Discussion: AAR Lithuanie
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Vieux 30/06/2008, 14h18
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Azul Mortal
 
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Chapitre VII : La conquête mongole.


1293 de l'ère chrétienne.
Il est temps de prendre une décision. Allons nous valider la conversion au catholicisme de Mindaugas et convertir massivement le peuple, ce qui serait un gage de paix à long terme, ou conserver notre foi et nos traditions, quite à vivre perpétuellement en guerre ?



Etant donné que l'Ordre avait déjà trahit sa parole par le passé et que nous n'accordons aucune confiance dans les promesses de paix de nos voisins, nous décidons de conserver nos croyances et de rejetter massivement le Christianisme.
Je prend dans ma suite un personnage peu recommandable, un maître assassin recruté dans les auberges de Vilnius. Il sera chargé d'une mission très spéciale : l'élimination de tous les missionaires catholiques présents sur le territoire.
Ces dernières années ont vu une lente progression du Christianisme en Lithuanie, mais avec le recul de l'Ordre en position défensive, nos prêtres commencent à rassurer le peuple dans les croyances du passé.
La contrepartie de cette politique de reconquête des esprit est que tous mes voisins chrétiens me considèrent comme un païen cruel et dangereux.

L'Ordre n'a pas tout à fait abandonné ses ambitions de conquête de la Lithuanie. De petits contingents extrèmements puissants (Halbbruders, Ritterbruders) mènent des raids sur la frontière.
Kaunas fût sauvée par un capitaine Samogite venu de Hrodna : Kestutis de Bobruik.

Il fût promu gouverneur de la ville de Kaunas, selon la politique du mérite instaurée par mes soins. Cette nouvelle aristocratie devrait me fournir de nombreux chefs de guerres compétents et loyaux.
De fait, le Duché de Lithuanie est désormais le plus puissant militairement de toute l'Europe de l'Est. Mais nous comptons tant d'ennemis que celà pourrait ne pas s'avérer suffisant.

L'armée du sud est enfin reconstituée. Mais pendant ce temps les Mongols ont eu le loisir de renforcer Pinsk avec une importante garnison. Je décide d'user de la surprise en attaquant une province isolé : Homyel. Réputée pour son blé, son huile de roche et ses ruches.
Je pris la route avec la cavalerie pour préparer le terrain à l'infanterie qui arrivera quelques mois plus tard , étant donné la distance.



La petite ville est dirigée par Khanzada Argudhun le Courroucé, le fils du Khan en personne. Ce chef de guerre inculte et cruel oppresse la majorité païenne (53%) de la région. Les musulmans (34%) oppressent aussi bien les paganistes que les orthodoxes (12%). Il était temps d'intervenir, il n'est pas question de laisser des Slaves honorant les anciens dieux sous le joug musulman.
Une fois la brèche dans la porte effectuée le combat au corps à corps s'engage. Khanzada est un valeureux guerrier et il n'hésite pas à se mettre en première ligne. Je préfère quant à moi superviser les évènements de plus loin...

Le Prince mongol et ses derniers archers seront vite achevés par nos flèches et les haches Samogites.
Cette nouvelle province n'est pas très développée mais elle viendra agrandir la Grande Lithuanie dans sa composante slave.
Je n'ai pas l'intention de m'y attarder, alors je reprend mes cavaliers et je fonce vers Tuvor, entre Pinsk et Homyel. Mais faute d'infanterie, le siège s'enlise et les renforts mongols commencent à affluer.

A l'Ouest, mes généraux ont pris l'offensive également. Kestutis rassemble une armée impressionante de hacheurs samogites et marche sur Marienburg. En chemin il rencontre une armée teutone de Halbbruders supérieure en nombre. Et contre toute attente il remporte la victoire !


Malheureusement les pertes subies ne lui permettront pas de continuer et il fit demi-tour.
Le Prince Svarnas ne perd de temps non plus à Mindaugrad. Il commence par y chasser tous les teutons maraudant et pillant les villages de la province avant de se lancer également sur Marienburg. Le but est clairement de frapper fort au coeur de l'Ordre Teutonique afin de le pousser à faire la paix. Mais citadelle de Marienburg dispose d'une importante garnison. Il ne sera pas facile de l'en déloger.

Pendant que je guerrois avec mes jeunes généraux sur tous les fronts, le clan des "Mindaugas", c'est à dire les héritiers du Duc par le sang, tiennent l'arrière. Nameisis aurait plutôt tendance à se vautrer dans la paresse et les tavernes de Vilnius, mais un nouveau prétendant apparait sur la scène : Svarnas de Mglin, époux d'Anna, la fille de Mindaugas. C'est noble slave deshérité par les Mongols, il pourrait m'être utile dans ma conquête orientale. Encore un peu jeune, je l'éloigne de l'influence néfaste de Nameisis et le rapproche de moi en le nommant Prince de Minsk. Nous comptons donc deux princes Svarnas, l'un est Prince de Lithuanie et l'autre est Prince de Minsk.


Autour de Marienburg la situation évolue. Les Polonais, en guerre contre le Saint Empire, ont visiblement décidé de repousser tous les Germains de leur territoire et ont déclaré la guerre à l'Ordre. Svirnas profite de l'opportunité pour se retirer plus au nord et rassembler son armée avec celle de Kestutis. Ils attendront de connaitre le vainqueur de la lutte entre Teutons et Polonais autour de Marienburg pour frapper.
Les Polonais affaiblirent la défense de Marienburg sans toutefois réussir à s'emparer de la citadelle. Ils s'en retournèrent à Dantzig. Le Prince Svirnas en profita alors pour attaquer. Il défit la fine fleur de l'Ordre Teutonique lors d'une grande bataille au nord de Marienburg et entama le siège de la citadelle.

La bataille de Turov :

Alors que mon infanterie s'est faite repoussée par les Mongols, je pensais abandonner le siège de Turov. Mais le Khanzada (héritier) Kubadai décida de tenter une sortie. Ce farouche combattant enrageait d'être enfermé dans sa ville. Erreur...
Bien inférieur en nombre, la sortie tourna vite au fiasco grâce à une charge généralisée de mes lanciers de cavalerie de toutes sortes. Quant aux renforts mongols ils furent tenus à distance avec les archers montés.
Si bien que la ville fût prise rapidement.


La population musulmane fût massacrée par mes Tatares païens. Un règlement de compte familial je suppose...
Le pillage de cette province s'additiona aux revenus de plus en plus important de la Lithuanie. L'agriculture reprit ses droits, de nouveaux bâtiments furent dressés un peu partout et à Siauliai, Zadvydas et les adeptes de Giltine constituèrent une troupe d'élite redoutable armée de hallebardes. Le Grand-Duché ne fût jamais aussi puissant !
Mais emporté par l'opportunité de prendre Turov je me suis laissé enfermé dans la ville.
Les Mongols encerclent la cité déjà éprouvée par des mois de siège. Il n'y a aucune réserve de nourriture et la population non-païenne (sic) nous est globlament hostile. J'ai envoyé un émissaire à Vilnius pour demander des renforts. Après un aller-retour aventureux à travers les lignes ennemies, l'émissaire me rapporte comme toute réponse de Nameisis, un faire-part de marriage avec une allemande du nom de Indre Umberge. Dievas seul sait quel complot ce traître prépare !
Bref, je ne recevrai aucun renforts et il faut tenter une sortie rapidement.

L'armée fût séparée en deux groupes. Les Dzukijas de Minsk sortiraient par la porte principale, face à l'ennemi. Tandis que le gros des troupes feraient le tour par une autre porte pour encercler l'ennemi.

L'unité de Dzukija Tonnerre, vétérante de nombreuse bataille, la plus expérimentée de toutes, fonça sur les balistes de sièges des Mongols. Ces derniers, principalement des lanciers et des archers, bien que deux fois plus nombreux, reculaient prudemment sur une colline, laissant leur engin de siège à la traine.



Les Dzukijas Tonnerre firent un carnage mais ils se retrouvèrent à portée de l'ennemi. Qui tua autant de ses hommes que des notres.
Une bonne partie de ces cavaliers chevronnés venaient de périr. Ceci me fit réfléchir sur la tactique à venir. Il était inutile d'approcher les archers montés pour tenter un duel d'archers. Nos chevaux, non carapaçonnés, constituaient une cible trop facile. Du reste, ils disposaient d'une plus grande capacité de tir que nous.
J'entrepris donc de renouer avec les tactiques de la steppe, que, manifestement, les Mongols de la Horde d'Or eux même semblaient avoir oublié !
Observant le champs de bataille à bonne distance, j'appellais le chef des Tatares à mes côtés. " Araï, prends tes hommes et chargez les archers ennemis. Evitez tout contact avec les lanciers" . Je n'eu pas besoin de lui répéter, il connaissait parfaitement son affaire et l'attitude à adopter en pareille situation. Il combattait ses frères convertis à l'Islam, et personne mieux que les Tatares ne savaient combattre d'autres Mongols.
Ce fût une danse mortelle qui se joua à présent entre les cavaliers Tatares ( épaulés de quelques Dievaseux et Zslatchas) et les archers mongols. Le but de ce petit jeu étant d'isoler suffisament un groupe d'archers des lanciers pour pouvoir les charger.



Durant des heures, la bataille fût fièvreuse. Charges, contre-charges, tirs de flèches. La mobilité prenait le dessus sur le nombre et la puissance de tir. Si bien qu'au bout d'un moment il ne restait plus que les lanciers mongols. En réalité, de pauvres bougres, des paysans convertis à l'islam, au service des envahisseurs mongols.
Mais peu importe, l'heure n'est plus à la pitié. Désormais les Dzukijas finissent le travail en vidant leur carquois sur les lanciers affolés, courant en tous sens pour tenter de toucher cet ennemi toujours mouvant et insaisissable. Tués, blessés, épuisés, terrifiés, beaucoup d'entre eux fuirent. Ils furent achevés par les Dzukijas et ma garde, un peu frustrée de ne pas avoir eu sa part de sang impie jusqu'ici.

Les chemins de Turov sont désormais libres. Quelques Dzukijas retourneront dans leur ville natale, à Minsk, mais la plupart de mes braves soldats resteront sur place.
J'aimerais m'élancer à nouveau vers de nouvelles conquêtes à la tête de mes cavaliers des steppes, ou bien passer du temps dans cette intéressante cité de Turov, en particulier ses champs de course, inconnus dans nos contrées. Mais le devoir m'appelle à Marienburg. La ville va certainement tomber sous peu et je pense pouvoir négocier une paix avec l'Ordre Teutonique en échange de leur citadelle. Et s'ils refusent, je serai présent pour en finir avec ces sbires du Pape.

Dernière modification par Tovi ; 01/07/2008 à 02h42.
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