Discussion: AAR Lithuanie
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Vieux 28/06/2008, 18h40
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Azul Mortal
 
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La bataille de Koenigberg :Le siège de Koenigsberg débuta de façon classique. Les archers amenèrent les béliers devant la porte.
Les Sudoviens et les Zslatchas à pieds prenaient pied sur les rempart.

Soudain, le Grosskomtur décida de tenter une sortie avec quelques chevaliers Halbbruders. Dans un premier temps, ils décimèrent les archers, et c'est alors que je lança ma garde dans le combat.


L'ennemi paya une fois encore le prix de sa folie. Car les portes étaient désormais grandes ouvertes alors que mes hommes perdaient pied sur les murs de la cité. Toute l'armée du Grand-Duc s'engouffra, et moi le premier d'entre tous les Lithuaniens, je pénétra dans Koenigsberg, le ventre du Dragon.
Ma garde mit hors d'état de nuire les catapultes et les mangonneaux qui protégeaient l'entrée de l'intérieur. Mais ce faisant, je me retrouva avancé assez loin dans la ville. Hors, les halbbruders des murs étaient redescendus pour rejoindre le centre de la ville. Je me retrouvait donc coupé de mon armée par une unité de Hallbruders armés de hallebardes me coupant la route du retour. Ces armes terrifiantes sont fatales contre la cavalerie. Continuer plus profondemment dans la cité serait du suicide car ils y sont encore plus nombreux.
Il fallut donc traverser la ligne de Halbbruders coûte que coûte !
Les chevaux lancés à pleine vitesse réussirent à faire une percée, mais beaucoup de mes chevaliers eurent la tête tranchée ou s'effondrèrent sous leur chevaux. J'ai moi même pu franchir la ligne, en abattant mon épée sur le crâne d'un ennemi au passage.
Du côté de la porte une autre unité de Halbbruder tenait en échec toute mon armée ! Mais bientôt ils finirent par céder sous le nombre et la détermination de mes hommes.
Il fallait désormais progresser vers le centre.
Mais de là, les Teutons tiraient encore avec des mangonneaux, arrosant litterallement la ville d'huile bouillante, tuant indifferament bourgeois germains et soldats lithuaniens.
Dans la rue principale les combats commençaient à faire rage, Zslachtas à pied en tête. Derrière eux, les arbalètriers arrosaient copieusement le centre ville de projectiles.
Je fis quant à moi le tour par le nord pour y mener une charge sur les mangonneaux.


J'avais peu d'hommes mais ils furent bien suffisants.

Les combats redoublaient de plus belle dans les rues de Koenigsberg. Mes hommes gagnaient du terrain mais malgré tout les pertes commençaient à devenir très lourdes. Déjà, une moitié de mes hommes avaient fuit ou avaient été tués. Le combat continuait, plus acharné que jamais.
Même quand le Grosskomtur mourru lors d'une charge suicide avec ses chevaliers, le reste des Halbbruders tint bon, tuant quasiment deux de mes hommes pour un seul des leurs perdu.
Mes arbalètriers ramenaient un peu l'équilibre dans le compte des pertes.
Je continua mon tour de la ville par l'est cette fois pour lancer une nouvelle charge. Mon âge avancé, 62 ans, n'eu rien enlevé à ma vaillance dans cet assaut.



Ce ne fût pas déterminant mais celà remonta le moral de mes troupes qui commençait à dangereusement vaciller.
Du côté Teuton aussi la fatigue commençait à poindre après des heures de combat acharné. C'est à bout de souffle et de forces que se déroulèrent les derniers combats. si bien qu'à la fin, il ne me restait plus que quelques arbalètriers qui menèrent des combats d'escarmouche dans les rues du centre-ville. Et c'est ainsi que tombèrent les derniers défenseurs de la ville.

Koenigsberg, ville prise !

Qui l'aurait cru il y a quelques années de celà ? Koenigsberg, la fierté de l'Ordre Teutonique nous appartient. Les églises furent immédiatement transformés en autels dédiés à Perkunas, dieu du tonnerre, tellement cette victoire éclate dans la tempête tel le tonnerre de notre colère.
Des milliers de Chrétiens sont ensuite occis par nos soldats assoiffés de sang et de vengeance. Je les laisse piller et saccager la cité, il sera bien temps de reconstruire plus tard.
Pour achever le travail de conquête et humilier l'ennemi, la ville est renommée Mindaugrad. Cette décision émanant du conseil des nobles me satisfait pleinement...
Beaucoup commencent à me considérer comme froid et dur mais celà ne m'importe plus, je dois désormais assurer ma succession.
Et c'est un matin, alors que je déjeunais auprès du feu avec ma famille que la solution m'apparut. Ma petite Agafia avait maintenant 16 ans et était parfaitement en âge de se marrier. Mais avec qui ?
Et la solution ma sauta aux yeux : quel était le seul homme du Duché capable de prendre ma succession ? D'épousailler ma fille et de par le fait se trouver héritier de mon titre. Quel autre seigneur fût plus méritant et vaillant combattant qu'Edivydas ?
A 43 ans, la guerre ne lui avait pas laissé le temps de trouver une épouse. Il était dailleurs en ce moment du côté de Lida avec l'armée du sud pour repousser l'invasion mongole.
Je demandais alors à ma fille ce qu'elle pensait de l'idée.
" Je ferai selon vos désirs si c'est pour le bien des peuples de Lithuanie, père."
Voilà, ma foi, une jeune fille bien éduquée, me dis-je. Outre le fantastique combattant qu'il est, Edivydas est aussi un gestionnaire compétent et honnête dont les connaissances en agriculture sont bien supérieures aux miennes. Le malheureux est en revanche complètement défiguré par diverses blessures de guerre, mais je pense que ma fille saura voir ses qualités humaines derrière ce corps marqué par les combats.
Elle partit donc pour Lida, épouser Edivydas selon les anciens rites.
Et Edivydas devint ainsi Prince du Grand-Duché de Lithuanie.

Dernière modification par Tovi ; 29/06/2008 à 02h22.
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