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Vieux 26/08/2007, 14h58
Akmar Nibelung Akmar Nibelung est déconnecté
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I. La réaction de Rome




Trawnus, lentement rattrapé par l'ennemi n'a que le choix de se retrancher derrière les murs de la cité la plus proche, ou bien de livrer un combat difficile où il risque de perdre tout ce qu'il a si durement acquis...
Mais Granpiedus n'est pas très loin, et se retrancher en ville signifie que celui-ci viendra au secours de Trawnus assiégé. Cela augmentera encore son prestige au détriment de Trawnus avide de gloire et de reconaissance.
Cela le pousse donc assez logiquement au combat.
Même si Trawnus avait un avantage certain, Rome n'a encore jamais combattu Carthage, l'ennemi pourrait bien nous surprendre, auquel cas notre avantage numérique ne servirait ici à rien.
Mais tel ne fut pas le cas, le consul parvient à écraser l'ennemi et donne confiance à Rome qui en a bien besoin face à un ennemi aussi puissant.





Pendant ce temps, convocation du Sénat en réaction à la déclaration de guerre. Ici point de désaccord, il faut faire payer Carthage et aller de l'avant. Mais si nous voulons nous préserver de la cité punique il nous faudra non seulement reprend Rhegium et toute la Sicile, mais aussi contrôler la mer. Rome va donc se constituer pour la première fois d'une flotte de guerre imposante avec 100 quinquérème dotés d'un corbeau, passerelle pour pouvoir aborder un navire et se battre comme sur terre ferme.
Encore une fois Leazus laisse sa marque dans l'histoire de la marine romaine. Il sera considéré comme le fondateur de la flotte de guerre romaine.
Cette construction prendra énormément de temps, et coûtera très cher à Rome, mais sans cela nous ne serons jamais en mesure de contrer ou menacer la puissance carthaginoise. Cette imposante construction nous prendra entre 4 et 6 ans... de quoi voir venir, et pourquoi pas de se faire anéantir...

Cette flotte, bien qu'imposante, ne suffira certainement pas pour que Rome prenne le contrôle des flots, mais elle suffira -espérons le- au moins à protéger nos ports et porter assistance à nos légions.



Peu de temps après c'est Curtisus, préteur fraîchement élu, qui convoque le Sénat. Alors que nous sommes en guerre contre Carthage il a l'audace de demander la levée d'une légion qu'il commandera afin d'écraser les dernières poches de résistances étrusques et ombriennes.
Cette demande semble incensée alors que Rome est en guerre face à un ennemi bien plus puissant, les sénateurs fidèles à Hoaxus et Leazus rejettent cette idée qui ne ferait que diviser les forces de la cité.
Mais les consuls ne sont pas de cet avis. Curtisus est une personnalité devenue rapidement incontournable à Rome, et il est réputé pour être un excellent, si ne serait-ce le meilleur commandant militaire de Rome. Se le mettre à dos reviendrait à se mettre soi-même en difficulté à l'avenir.
Pour Granpiedus l'important est qu'il ne nuise pas à ses intérêts. Vu son âge avancé il est fort possible que cela soit son dernier consulat, il espère tirer un maximum de gloire lors de la campagne contre Carthage et obtenir à son retour victorieux un triomphe que seul le Sénat peut accorder.
Quant à Trawnus, il sait très bien qu'il devra composer avec lui à l'avenir, peut-être même en tant que deux consuls. Le soutenir maintenant lui permettrait à l'avenir de négocier plus aisément avec lui et obtenir son aide au Sénat... notamment pour récupérer les 4 premières légions sous le commandement actuel de Granpiedus. Les deux hommes trouveraient là leur compte, Curtisus récupèrerait ainsi probablement les légions de Trawnus, ou au moins une partie d'entre elles.

Ainsi avec le soutien des consuls Curtisus obtient la formation de la VIIème légion de Rome qui repoussera les frontières romaines vers le nord. Mais Rome étant en guerre, et ses efforts devant être essentiellements concentrées vers Carthage, ces troupes lui sont promises, mais recrutables que dans 2 ans.
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Veni, vidi, loosi - Akmar Nibelung
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