Discussion: AAR - Benzo Total War
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Vieux 17/01/2012, 17h42
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Catastrophe, alors que Rodo entame sa sortie pour botter les fesses des Prussiens, quelques tirs ennemis endommagent le ballon d’observation français, empêchant un compte-rendu détaillé (en fait j’ai eu un probléme de sauvegardes des vidéos, 3 sont passé à l’as, probléme réglé pour la suite)

Les Français sont encore en colonne lorsqu’ils sont pris à partie par la seconde armée prussienne attendant en embuscade. Dieu merci, le terrain encore légèrement boueux après la fonte des neiges ralenti la progression prussienne, ce qui permet de mettre quelques 2 bataillons d’artillerie en place (sur les 5 disponibles)

Néanmoins, faute d’emplacement de tir adéquats, et alors que les Français sont attaqués sur les deux fronts et qu’ils ne disposent eux même d’aucune profondeur, l’artillerie ne jouera qu’un rôle restreint lors de la bataille (40 pertes, 400 victimes occasionnées)

Les hommes n’ont plus qu’un choix : défendre toute la ligne droite, ou toute la ligne gauche face aux assauts ennemis. Sur notre droite, la cavalerie ennemie est en force mais, mal coordonnée avec l’infanterie (placée sur notre gauche) elle lance des assauts furieux. Les hommes se mettent en carrés, la cavalerie s’y casse les dents et n’arrive pas à percer. Une position mal établie dans nos lignes, quelques hussards s’y enfoncent et tombent sur le 2éme régiment d’artillerie, l’un des 2 régiments commandés par le général Boudi.
Le temps que les chasseurs à cheval du colonel Maximus puissent intervenir, le mal est fait, et 40 des 50 servants sont hachés puis piétinés. Le 2éme régiment n’existe plus que sur le papier, avec ses 9 hommes et ses 2 pièces (au lieu de 10)





L’adversaire est heureusement contenu, ses bataillons écartelés, puis dispersés. Deux ou trois régiments de ligne, qui escortaient la cavalerie, viennent au corps à corps avec nos troupes, mais notre droit n’est plus un réel danger.

Sur notre gauche, l’infanterie prussienne déboule, prés de 25 bataillons soutenus par des pièces d’artillerie. On échange des salves, puis on se précipite dans la mêlée en espérant que les tirs prussiens cesseront, une fois les troupes au contact.
Il n’en est rien, et les boulets fauchent les hommes, quelque soient leur nationalité. On dépêche les Grenadiers à cheval du colonel-major Bravlyon pour faire taire les pièces ennemis. En moins d’une heure, l’artillerie se tait définitivement sur le champ de bataille.

Les Prussiens résistent, mais finissent par lâcher du terrain sous la pression. On envoie toute la cavalerie sur leurs arrières et leurs flancs, et même si Otto et Griffon font soigneusement leur part, ce sont surtout les chasseurs à cheval de Jag et Maximus qui emportent la décision, insinuant le doute, puis la terreur chez l’ennemi. Leur action de guérilla est efficace, enchainant tirs sporadiques, fausses retraites et charges violentes, ils culbutent les lignes.

Chez les fantassins, les Grenadiers de Druss d’Haran maintiennent efficacement la pression, et Rodo fait donner la garde pour culbuter les dernières troupes tant que nous sommes en supériorité numérique – au loin déjà, débouchent 12.000 hommes de plus …





Dans cette première mêlée, on relèvera le cadavre d’un des généraux ennemi. S’agit-il de Friedrich von Bülow ou de Bogislav Emmanuel ? Impossible de le savoir en l’état, car on ne retrouve pas la tête du général, proprement découpée par le sabre d’un des Hussards d’Auvergne.

Après cette défaite majeure chez les Prussiens, on rétablit l’ordre côté français et on se porte au devant des nouvelles troupes prussiennes en approche. L’Etat Major ennemi tente d’accrocher au terrain avec ses troupes, mais la pression française est effarante – mais pour combien de pertes ?

Les Grenadiers de la Garde montrent l’exemple et fusillent à tour de bras, avant d’utiliser leurs grenades sur les bataillons prussiens. Plus de frayeur que de mal, mais l’Etat Major décroche puis, rapidement, une grande partie des troupes qui n’auront même pas eu le temps de combattre. Par son choix invraisemblable de ne pas faire donner toutes les troupes au même moment, la Prusse vient de donner une belle victoire à la France.





12.000 morts côté prussien, et prés de 10.000 hommes qui doivent refluer dans les forêts du Tyrol – pour un prochain assaut ? Côté français, la victoire est heureuse mais le bilan est lourd : 5.000 morts, il ne nous reste plus que 7.000 soldats valides. On rentre rapidement dans les murs de la ville, libérée pour un temps (ce qui permet surtout de batir les derniers remparts de la nouvelle citadelle)

Avec 700 morts à son palmarès, le colonel Maximus Ney passe Général de brigade.
Les 600 morts de Jag, déjà général, lui valent les félicitations personnelles de l’Empereur.
Le sous lieutenant Druss d’Haran, qui a servit de pivot à un moment clé de la bataille, passe lieutenant.
Le lieutenant Urial, qui a occasionné de nombreuses pertes chez l’ennemi, intègre (au même rang) la Garde Impériale, la solde (et l’honneur) n’en seront que meilleurs. A noter que ce bataillon de la Garde a, à lui seul, abattu 1534 ennemis (quand les munitions ont manqué, ils sont passé à la baïonnette. Et quand les baïonnettes glissaient sous le sang, ils sont passé aux poings)
L’Empereur regardera aussi avec attention le parcours de William Locke – on pense bientôt l’intégrer à l’Etat major du 5éme de ligne, et non plus à un seul de ses bataillons.


Pendant ce temps … le printemps s’installe et ce début avril voit un certain nombre d’avancées., à commencer par la Royale.





L’arsenal de Nantes est prêt, celui de Brest encore à travaux … qu’importe, on lance la construction de 2 trois-ponts de 122 canons, qui seront commandés dés leur sortie (juin/juillet) par Messieurs Bartimeus et de Whatman, Bob Terrius gardant le contrôle du Formidable de Villeuve (avant d’avoir son propre trois-ponts dés que les arsenaux de Brest s’y mettront aussi)
Et la nouvelle caserne d’île de France peut elle aussi lancer des unités plus puissantes :





1 escadron des gendarmes lanciers du colonel d’Aspar,
3 brigades de chasseurs-à-pied de la Moyenne Garde, l’un étant dévolu au capitaine Kara d’Iskan d’Ar
3 brigades de Grenadiers à pieds de la Moyenne Garde, la première brigade intégrant le Colonel Guerrand Amédé Thrawn, la 2nde étant commandé par le général de brigade Elvis Gérard

Sur le plan diplomatique, la France signe la paix avec la Suède, ce qui ne modifie en rien la détermination de l’Empereur.
D’autant plus qu’au Nord, Murat, après avoir fait un rapide passage par Hanovre – le temps d’intégrer certaines des unités récemment complétées de Ney – peut enfin organiser le siége de Berlin.





Et ils osent appeler cela une capitale !




Von Palpatine n'aura donc pas réussi à nous retenir indéfiniment, même si plus de 2 mois auront été perdus côté français grâce à ses manœuvres d'obstruction. Et alors que l'assaut est lancé, une rumeur passe : on le dit déjà loin à l'est, en train de rétablir un nouveau front alors que les combats pour la capitale prussienne ont tout juste débuté ...
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