Discussion: AAR Russie
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Vieux 20/05/2007, 14h59
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1492 – 1515. Boris le Diplomate



Acte I. Les réformes de Boris


Le retard technologique généralisé que la Russie prenait sur ses voisins inquiétait fort le nouveau Tsar, Boris, qui décréta : « L’heure est venue de stabiliser nos acquis et de ralentir notre foudroyante expansion militaire. Paix et prospérité, telles seront les devises de mon règne éclairé ».


Sa première décision fut de réformer en profondeur le gouvernement : la Russie abandonnait enfin la monarchie despotique et passait à la monarchie féodale. Il était temps diront les mauvaises langues. Impressionné par notre modernisme, notre vassal le Tver décide de rejoindre spontanément notre nation ( diploannexion qui permet d’enfin établir un lien terrestre avec nos provinces du nord). Mais les Tartares refusaient de nous laisser vivre en paix et leur alliance impie attaqua une fois de plus . Les provinces du sud tombèrent facilement, mais la contre-offensive fut impitoyable et les Mongols, écrasés, abandonnèrent les provinces d’Idnakas et, surtout, les mines d’or de Samara .


Malheureusement, c’était toujours insuffisant pour augmenter nos maigres revenus : il fallait plus, toujours plus. Nos vassaux de Pskov et du Ryazan sont à leur tour annexés diplomatiquement puis un ultimatum est transmis à Novgorod : le Tsar pacifique leur accorde l’honneur immense d’intégrer à jamais la Sainte Russie. Inexplicablement, les gueux refusent et il faut les annexer de force . Ce centre de commerce supplémentaire nous permet enfin de dépasser les 35 ducats de revenus mensuels.


Boris laisse alors courir l’inflation pour financer sa nouvelle réforme vitale : la fortification des provinces du sud. Travail de vaste ampleur qui suscite l’admiration de tous. Mais les réformes de Boris ne s’arrêtent cependant pas là : il expédie Feth Kemal, homme de grande conviction, dans les provinces du sud avec les cosaques… Tous doivent rallier la foi orthodoxe ou expliquer aux cosaques les raisons de leur refus ( celui-ci sera scrupuleusement noté, après quoi nos troupes donneront leurs propres arguments ). Les campagnes sont à feu et à sang, mais, au final, pas moins de 8 provinces Sunnites se convertissent « spontanément » à la foi orthodoxe .


Acte II. La coalition impie



L’extraordinaire dynamisme de notre pays suscite la plus grande frayeur chez nos voisins et leur réaction ne se fait pas attendre, brutale mais décidée. En 1512, en effet, une double coalition nous tombe dessus comme le vautour sur l’innocente brebis pacifique que nous sommes . D’une part, l’éternelle alliance Mongole ( Kazan / Crimée / Nogai) et d’autre part, bien plus redoutable, l’alliance Suédo-Lithuanienne… La Lithuanie est grosse et grasse, la Suède a la technologie terrestre niveau 6 ( toujours 1 pour la Russie… ). Le déferlement commence et balaye tout sur son passage (fort heureusement, toutes nos provinces sont désormais fortifiées).


Pour faire face à cette terrible menace, le Tsar expédie tout le monde sur le front : les grands généraux Ricov et Vincel, naturellement, mais aussi, pour la première fois, les conseillers Aedanikos et OM Marseillais. Vague après vague, les ennemis impies déferlent, mais un barrage de fer et d’acier leur est opposé : ordre absolu est donné de ne pas passer en territoire ennemi. Il faut défendre la mère patrie :epee: . L’ordre du Tsar est appliqué avec la plus grande brutalité, OM Marseillais se distingue notamment par sa cruauté sans nom et sa barbarie sanglante … Mais le but est atteint et l’alliance Suédo-Lithuanienne, épouvantée, signe rapidement une paix blanche. 12 mois plus tard, le Nogai signe à son tour une paix séparée, mais les deux derniers ennemis se montrent bien plus obstinés et parviennent à s’emparer de presque 2/3 de nos provinces du sud .


La qualité de nos généraux, notre supériorité tactique et, bientôt, numérique, nous permettent cependant de renverser la situation. En février 1515, le Kazan signe à son tour une paix séparée. Dernier protagoniste de l’alliance Anti-Russe, la première grande réaction contre l’impérialisme de Moscou, la Crimée va payer pour les autres . Nos troupes déferlent impitoyablement et tous les diplomates de Crimée, avec leurs douteuses demandes de paix, sont mis aux fers : c’est à Sébastopol, la capitale de Crimée, que nous signeront la paix. Et elle ne sera pas tendre … Boris, le diplomate pacifique , décède quelques jours avant la signature du traité de paix, qui voit la Crimée nous céder les provinces de Voronej, Tambov, Lugansk et Kouban… Un port sur la mer noire !


Le bilan de Boris était flatteur : passage à la monarchie féodale, intégration de nos vassaux, de Novgorod, des mines d’or de Samara et du gros de la Crimée, fortification de toutes nos provinces et conversions massives… Mais son objectif premier, lui, n’avait pas été atteint : la Russie accusait toujours un retard technologique de plus en plus immense .


L’Empire de Russie en 1518







La situation religieuse en 1518







Et pour terminer, nos maigres revenus, encore boostés (sinon c’est encore moins ) par les impôts de guerre



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