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Vieux 22/08/2006, 16h46
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Perceval le Gaulois
 
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Chapitre 4 : où l'on tape et l'on cogne et l'on bastonne puisque telle est la volonté de Dieu...

1109 : Le vieux Roger Borsa ne lâche pas prise et tente encore de détourner MON héritage !

Il procrée encore, mais la famille de Naples n’est pas productive comme celle de Flandres : seules deux filles sont nées. Epuisé par l’effort, le vieux Roi passe l’arme à gauche, et c’est mon grand fiston, Renaud, qui devient le légitime Roi de Naples, à tout juste 8 ans.

Comme je suis Roi, que j’ai un fils Roi, j’aimerais bien m’entourer de quelques Ducs, ça fait toujours plus classe quand on croise les voisins de France en promenade : Charles Capet, pour info, a 24 vassaux, dont 8 ducs.

Alors, je pioche dans ce que j’ai à disposition :

Ma fille Jalila, princesse rebelle, devient Duchesse d’Alexandrie (j'espère qu'elle ne va pas trop se rebeller)




Mon demi-frère Louis devient Duc d’Artois.




Ma sœur Beatrix a perdu son penchant rebelle et devient Duchesse d’Aswen

Ma sœur Anne n’a rien vu venir et a épousé Philippe de Leon qui, s’il est fils du comte de Leon, n’en est pas moins un bâtard, et donc hors de l’ordre de succesion (je ne l’avais pas vu venir non plus, celle-là)

A ma profonde stupéfaction, mes demi-sœurs Eve et Berthe ont rejoint leur mère à la cour d’Ypres et y sont désormais courtières. Elles échappent à mon pouvoir… :palpatine: J'ai vraiment pas de chance avec les filles dans ma famille...

Ceci dit, le tableau familial commence à faire plutôt chic, mais je n’ai pas envie de céder trop de titres qui me sont chers (duc de Flandres, par exemple) à des inconnus ou des vassaux peu sûrs. Je n’ai pas non plus envie de trop donner aux membres de ma famille (on ne sait jamais que l’un ou l’autre s’en aille avec pour une autre maison ?)

Il faut donc aller chercher les titres à force de l’épée : j’entame donc une série de campagnes.

Comme j’ai gardé des terres sous mon autorité personnelle un peu partout, je parviens à recruter des hommes sous mon contrôle direct, en demandant parfois un coup de main à l’un ou l’autre comte, sans jamais devoir passer par une mobilisation générale de l’ost (je suis un peu parano avec la loyauté de mes vassaux, surtout depuis qu’Englebert s’est dévassalisé avant de revenir dans le giron de Flandres un an plus tard).

(Portrait-robot d'Englebert le Traître :



Ca m'avait vraiment troué mon auguste séant qu'il se dévassalise, notamment parce qu'il possède trois comtés-clefs, mais surtout parce que ce sont des terres que JE lui ait octroyées ! Ingrat !)


C’est donc le début des grandes conquêtes, avec au menu :


* Menu des Grandes Conquêtes
du Roi Charles *


Hors d’œuvre : comté de Tobrouk à la sauce ratatouille

Notre avis : un plat facile d’accès, idéal pour commencer un copieux repas. Vite préparé, vite pris, vite fini.


Intermède : création du duché de Cyrénaïque, cédé au comte de Tobrouk (un courtier de l’ennemi qui s’est offert à mon service, osons la confiance aux traîtres)


Entrée : réduction de Sicile dans son bain de sang

Notre avis : un plat déjà plus corsé, comportant quelques morceaux difficiles à avaler. La sauce Pérouse peut servir à adoucir les moments les plus difficiles. Le vin des comtés d’Italie du Sud sera servi à point afin de tempérer la résistance et compléter la digestion.


Intermède : création du duché de Sicile, que je garde précieusement entre mes mains avides. Petit problème annexe (enfin, plutôt : « conséquence de taille », je suis maintenant en guerre avec les Seldjoukides.)


Plat de résistance : bouillie turque avec de vrais morceaux de seldjoukides dedans.
Notre avis : Plat très coriace, nécessitant une dextérité de gourmet imparable. Se sert très chaud, très épicé et exige une robustesse intestinale d’exception, car très difficile à faire passer...



1115 : réunion de crise au cabinet du Roi de Nubie et d’Egypte


« Messieurs, messeigneurs, gentes dames, gens damoiseaux, je vais tâcher de proposer un feed-back sur le cursus de l’operating tactic dans le secteur « Terre Sainte ».


Voici un résumé de la situation (1er slide) : en vert, les armées nubiennes (nous) ; en jaune, les armées seldjoukides (eux)






Un comparatif des forces (2è slide) :





Et le résumé des problèmes que nous rencontrons (3è slide) :





Je refuse toujours une mobilisation générale de mes vassaux, préférant recruter en Nubie, en Sicile, voire parfois en Alexandrie et en Italie du Sud. Je crois qu’en évitant la mobilisation générale, je ne place pas mes vassaux en état de guerre avec les Seldjoukides, et que dès lors que j’attribue immédiatement à un vassal les territoires conquis, l’ennemi ne peut pas les reprendre. L’Ordre des Hospitaliers me propose régulièrement des renforts d’hommes, ce qui (bien que cela fasse baisser mon prestige) me fait toujours plaisir.
Les Croates défendent bec et ongles leurs bouts de territoires conquis, tandis que les Français, toujours frileux quand il s’agit du Proche-Orient, n’interviennent pas alors qu’ils sont en guerre… Passivité de la vieille Europe…



Je vous épargne la liste des défaites et des retraites honteuses pour mieux souligner les victoires :
- conquête du Sinaï
- conquête de Tyr et de Homs ; j’en profite pour faire de Géraud un Duc de Homs et de son fils Hugues un archevêque de Homs.
- conquête de la Syrie, laissée à un Habib de la Roche ( !), arabe catholique (par contre, son fils et successeur est arabe musulman… aïïïe…) <- je dis "aïe" parce que je ne suis pas sûr que son fils va vouloir demeurer mon vassal, pas parce qu'il est musulman



- conquête de Hama et d’Alep, que je cède à ma fille Blanche



Mon fils et unique héritier mâle, Renaud, est en âge de se marier.



(comme il est beau, hein, mon fiston ?)

Il épouse une bonniche de sa propre cour :la honte:
Une nommée Sybille de Warenne... Mais je suis magnanime quant à ses choix puisqu’ils ont déjà mis en train un héritier : Gauthier, ainsi que deux filles, Berthe et Mahaut (et puis, c'est mon fils et seul héritier )



Nous sommes en 1123, et à la tête de mes troupes, je suis en train de me battre vaillamment à la bataille de Damas, contre les hordes seldjoukides ; je suis proche d’emporter la victoire, lorsque soudain…



(tâtsââââm)

(terrible cliffhanger !)


Ne manquez pas le prochain épisode : Une ténébreuse affaire (tatsaam)







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"Violer la grammaire rend le langage bâtard." (Ar Sparfell)

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