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Vieux 02/03/2008, 13h59
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Castille 1527-1540 : tentative de sursaut ou dernier spasme nerveux ?



Après moultes années d’impassibilité, face aux évènements déchaînés contre la Castille, celle-ci tente de sortir de sa torpeur, et de rendre visite à son voisin du sud, le royaume du maroc, bien connu pour être un repère de la piraterie qui ravage la méditérrannée.

Nos armées faibles mais vaillantes, mettent le siège sur Tanger, tandis que notre cavalerie attend au large sur nos transports, l’attaque ennemie pour fondre sur elle. Le nombre nous est défavorable il nous faudra plusieurs tentatives avant de déverrouiller le cadenas Tanger. Notre bon roi, Alfonso VI, lui même est aux commandes.

L’ennemi nous est deux fois supérieur en nombre, mais c’est une entreprise de longue haleine dans laquelle la Castille est lancée.

Les troupes ennemies s’épuisent, alors que nous économisons nos efforts : ainsi notre cavalerie put faire quelques aller-retours salvateurs Gibraltar-Tanger, entre deux tentatives de contre-attaque ennemie.







Une fois Tanger, prise, la Noria de transports de troupes à travers Gibraltar peut s’intensifier, et l’ennemi commence à se poser des questions. Surtout notre cavalerie fait feu de tout bois pour repousser l’armée marocaine où qu’elle se trouve, et protéger nos sièges, désormais plus nombreux.
Le plus dur était fait, et la moitié nord du Maroc finit par tomber entre nos mains.

Une violente contre-attaque Algérienne menaça nos arrières, mais le roi envoya une cassette d’or pour acheter la paix berbère, et put finir de se concentrer sur sa cible.
La suite ne fut qu’une formalité. L’ennemi épuisé et écrasé, fut contraint de signer la paix par un serment de vassalité.


Les troupes castillanes pouvaient rentrer d’un pas léger, elles venaient de remporter leur premier succès depuis des lustres.
C’est alors qu’un événement imprévu se produisit…



Ingérence de Venise
Contre toute attente, une flotte Vénitienne fut signalée au large d’Ifni. Nous savions le Doge en guerre contre l’Algérie, effort que nous saluons, mais que venait-il faire au maroc vaincu, désarmé, et désolidarisé de l’Algérie par la vassalité qu’il venait de prêter à la Castille.

Le roi, toujours en rogne après le doge pour avoir saboté la ligue de Bruges, n’était pas disposé à laisser passer ce parasitage. Il déclara la guerre aussitôt à Venise, et la cavalerie tujours sur le sol marocain, délogèrent « illico presto » les Vénitiens. Fin de l’acte I



Acte II Déroute navale
Nullement culpabilisé par ses actes les plus bas, le doge revient à la charge et exige désormais l’ile de Madère de notre allié portugais. (Au passage, on se demande encore ce qu’il advint de sa guerre avec l’Algérie, qui était son objectif premier. ) Le roi refusa. Une paix blanche lui allait parfaitement. Le doge n’en fit rien, et débarqua 4000 soldats aux acores. La flotte britannique ayant rejoint la flotte castillane à Séville, nous pûmes nous lancer à la poursuite de la flotte Vénitienne, dans l’atlantique. Le combat eut lieu au large des Acores. D’un côté 21 caravelles Venitiennes. Du côté Anglo-Castillan, 15 caravelles, 9 barques, 9 galères.

Le vent fut favorable aux Venitiens et le doge remporta une victoire éclatante. Tous nos navires furent envoyés par le fond.

Le coup fut rude…



La Castille tenta un coup de poker : profiter du fait que la flotte ennemie était repartie à Venise chercher de nouvelles troupes destinées à s’emparer de Madère et des Canaries, pour tenter de délivrer les acores, protégée par 4000 condotières.

Notre flotte de transport ayant été mise à l’abri de tour regard ennemi, aux asturies, 7000 cavaliers y embarquèrent, pendant que la flotte adverse était signalée au large de l’apulie.

Après un bref voyage, l’assaut fut lancé : mais la malédiction continua de s’abattre sur la Castille. Malgré un meilleur commandement, la supériorité numérique, des troupes de meilleures qualité, la bataille durait trop longtemps (saloperie de dés ). Et nos guetteurs signalaient le retour de la flotte ennemie. Quand celle-ci fut aperçue au large de la sardaigne, le roi prit la décision d’avorter l’opération après trois assauts(choc) infructueux, et rembarquer, la mort dans l’âme. Hélas, pas suffisamment rapidement, pour éviter l’affrontement, qui ne fut qu’une immonde boucherie.

Avec ses troupes fraiches, Venise s’empara sans mal de Madère et des Canaries, mais une embassade du roi de France vint mettre un terme à cette guerre, en menaçant le doge d’intervenir.

La paix blanche fut signée, au grand soulagement de la Castille et du Portugal.
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Dernière modification par vince ; 02/03/2008 à 15h18.
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