Tour 3: 25 octobre 1912.
Les balkaniques exploitent leurs victoires des jours précédents.
Front Thessalonique:
C'est le seul front où l'avance est bloquée.
Certes, les défenseurs d'Ionnina sont encerclées par l'armée grecque. Cependant, les Chrétiens piétinent sur la rivière Mistrika. Les turcs sont solidement retranchés sur l'autre rive. Pire, ils lancent des attaques qui, à défaut de repousser les grecs, étrillent la défense et démontre la volonté du commandant ottoman local de ne pas laisser les alliés prendre Thessalonique sans combattre.
Front de Macédoine/Scutari/Vardar.
La défense Ottomane a volé en éclat...
Le 26 Octobre, les troupes Serbes entrent à Skopje, évacuée sans combat par les forces de la Porte.
Entrée des serbes à Skopje en 1912.
Pendant ce temps, les poches de la Drin et des hauteurs surplombant la vallée du Vardar sont réduites. L'ennemi est non seulement passif dans ces régions, mais aussi complètement submergé.
Thrace
Les combats s'intensifient en même temps que se durçit la résistance de la Porte. L'ennemi semble avoir choisi de concentrer ses efforts de défense autour de Salonique et sur ce front, dont la partie orientale est surplombée des ouvrages de Kirk Kilisse.
Le soldat Ottoman prouve d'ailleurs sur ce front qu'il peut être aussi vaillant et efficace que ses aïeux conquérants... il prouve aussi que le feu tue.
L'armée Bulgare se casse les dents sur Demotika et ne parvient pas à franchir la rivière. Voilà qui va ralentir les ambitieux mouvements tournants de l'armée du Tsar.
L'Etat major est d'ailleurs impatient! Alors que l'encerclement de la forteresse Ottomane, maillon fort de sa ligne de défense, n'est pas achevé, il lance un assaut!
Las, les fortifications remplissent leur besogne... La forteresse ne tombera pas aussi facilement qu'Andrinople, mais quand elle chutera, la route de Constantinople sera ouverte à l'armée Bulgare qui n'aura plus qu'à avancer Icônes en tête!