Discussion: Alicia Valdanan
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Vieux 17/11/2007, 17h38
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Chapitre VI. Maeralssin ou l’enfer drow



Rualtor, le flagelleur mental, me donne à un de ses plus riches clients habituels : une puissante Maison drow de la cité de Maeralssin. La Mère Matrone ordonne de me donner comme dîner à leur ravageur, une bête immonde avide de sang, et me voilà balancée dans la fosse entièrement nue, comme un vulgaire sac de viande. Est-ce ainsi qu’on traite une Princesse ?







Je terrasse la bête à mains nues , à la grande surprise des drows venus assister au spectacle, qui décident de me trouver une nouvelle place.







Nue et en cage sur la place du marché de la grande cité drow . Des heures durant, les badauds défilent et le marchand Duergar essaye de me vendre : « Une catin de la surface, une vraie professionnelle : plaisir garantis entre ses cuisses. Venez l’admirer de plus près et vous serez conquis ». Vais-je terminer ma glorieuse existence dans un bordel d’une cité d’elfes noirs ?







Seul un flagelleur mental manque de peu de m’acheter, mais il a finit par trouver le prix demandé vraiment trop excessif pour un simple repas ( ces monstres dévorent les cerveaux ) et le Duergar tente alors de me vendre comme gladiateur. Rizzen de la Maison Do’Vrinn finit par m’acheter et me teste rapidement en m’envoyant combattre, toujours nue, un orque gladiateur, que je décapite d’un maitre coup. Satisfait, mon maître me lance alors dans l’arène de la ville, combattre le nouveau champion de la Maison rivale Noqu’tar. Cette fois, il me donne gracieusement quelques sous-vêtements. J’entre dans l’arène par les portes ouest et la foule applaudit aussitôt, me sifflant, mon corps superbe attire tous les regards , puis les portes est s’ouvrent à leur tour et le champion des Noqu’tar fait à son tour son entrée triomphale : le chevalier Noire, victorieux déjà 17 fois en seulement deux jours !



Alicia « Vico ! «

Vico « C’est toi petite oiseau ? Eh bien, tu seras ma 18° victime. A 50, j’aurai regagné ma liberté et, crois moi, 50 meurtres de plus, cela n’est rien pour moi. Car il s’agit bien de meurtre naturellement : tu n’as aucune chance contre moi, tu le sais et je le sais. Je suis un authentique guerrier moi, pas une voleuse des ombres »

Alicia « Alors c’est ainsi que tout ca se terminer ? Et les autres, tu les as assassinés aussi ? »

Vico « Andren a eu le cerveau dévoré par un flagelleur mental et, à l’heure qu’il est, ta salope d’amante a déjà du ouvrir ses cuisses à la moitié de la ville. J’irai la retrouver après ma victoire : l’entendre pleurer en apprenant ta mort m’excitera tout particulièrement. Puis je la prendrai brutalement en lui racontant dans les moindres détails toutes les blessures que je t’aura infligée »

Alicia « Piaaaaaaaaaaaa ! Meurs, créature du diable ! »







La rage décuple mon ardeur et ma rapière s’abat avec une vigueur insoupçonnée sur la canaille, qui riposte aves haine : l’heure de régler nos comptes a enfin sonnée . Malheureusement, la canaille avait dit vrai : je n’ai aucune chance contre lui… De mon délicat soutien-gorge offert par mon maître sort alors une étrange et diffuse lumière verte qui m’enveloppe le corps et absorbe les coups du tueur comme une éponge. Il ouvre les yeux ronds et, désormais assurée de ma victoire, je prends tout mon temps pour le larder de multiples petites blessures : « Celle-ci c’est pour m’avoir violée, celle là pour avoir couché avec ma douce Pia, celle là pour tout le mal que tu lui as fait, et 100 de plus pour les mêmes raisons ». Paniqué, perdant des flots de sang, Vico tente un dernier effort et me porte des coups d’une puissance rare : il abandonne en effet sa dague et saisit son épée à deux mains pour me frapper comme un bucheron. Le spectacle a assez duré, je lui enfonce ma rapière dans le ventre et il tombe lourdement, crachant du sang et incapable de se relever.


Alicia « Met donc des heures à mourir, scélérat!" Je l’avais prévenu que je me vengerais un jour .


La foule applaudit mollement à ma victoire, mais celle-ci attire néanmoins sur moi l’attention d’Akordia, la sœur de Rizzen, qui me fait descendre dans la salle de torture pour tout apprendre à mon sujet ( elle ne pouvait pas le demander poliment tout simplement ).







Aux 2/3 brûlées et crachant sans cesse des flots ininterrompus de sang, je suis jetée dans une cellule après des « aveux « complets, où j’essaye vainement de récupérer : la douleur est telle que même un repos salvateur ne m’est plus possible. Heures après heures, les dernières étincelles de vie quittent mon corps martyrisé : tant d’exploits pour terminer ainsi, dans une geôle d’elfes noirs. Rizzen passe me voir et je tente vainement de me relever à son arrivée, mais glisse dans mon propre sang et m’effondre lourdement. Mes dernières paroles seront naturellement pour Pia : « Une humaine, jolie comme une rose, blonde comme le soleil… Le flagelleur mental l’a capturée en même temps que moi… Elle aurait été vendue dans un bordel... Retrouvez la, sauvez la! ? Respectez le dernier voeux d'une mourante! » « Vous m’intriguez, humaine. Votre vie vous quitte à jamais et vous vous souciez encore du sort d’une autre… Comme c’est étonnant. Vous m’intriguez vraiment. Restez encore en vie, le temps de satisfaire ma curiosité ». L’ignoble me fait boire une potion de soin, la douleur reflue enfin, puis m’interroge longuement.


L’irruption de mercenaires gnolls met fin à son interrogatoire. Rizzen les massacre jusqu’au dernier puis se tourne vers moi : « Ma présence est requise ailleurs, la Maison est visiblement attaquée. Restez encore en vie, je n’en ai pas finis avec vous ». Il se précipite alors vers la sortie, non sans faire tomber près de la porte de ma cellule les clefs de celle-ci. La liberté !


Furtivement, je me glisse de pièce en pièce et constate que Rizzen n’avait pas menti : la Maison est attaquée par les Noqu’tar. Les elfes noirs s’entretuent, qu’ils continuent et surtout qu’ils ne fassent pas attention à moi .







Au dernier étage de la maison, j’arrive dans la chapelle dédiée à Loth, où Rizzen et la Mère Matrone sont retenus captifs par la grâce d’un miroir magique. Des soldats Noqu’tar veillent sur eux. Surtout ne les dérangeons pas, leurs affaires ne me regardent pas. Moi, ce que je cherche, c’est la sortie, voilà tout. Et mon équipement. : se prend les pieds dans la moquette : « Et meeeeerde… ». : trébuche au plus mauvais moment : . Les gardes se rapprochent de moi, l’œil mauvais ou lubrique.


Alicia « Euh, attendez, pas de précipitation, je ne faisais que passer de toute façon ». Les épées s’abattent, vais-je donc périr aux pieds de mon maître paralysé ? Mon instinct de conservation prend une fois de plus le dessus et, de toutes mes forces, je lance ma dague : les drows ricanent devant ma maladresse, la lame est passée bien loin d’eux, puis se retournent et pâlissent… J’ai en effet parfaitement atteint ma VRAI cible et le miroir se brise en milles morceaux. La Mère Matrone et Rizzen se précipitent au combat, je me mets sur le côté pour ne pas les gêner et cherche vainement la sortie. Il y a quand même bien une issue ici ? Les Noqu’tar terrassés, la Mère Matrone part sauver sa maison tandis que Rizzen reste assis.



Alicia « Eh bien, « maître », pourquoi rester assis ? »

Rizzen « Pourquoi combattre quand la mort est la seule issue ? Si les Noqu’tar triomphent, ils me mettront à mort. Si c’est ma maison, ce sera ma mère qui le fera car je fus témoin de son envoutement, un moment de faiblesse impardonnable qui montre que notre ennemie avait plus qu’elle la faveur de Loth. Tu subiras le même sort »


Je finis par convaincre ce gros pleutre de se lever et de venir avec moi : il faut quitter la ville et rejoindre la surface. Il accepte, mais sous certaines conditions…







Je promets… Et tiendrai parole tant qu’il me sera utile . Mon Maître de toute façon a des arguments pour imposer ses volontés, surtout que je suis toujours quasi nue et dépouillée de tout bien.







Rizzen « Naturellement, je pourrai disposer de toi à ma guise, mais de ton côté ne t’avise pas d’avoir des relations avec un mâle sans mon accord »

Alicia « Je note que les femmes ne me sont pas interdites »

Rizzen, me regardant d’un œil froid « Tu penses à cette humaine, n’est-ce pas ? Oublie la, un flagelleur mental l’a prise et s’est délecté de son cerveau ramollis »





Piaaaaa

Dernière modification par Danton ; 17/11/2007 à 17h47.
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