. Il faut se concentrer sur l’Autriche, l’adversaire continental à abattre. Au Nord, déjà, Rodo 1er descend la Rhénanie avec une armée de moyenne importance. Masséna n’a, lui, que peu de troupes, encore : Quelques chasseurs-à-cheval, de l’infanterie de ligne, dont le 8éme régiment du Colonel Lionel, et puis de l’artillerie, uniquement du 8 livres, du lieutenant Loda. Et avec ça, l’Empereur veut que Masséna fasse tenaille au sud jusqu’à Vienne, et de surcroit dilapide une partie de ses maigres troupes pour prendre Naples ? Le Sacre lui est monté à la tête…




Rodo 1er, lui, a le beau rôle … Ses Maréchaux sont encore en France, à lever des armés. Davout s’encanaille à Paris, tandis que l’Empereur profite de la saison morte pour s’enfoncer doucement en Europe.
Il a avec lui certaines des troupes les plus réputées : la totalité du 5éme d’Infanterie (Sergent Darthmath, sous-lieutenant Druss d’Haran, Lieutenant Urial, Capitaine William Locke) et du 6éme d’infanterie (Colonel Bébert Pontcarral) et des régiments de chasseurs à cheval (général de brigade Hubert de Jagermeister et colonel Maximus Ney)

Stupeur lorsque le général Jagermeister est paru en uniforme du 2nd régiment de Hussards. L’infortuné n’avait pas été averti que l’unité avait disparu peu après le Sacre. « Tu n’as pas reçu le mémo ? » lui lance affectueusement l’Empereur, dans l’hilarité générale. Pendant les 500 km de marche, sur les routes que l’on ne cesse de construire partout dans l’Empire, le mot repasse de bouche en bouche. Lorsque l’armée franchit les premiers cols des Alpes au nord de la Suisse, le général s’étonne auprès du Major Moradim que le fourrage pour les chevaux du 1er régiment ne suive pas directement son unité. Le Major glisse, narquois « Tu n’as pas reçu le mémo ? »
Hubert de Jagermeister ressort furieux de la tente. Lui, brave parmi les braves, qu’on ose humilier ainsi ! Il montrera de quoi il est capable sur le champ de bataille, fasse à tous ces planqués …

Et la bataille arrive, soudainement. Rodo 1er veut agrandir l’Empire sur le dos de l’Autiche. Certes, son armée vise Vienne par le nord tandis que Masséna, qui devrait déjà être en Vénitie, arrivera par le sud, mais l’occasion est trop bonne : on se fera la main sur les faibles forces autrichiennes présentes dans la région avant d’annexer le territoire d’Innsbruck …

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