Afficher un message
  #85  
Vieux 02/03/2008, 00h43
Avatar de Danton
Danton Danton est déconnecté
Franconaute
 
Date d'inscription: septembre 2005
Localisation: Asgard, monde des Ases
Messages: 4 627
Par défaut

Chroniques Impériales. 1527 – 1540. Les Croisés reprennent du service





La chrétienté menacée, la Chrétienté bafouée, voilà quel était l’état du monde en 1527 . Le Sultan Infidèle, en effet, défiait ouvertement la Chrétienté : il avait vassalisé de force la Pologne puis lui avait imposé une alliance militaire . Sans surprise, la plupart des royaumes chrétiens , ne réagirent pas le moins du monde, préférant dévorer d’autres frères chrétiens, sans le moindre scrupule, sans le moindre remord. Ultime Rempart de la Chrétienté, l’Empereur Dieu, lui, déclara son intention de se croiser pour libérer la malheureuse Pologne :epee: .


Mais les conseillers musulmans qui gravitaient autour du Roi de Hongrie usèrent de toute leur influence pour empêcher la croisade : ils nous refusèrent en effet un accès militaire . Au nom du Christ Sauveur, les armées Impériales se mirent alors en marche et les troupes Hongroises furent balayées comme des fétus de paille. Le problème Hongrois règlé, la Croisade allait pouvoir commencer et là, surprise, un noble monarque Chrétien déclara vouloir se joindre à nous : c’était le Roi de Scandinavie . Aussi, c’est avec ce fier et noble Roi Chrétien que se lança cette nouvelle croisade.


Très vite, il apparut que les Croisés luttaient à un contre deux : le Sultan Infidèle, en effet, pouvait compter sur le soutien de tout un réseau d’allié qui gonflaient ses effectifs de façon outrageuse ( Pologne, Horde d’or, Crimée, Wallachie, Mamelouks etc etc). Malgré cela, les armées Impériales l’emportèrent aisément et mirent le siège devant la Bessarabie, afin de couper la route directe qui menait l’Infidèle directement en Pologne. Les Janissaires tentèrent bien de réagir, mais leurs réactions étaient molles et peu convaincantes . Le succès de cette offensive semblait assuré quand, soudainement, des dizaines de milliers de farouches soldats Polonais surgirent. Répugnant à verser le sang chrétien ( d’autres monarques devraient prendre exemple ), les armées Impériales hésitèrent et ce bref moment de doute leur fut fatale. Ce fut la déroute .


Au même moment, le Danemark, s’il remportait de brillants succès navaux, voyaient de même son offensive en Pologne du nord complètement repoussée et ce pour les mêmes raisons : si les Croisés avaient commis une erreur, c’était bien d’avoir sous-estimés le nombre et la qualité des forces armées Polonaises . La contre-offensive put commencer et les Impériaux furent submergés par le nombre, le Sultan Infidèle avait des troupes deux fois plus nombreuses que nous grâce au support de ses nombreux et puissants alliés. La Hongrie devient le nouveau champ de bataille et, de longs mois durant, les hordes Infidèles s’abattirent en Transylvanie et dans les Carpathes, qui tombèrent brièvement.


L’Empereur cependant avait pris la mesure de la formidable puissance adverse et, sans se décourager, reconstitua ses forces et repartit à l’assaut : une grande offensive fut lancée au nord et les Polonais, qui avaient envahis l’Autriche, furent balayés. Les Carpathes furent reconquises, Krakow était assiégé et les Impériaux s’enfonçaient en Pologne à la rencontre de leurs alliés Danois, bousculant tous les Janissaires envoyés en Pologne pour tenter d’enrayer l’offensive, en vain. Le front Hongrois, malheureusement, céda complètement et l’Empire subit une très lourde défaite en Transylvanie, qui remit tout en cause . L’Empereur Dieu dut stopper son offensive en Pologne et rediriger en toute hâte ses armées vers le sud, où l’Infidèle et ses alliés avançaient de plus en plus.


Après de sanglantes batailles, les Janissaires, soutenus par des milliers de Mongols des steppes, furent repoussés et l’Empire contre-attaqua en Wallachie. Une fois encore, cependant, la rupture totale d’un front, au nord cette fois, nous obligea à renoncer. Polonais et Musulmans unirent alors leurs forces pour défoncer la Hongrie et, pour la première fois depuis le début de la guerre, l’Empereur dut mobiliser des troupes supplémentaires : l’hécatombe avait réduit nos hordes de 40% alors que l’Infidèle, massivement soutenu par ses alliés, ne cessait de grossir, en quantité si ce n’était en qualité.


L’arrivée de ces troupes fraiches permit à l’Empereur de lancer des contre-offensives particulièrement vigoureuses et audacieuses : les Polonais reculèrent, puis le Sultan Infidèle subit une défaite magistrale en Transylvanie , sur le même champ de bataille où il avait remporté sa plus grande victoire, il y avait de cela deux années. Le vent avait tourné . Les troupes Impériales poussèrent leur avantage et expulsèrent l’envahisseur de toute la Hongrie. Après trois années de guerre, c’était le statu quo… En apparence en tout cas. Mais en réalité, les Croisés ont pris l’avantage, et ce de façon indiscutable : le blocus Danois ruine l’économie Infidèle et, surtout, le Sultan est à bout de force, épuisé, vaincu . Bientôt, il viendra nous demander la paix.


Que le monde entier sache que les exigences des Croisés Justes et Bons sont très simples et très honnêtes : la libération de la Pologne. L’Empereur salue le courage et la volonté de son allié de Scandinavie, qui n’a pas hésité à prendre les armes pour contrer la menace Infidèle, alors que d’autres souverains chrétiens au mieux ferment les yeux, au pire menacent ouvertement, et avec un manque flagrant de courage, l’Empereur en pleine croisade. Toute la différence entre un Juste et un scélérit .
Réponse avec citation