Discussion: AAR - Benzo Total War
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Vieux 02/02/2012, 19h09
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Certes on n'ampute pas tout le temps, mais j'ai bien plus de pertes que ce que je ne prévoyais au début (bon en même temps, tant mieux )


Aout 1805, Mer Egée

L’escadre de Méditerranée poursuit la recherche de la flotte anglaise, et la détecte enfin au large de la côte turque. L’Endeavour, un grosse prise avec ses 48 canons, une corvette légére et deux navires marchands quasiment désarmés. Bob Terrius, Whatman, et Bartimeus se jettent dessus tandis qu’un émissaire spécial de l’Empereur prend place sur l’Orion, le navire récemment pris aux Autrichiens.





On tente de prendre le vent, mais l’escadre anglaise est parfaitement positionnée, et peut commencer à envoyer des bordées alors que les Français sont encore en train de manœuvrer. Le Capitaine Bartimeus colle à l’Endeavour et tente de s’illustrer, mais les premiers boulets anglais font déjà mouche. Une voie d’eau est détectée à la poupe, Bartimeus doit s’écarter au bout de quelques instants



(Bartimeus, en bas à droite, prenant le large)


Autre coup du sort, une bordée s’abat sur l’Orion et emporte l’émissaire de Rodo 1er. Le navire manœuvre au plus prés d’un des navires marchands, puisque ses (déjà très rares) canons ont quasiment été réduits au silence. On lance l’abordage, 60 marins français d’un côté, 11 côté anglais.
Pour Jean Robert Patrick de Whatman, c’est aussi la douche froide. Avec une chance insolente, un boulet anglais fracasse la sainte barbe. Par miracle le navire n’explose pas, les embruns ont pas mal mouillé la poudre. Le navire prend feu et Whatman, le cœur serré, hisse le drapeau blanc, seul moyen pour que son équipage puisse s’en sortir.





Bob Terrius a plus de chance, et il endommage sérieusement l’Endeavour – on sait désormais côté français qu’on ne pourra pas gagner cette bataille, on se rassure en tentant de limiter les pertes. Désillusion, car la tentative d’abordage de l’Orion échoue, nos 65 matelots doivent refluer fasse aux 11 bougres anglais. La capitaine du navire marchand a finement joué en lançant des tisons sur la vieille frégate autrichienne. L’équipage se constitue prisonnier.

Mais la catastrophe survient du côté de Bartimeus. Le navire prend de la gite, avant de s’enfoncer par la proue dans les eaux de la Méditerranée.





Bob Terrius tente de venir à son secours, mais les boulets anglais font encore trop de ravages. La rage au cœur, la capitaine doit éloigner son navire et rapporter la mauvaise nouvelle en France.

Dur bilan : le navire de Tahiti Bob est sauvé, mais c’est le bien le seul. La frégate autrichienne est capturée par les Anglais, et les tisons rapidement éteints une fois la fureur de la guerre écartée. Le Capitaine Whatman et son équipage sont transférés à bord d’un des navires anglais, et tous s’écartent juste à temps avant que l’épave française, dévorée par les flammes, ne soit éventrée par une explosion. La sainte barbe n’était finalement pas si inondée que ça… Des plénipotentiaires devront désormais discuter avec les Anglais afin de mettre en place un échange de prisonniers, seul moyen de ramener Whatman en France.

Tragédie du côté de la frégate de Bartimeus … le vent se lève, et nul ne peut aider les naufragés. Le navire coule corps et biens, avec ses 60 membres d’équipage. Un matelot français estimera avoir vu quelques survivants se rattraper à des planches, mais comment se fier à ce témoignage ? La côte turque n’est pas très éloignée, mais l’espoir est ténu … le Capitaine Bartimeus est donc porté disparu.

Ne reste plus que l’escadre de l’Atlantique avec l’amiral Villeneuve, au large de l’lrlande, et les fameux trois-mats en construction à Nantes et à Brest – 4 navires, et désormais plus qu’un seul capitaine …


La suite d'ici une petite 15aine de jours à cause du taf
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