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Vieux 07/08/2006, 14h12
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La guerre de Hollande



A peine la précédente campagne en France était-elle terminée, que nos espions nous informèrent d’un plan réunissant une coalition de 5 nations visant à nous dépouiller de nos provinces du nord. « Allons-bon !!» s’écria l’empereur. Décidément, en ce bas monde, il n’y avait plus moyen d’opprimer, de spolier et de martyriser en paix.

Il fallait donc reformer une armée (grosse de préférence), pour parer à cette menace. Le temps de mettre au pas quelques électeurs allemands au pas (vassalisation du brandebourg), et tout le budget impérial se tourna vers l’effort de guerre. En quelques mois, 180 000 fiers autrichiens attendaient, l’arme au poing, que les hostilités commencent.



Pour changer, c’est la France qui nous attaqua la première. L’empire ottoman lui emboîta le pas. La Suède et la Pologne, par le jeu des alliances étaient déjà en guerre avec nous, mais se montraient prudentes.

Les Français envahirent nos provinces frontalières (Calais, Lille, Bruxelles). Le cœur lourd, nous les laissâmes faire. La guerre sera longue. Gardons nos forces pour le vrai enjeu de cette guerre, les provinces à culture batave.




Au sud, les turcs longent la côte adriatique, en même temps qu’une tentative en bosnie.

Ils envoient des petites unités assiéger les villes, avec des grosses unités attenantes en renfort.



A ce petit jeu là, malgré une sévère défaite en bosnie et la perte de la dalmatie, ils sont contenus. Mais pour combien de temps ?



L’occupation de Calais, Lille et Bruxelles accomplie, nous nous attendions à voir les armées Françaises poursuivre sur leur lancée. Que nenni ! Il faut préciser que les ibériques remontaient dangereusement par le sud, et que Paris n’était pas à l‘abri. Le status quo au nord, prévalut quelques mois.

Mais nos alliés dispensaient d’énormes efforts, et ils insistèrent lourdement pour que nous lancions la contre-attaque au nord, afin de prendre les armées Françaises en étau. L’empereur restait perplexe. Il craignait un débarquement des armées anglaises et suèdoises en hollande. Si tel était le cas, c’est bien nous qui serions pris à revers. Mais des nouvelles faisaient état de combats entre anglais et ibériques aux quatre coins du monde, du Mexique au Sri lanka. Un peu partout sauf en hollande… De la même manière, nous apprîmes que les Suédois étaient aux prises avec les russes, dont l’intervention fut saluée partout dans le Saint-Empire. Gloire et honneur seront rendus au tsar. Nous n’oublierons pas son soutien.



L’empereur se décida donc à envoyer ses troupes dans la bataille.


Après un assaut avorté en Brabant ou stationnait la première armées Française, où les pertes furent équivalentes de chaque côté, l’empereur dispersa ses armées pour prendre les Français en tenaille, et forcèrent le passage à Arras, puis se lancèrent à l’assaut de Paris où ils remportèrent une grande victoire.





Le siège de Paris dura de longs mois, et il fallut une miraculeuse intervention anglaise pour déloger les impériaux qui étaient près de toucher au but.

Fin du premier round….





En coulisses, les diplomates s’activaient. L’espagne et le Portugal, alors qu’elles remportaient de brillantes victoires au sud de la France, annoncèrent brutalement et sans nous consulter auncunement qu’elles se retiraient du conflit, immédiatement, avec tous les coalisés.

L’empereur ne put croire à une telle trahison, mais pourtant il devait regarder la réalité en face : ses alliés le lachaient au beau milieu du conflit, le laissant seul face à la coalition…
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on peut caresser des idéaux sans s'éloigner d'en bas...

En France, on n'a ni pétrole, ni idées. Mais on a des taxes...

Dernière modification par vince ; 07/08/2006 à 19h17.
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