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Vieux 02/08/2006, 20h39
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Franconaute
 
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Chroniques du Très Glorieux Empire Ottoman 1492 - 1505



1492, les chiens infidèles s’excitent autour d’une découverte ridicule : l’Inde, affirment-ils. Ridicule et pitoyable. Cela fait des siècles que nous avons découvert l’Inde et que nous commerçons avec ces lointains pays : que ces infidèles sont donc retardés et sots ! Dans deux siècles, ils découvriront peut-être, incrédules, que la terre est ronde !


Une nouvelle d’importance ébranle alors le monde : le Duc d’Autriche, prétentieux et cruel , met en place un système d’oppression particulièrement barbare dans les régions les plus occidentales de son royaume. Le fier et courageux peuple Belge est la cible principale de ces persécutions . Légitimement outré et scandalisé, le bon Sultan (on raconte qu’il aurait en outre de lointaines origines Belges) ordonne au Duc infidèle de faire cesser immédiatement ces crimes contre l’humanité. Le tyran refuse et ordonne au contraire d’intensifier les persécutions. L’ignoble a scellé son sort, l’Empire Ottoman ne va pas rester les bras croisés pendant qu’on opprime le divin et lumineux peuple Belge .


Un droit de passage est demandé à la Bosnie et à la Hongrie : ces chiens d’infidèle osent refuser ! Ils vont apprendre ce qu’il en coûte de mécontenter le Sultan ! 150.000 Janissaires sont mobilisés pour l’occasion et le déferlement commence en 1495, aussi irrésistible que la marée montante. La racaille hongroise est pulvérisée et ce pays finit par être entièrement conquis. De généreuses propositions de paix lui parviennent alors, le Sultan a juste besoin d’un accès permanent pour atteindre l’Autriche, mais Buda refusent. Cette insulte délibérée ne sera pas oubliée : si l’Empire Ottoman finit par accepter de se contenter uniquement de 5 petites provinces, il jure de revenir . L’infidèle nous doit respect et admiration s’il veut éviter notre sabre vengeur.


La Bosnie impie, pour avoir poussé Buda à sans cesse refuser nos généreuses offres de paix, paye ensuite à son tour le prix de son arrogance : deux provinces et la vassalisation. L’armée est alors réorganisée, la campagne militaire a prélevé un lourd tribu sur nos forces et de nouveaux ambassadeurs partent à Vienne : ils en reviennent atterrés et scandalisés. Le Duc sournois, en effet, ose à présent traîner dans la boue les lointaines origines Belges du Sultan : le sot ne comprend donc pas qu’il s’agit là de notre plus immense grandeur ? Réunir les qualités des deux peuples les plus fameux du monde, l’Ottoman et le Belge, voilà qui tient du sublime !


Le mécréant va payer pour son attitude inique, un ultimatum lui est transmis, à la face du monde, mais le lâche va alors user de tous les artifices du ‘droit international’ (comme s’il ne le violait pas sans cesse en persécutant le noble et vertueux peuple Belge !) pour retarder l’heure de son châtiment et ce afin de combler son retard technologique et de s’assurer les services d’un général plus que compétent : Von Frunsberg, le boucher de Bruxelles . Mais tout cela ne le sauvera pas et, en 1497, la guerre éclate enfin : les Janissaires franchissent la frontière montagneuse et se précipitent à l’assaut. L’obstacle des Alpes paraît infranchissable aux observateurs étrangers, qui misent sur l’échec total du bon Sultan, mais c’était bien mal connaître nos Janissaires : rien ne les arrête !


Plus de 100.000 fantassins nous ouvrent la voie et leurs assauts furieux emportent rapidement les provinces de Steiermark, Kaernten et Tyrol ! La route de Vienne est alors ouverte et Hadim Sinan, à la tête de notre puissante cavalerie, se précipité dans la brèche ouverte par l’infanterie tandis que la première contre-attaque autrichienne, menée par Von Frundsberg, se lance enfin.







Attaques et contre-attaques dans les montagnes vont alors se succéder, mais, alors que nos Janissaires mènent ces violents combats, Hadim Sinan atteint déjà Vienne, où il écrase les armées autrichiennes . Le Duc d’Autriche, rusé et perfide comme un diable, va alors réussir l’exploit d’isoler Sinan et de couper ses lignes de ravitaillement, qui passaient essentiellement par le Steiermark, désormais assiégé par plus de 60.000 soldats de Bohème. Mais le Sultan ne perd pas son sang froid et ordonne l’assaut… Le 3 mars 1500, le monde émerveillé apprend la sublime nouvelle : Vienne est tombée !!!







Malgré cela, le Duc se voit déjà victorieux et il rejette avec dédain nos généreuses offres de paix (600 ducats seulement)… Le Steiermark est perdu, Frunsberg assiège le Tyrol, rien ne va plus . Une fois encore, le Sultan va réagir calmement : il rassemble ses forces et fonce au tyrol. Et nos troupes d’élite, montagnes ou pas, Frunsberg ou pas, démontrent une fois encore qu’elles sont les meilleures du monde : l’Autrichien est battu, humilié même . Les Janissaires poursuivent sur leur lancée et écrasent l’infidèle à Kaernten puis au Steiermark, à nouveau assiégé.


1501, la chute de Salzburg rend l’issue de la guerre inéluctable, le Duc doit réagir s’il ne veut pas être contraint de capituler. Frunsberg attaque encore et, cette fois, remporte la bataille de Vienne : Hadim Sinan retraite. Arrive alors l’assaut, terrible, inégal : les murailles sont enlevées, Frunsberg le maléfique atteint déjà le Palais du Duc, cœur de l’ultime résistance ottomane. Et les portes s’ouvrent alors en grand devant ces 25.000 autrichiens victorieux et haineux. 32 Janissaires sortent noblement et brandissent leurs sabres : « Vous ! Partez ou nous allons vous anéantir jusqu’au dernier ! Pour le Sultan, Allah est grand ! ». Les 32 héros chargent et les vipères lubriques autrichiennes, 25.000 hommes, prennent la fuite, terrorisées ! Cet immense fait d’arme est entré dans les annales de l’histoire : nos 32 héros sont désormais vénérés partout dans l’Empire.


Et la folle intrépidité de ces braves est contagieuse : tous les régiments Ottomans déferlent sur Vienne, pour la bataille décisive… Frunsberg est écrasé et doit se replier pitoyablement . L’infanterie repart alors pour achever ses sièges dans les montagnes. Mais le Duc refuse toujours d’admettre l’inéluctable : il réunit toutes ses forces et lance un ultime assaut contre Vienne en décembre 1501. La bataille finale. Hadim Sinan, toujours lui, écrase Von Frunsberg, les derniers espoirs de l’Autriche viennent de se briser, la défaite est totale, sans appel .


Le Duc cède les riches mines d’or du Steiermark au Sultan, qui va utiliser la totalité de ce juteux revenu pour indemniser l’inégalable et indomptable peuple Belge . En 1504, la Hongrie impie voit s’abattre sur elle le châtiment annoncé pour avoir sottement insulté le Sultan à la conclusion de la guerre précédente : le glaive rouge du Sultan tranche son cou de poulet et Buda décapitée capitule dans la honte la plus totale, nous cédant 4 provinces. Les persécutions contre le merveilleux et audacieux peuple Belge reprennent alors : cette fois, c’est la France qui intervient pour y mettre fin. La guerre fait actuellement rage, le Duc félon paye pour ses crimes ignobles contre le joyaux de l’humanité .

Dernière modification par Danton ; 02/08/2006 à 20h43.
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