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Vieux 16/03/2011, 13h52
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Fan club La Tenaille Forever
 
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La première véritable action se produit aux alentours de 9h20, quand tout un régiment d’artillerie français s’approche à proximité de Papelotte. L’Etat Major aurait il laissé avancer ses troupes sans l’accompagner d’une couverture adéquate ? Il semble que non, est l’occasion est trop belle.





De la casemate de Papelotte, nos hommes déchargent leurs mousquets sur la position française avant que les artilleurs n’aient le temps de détacher les pièces des attelages et de les retourner vers nous. Les tirs sont fournis mais peu concluants, c’est donc un corps de cavalerie qui est envoyée pour balayer les imprudents artilleurs.





Quelques instants avant le choc, un de nos boulets de canon atteint l’un des attelages français et fait exploser la pièce, tuant aussi bien les hommes que les chevaux. Décontenancés, les artilleurs français ont à peine le temps de se regarde avant que nos hussards ne leurs tombent dessus, sabre au clair. Au bout de quelques instants l’unité se débande totalement, vaincue. La moitié de l’artillerie ennemie a été détruite alors que pouvons faire feu de tortues nos pièces, voilà un avantage appréciable. L’infanterie de ligne française arrivée enfin à proximité fait feu sur nos hussards, qui leur tournent déjà le dos et rejoignent les positions prussiennes.





Nos pertes sont minimes et la première action nous a été favorable. Notre Etat Major ne se doute pas encore que les Français vont se jouer de nous aussi bien que nous venons de le faire et nous porter un coup bien plus rude.
En effet, toute notre attention est alors placée sur notre flanc droit, où déboule tout un régiment de piquiers polonais.





La position des embrasures du Goumont ne permet pas à nos troupes sur place de faire feu et ce sont nos faibles positions sur la crête qui va devoir essuyer le choc. Or à trop se focaliser sur un évenement, on en oublie qu’une bataille peut se jouer ailleurs …
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